L'Orient le Jour - The owners of the Mtein quarry counter-attack: We are repairing the damage of 30 years of "sand theft" - October 29, 2010

Les propriétaires du terrain où se trouve ce qui est désormais connu comme « la carrière de Mtein » ont publié hier un communiqué dans lequel ils répondent point par point à leurs détracteurs. Ils affirment en substance que l'activité qui a lieu sur le terrain 4093 n'est pas celle d'une carrière pour l'extraction de sable, mais celle de la réhabilitation d'un terrain qui avait été victime de « vol de sable » durant trente ans, par les « forces du fait accompli ».
Selon le communiqué, ce « vol de sable » a laissé « un cratère semblable à celui d'un volcan, d'une superficie de 30 000 mètres carrés et d'une profondeur de 25 mètres, ce qui a rendu impossible toute exploitation de ce terrain ». Les auteurs du communiqué précisent « avoir confié à un entrepreneur le soin d'effectuer les travaux de réhabilitation, et d'obtenir le permis pour cela, ce qui lui a été accordé le 2 août 2010 par le ministère de l'Environnement sur base d'un rapport du ministère de l'Énergie prouvant qu'il n'y a pas d'eau à cet endroit ».
« Mais, poursuit le texte, l'entrepreneur a été surpris, après le début des travaux, de l'arrivée d'une délégation de Mtein lui intimant de les interrompre, parce qu'ils nuisent à l'environnement et aux sources d'eau. Il leur a rétorqué qu'ils auraient dû agir quand le vol de sable avait lieu. »
Le texte précise par ailleurs que « le terrain tombe dans le cadre de Bteghrine, non de Mtein, qui est loin de 10 kilomètres, et qui s'approvisionne en eau de la région de Baqli', à quatre kilomètres de la carrière ».
Les propriétaires du terrain font remarquer qu'ils sont également propriétaires d'un complexe touristique énorme à proximité. « Est-ce possible que nous causions des dégâts si proches de notre propre projet pour une poignée de sable ? » ont-ils déclaré. Ils ont accusé « certains politiciens au Liban de causer des scandales imaginaires afin de retrouver une partie de leur popularité perdue », assurant que cela ne leur ferait aucun bien.