Par Élie MASBOUNGI | 11/05/2011
La deuxième et dernière journée de l'ancien Premier ministre Fouad Siniora en France s'est clôturée hier par des rencontres avec le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et européennes, Alain Juppé, les membres de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale et, en soirée, avec des militants et sympathisants du Courant du futur en France.
Sur l'entretien Siniora-Juppé, le Quai d'Orsay a diffusé des informations sur un tour d'horizon sur la situation au Liban et dans la région, indiquant que le ministre d'État a réaffirmé l'attachement de la France aux relations d'amitié franco-libanaises et le soutien français à l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban.
Sur l'entretien Siniora-Juppé, le Quai d'Orsay a diffusé des informations sur un tour d'horizon sur la situation au Liban et dans la région, indiquant que le ministre d'État a réaffirmé l'attachement de la France aux relations d'amitié franco-libanaises et le soutien français à l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban.
Le chef du Quai d'Orsay a également souligné la nécessité de renforcer l'État libanais et de coopérer avec la communauté internationale sur certaines questions-clefs comme le TSL ou la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
Au palais Bourbon, le chef du bloc parlementaire du Courant du futur a exposé aux parlementaires la position du Liban au sujet des changements auxquels on assiste dans la région et la situation au niveau gouvernemental. Devant les députés français, M. Siniora a renouvelé sa position de soutien et de solidarité avec les mouvements populaires et de jeunesse dans le monde arabe, ainsi que la nécessité de réformes. « Le printemps arabe est une révolution pour recouvrer la dignité et se réinscrire dans la dynamique mondiale », a-t-il souligné. Concernant la Syrie, il a renouvelé la volonté de son bloc et de son parti de ne pas s'ingérer dans les affaires syriennes. « La Syrie est notre seul voisin. Tout en soutenant et proclamant notre attachement aux réformes, nous souhaitons au peuple syrien ce qu'il souhaite pour lui-même. Nous respectons ses orientations et nous ne nous ingérons pas dans ses affaires, comme nous lui demandons de ne pas s'ingérer dans les nôtres. »
Lors de sa rencontre en soirée avec les partisans et amis du Courant du futur en France, M. Siniora a rendu compte de ses entretiens avec les responsables français et évoqué longuement la situation au Liban, insistant sur le fait que l'opposition actuelle soutient les revendications des peuples de la région tout en s'abstenant de s'ingérer dans les affaires des pays où se déroulent des manifestations. Il a indiqué que le bloc du Futur soutient les demandes de réformes dans le monde arabe et les appels en faveur d'une évolution vers la démocratie et l'alternance par des moyens pacifiques. Il a enfin souligné l'importance, sur le plan régional, de deux événements importants (qui ont eu lieu alors qu'il se trouvait aux États-Unis), à savoir la réconciliation interpalestinienne et la mort de Ben Laden. « Ces deux événements constituent une occasion pour la France, l'Union européenne et le monde occidental de rectifier leur trajectoire, notamment dans le cadre des relations avec les États-Unis, concernant la nécessité de trouver des solutions au conflit arabo-israélien et de garantir aux Palestiniens leurs droits », a noté M. Siniora.
Au palais Bourbon, le chef du bloc parlementaire du Courant du futur a exposé aux parlementaires la position du Liban au sujet des changements auxquels on assiste dans la région et la situation au niveau gouvernemental. Devant les députés français, M. Siniora a renouvelé sa position de soutien et de solidarité avec les mouvements populaires et de jeunesse dans le monde arabe, ainsi que la nécessité de réformes. « Le printemps arabe est une révolution pour recouvrer la dignité et se réinscrire dans la dynamique mondiale », a-t-il souligné. Concernant la Syrie, il a renouvelé la volonté de son bloc et de son parti de ne pas s'ingérer dans les affaires syriennes. « La Syrie est notre seul voisin. Tout en soutenant et proclamant notre attachement aux réformes, nous souhaitons au peuple syrien ce qu'il souhaite pour lui-même. Nous respectons ses orientations et nous ne nous ingérons pas dans ses affaires, comme nous lui demandons de ne pas s'ingérer dans les nôtres. »
Lors de sa rencontre en soirée avec les partisans et amis du Courant du futur en France, M. Siniora a rendu compte de ses entretiens avec les responsables français et évoqué longuement la situation au Liban, insistant sur le fait que l'opposition actuelle soutient les revendications des peuples de la région tout en s'abstenant de s'ingérer dans les affaires des pays où se déroulent des manifestations. Il a indiqué que le bloc du Futur soutient les demandes de réformes dans le monde arabe et les appels en faveur d'une évolution vers la démocratie et l'alternance par des moyens pacifiques. Il a enfin souligné l'importance, sur le plan régional, de deux événements importants (qui ont eu lieu alors qu'il se trouvait aux États-Unis), à savoir la réconciliation interpalestinienne et la mort de Ben Laden. « Ces deux événements constituent une occasion pour la France, l'Union européenne et le monde occidental de rectifier leur trajectoire, notamment dans le cadre des relations avec les États-Unis, concernant la nécessité de trouver des solutions au conflit arabo-israélien et de garantir aux Palestiniens leurs droits », a noté M. Siniora.
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