The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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March 9, 2011

L'orient Le Jour - La grâce présidentielle syrienne ne concerne pas les détenus politiques libanais, affirme Aad - March 09, 2011

La décision du président syrien, Bachar el-Assad, de grâcier les auteurs des crimes commis avant le 7 mars 2011, notamment des Libanais parmi eux, a suscité l'intérêt des associations des droits de l'homme et des comités chargés du dossier des détenus libanais en Syrie.
À ce propos, le président de l'association des détenus libanais politiques en Syrie, Ali Abou Dehn, a estimé que la décision de M. Assad « est le fruit des efforts entrepris par les membres de l'association qui ont demandé la libération des détenus se trouvant à ce jour dans les geôles syriennes ». « Bien que l'information ne soit pas tout à fait précise, elle n'indique pas moins l'existence de détenus libanais en Syrie, ce que nous avions affirmé à maintes reprises », a-t-il dit. M. Abou Dehn a appelé le président syrien à relâcher au plus vite les prisonniers et à dévoiler l'identité de ceux qui ont été enterrés en Syrie, « en vue de clore ce dossier ».
Interrogé sur les initiatives futures, il a précisé que les membres de l'association œuvrent en vue de la tenue d'une conférence sur le sujet en coopération avec des responsables politiques, afin de transférer le dossier de l'association à l'État. M. Abou Dehn a fait état de contacts qui ont eu lieu précédemment, comprenant un message qui a été adressé par le Premier ministre, Saad Hariri, au président syrien.
De son côté, le président du comité de soutien aux détenus et exilés libanais (Solide), Ghazi Aad, a estimé que cette décision n'a rien de nouveau, soulignant qu'il s'agit d'« une tradition annuelle honorée par le président Assad à l'occasion de la révolution syrienne et qui concerne les seuls prisonniers politiques syriens et non les Libanais ». Et de rappeler que la Syrie n'a pas encore reconnu l'existence de détenus libanais sur son territoire, assurant que la grâce présidentielle ne s'applique pas aux Libanais.
M. Aad a relevé que le comité qu'il préside continue d'œuvrer en direction de la formation d'une commission nationale chargée de suivre ce dossier, espérant que le nouveau gouvernement prendra en compte cette cause.

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