La commission parlementaire des Droits de l'homme s'est réunie hier sous la présidence du député Michel Moussa et en présence notamment du ministre de l'Intérieur Ziyad Baroud, pour discuter de la situation des prisons.
Prenant la parole, M. Moussa a mis l'accent sur la situation des prisonniers qui observent une grève de la faim à Roumieh. « Des discussions ont été entamées et nous tentons d'alléger leurs peines en réglant les problèmes, à commencer par la surpopulation carcérale », a-t-il dit, soulignant que « la commission parlementaire qu'il préside est entrée en contact avec les associations civiles présentes à Roumieh, lesquelles sont au courant des détails de la situation des prisonniers et de leurs revendications ». « Il y a, a-t-il ajouté, trois volets dans ce dossier : législatif, judiciaire et administratif.
Prenant la parole, M. Moussa a mis l'accent sur la situation des prisonniers qui observent une grève de la faim à Roumieh. « Des discussions ont été entamées et nous tentons d'alléger leurs peines en réglant les problèmes, à commencer par la surpopulation carcérale », a-t-il dit, soulignant que « la commission parlementaire qu'il préside est entrée en contact avec les associations civiles présentes à Roumieh, lesquelles sont au courant des détails de la situation des prisonniers et de leurs revendications ». « Il y a, a-t-il ajouté, trois volets dans ce dossier : législatif, judiciaire et administratif.
« Ce dossier nécessite des mesures exceptionnelles et rapides, mais il faut également garder à l'esprit qu'en l'absence d'un gouvernement, certaines choses ne peuvent être réalisées », a-t-il noté.
De son côté, le ministre de l'Intérieur a assuré qu'il tiendra ses promesses, soulignant que le député Ghassan Moukheiber s'est réuni lundi avec les prisonniers.
Évoquant le volet administratif, le ministre de l'Intérieur s'est penché sur le dossier de l'hospitalisation. « Désormais, huit médecins et une équipe médicale prendront en charge la situation à la prison centrale de Roumieh. Les prix des repas que les parents des prisonniers estiment élevés sera dès demain discuté avec le chef de la gendarmerie », a-t-il dit.
« Concernant les familles des prisonniers, il faut qu'elles soient mieux traitées. Dans ce cadre, un bureau de plaintes vient d'être mis en place. Il est attaché directement au ministre de l'Intérieur », a souligné M. Baroud. Le ministre s'est aussi penché sur l'utilisation des téléphones portables en prison, notant que « des lignes fixes viennent d'être installées à Roumieh ; elles permettront à tous les prisonniers de communiquer avec leurs familles ». « Nous œuvrons également à la restauration des bâtiments de la prison, saccagés lors de la dernière mutinerie. Nous étudions aussi la possibilité de creuser des puits artésiens et d'utiliser l'énergie solaire afin de permettre aux prisonniers de prendre leur douche avec de l'eau chaude », a-t-il ajouté.
Pour sa part, Ghassan Moukheiber, député du Metn, a rapporté qu'il s'était réuni lundi avec des représentants de tous les services de la prison centrale de Roumieh. « Les prisonniers n'observent pas uniquement une grève de la faim, ils vivent dans de mauvaises conditions et l'État a toujours fait fi de leurs droits humanitaires », a-t-il dit, soulignant la nécessité de réduire l'année carcérale de douze à neuf mois. « Cette revendication a été adoptée par la commission de l'Administration et de la Justice et est devenue un projet de loi, qui a été transféré à l'Assemblée nationale. Les prisonniers appellent aussi à la réduction de la peine carcérale selon la bonne conduite », a-t-il poursuivi. « Concernant la loi d'amnistie, les députés ne sont pas du même avis, mais nous parviendrons à un consensus, surtout que beaucoup de prisonniers ont été victimes d'injustice et ont payé des dizaines de fois leur dû à la société », a-t-il estimé.
« Il faut aussi penser malheureusement que tant qu'un nouveau gouvernement n'est pas formé, l'Assemblée nationale ne se réunira pas. Or ses réunions sont nécessaires à l'abrogation des lois », a noté M. Moukheiber.
Le rapporteur de la commission, Nawwar Sahili, a souligné qu'en « attendant la tenue d'une Assemblée nécessaire à la modification des textes relatifs notamment à la réduction de l'année carcérale et à l'amnistie, la justice pourrait commencer à œuvrer pour améliorer la situation des prisons, et ce en libérant les détenus accusés de divers délits et ayant déjà purgé trois ans de prison sans pour autant avoir été jugés ».
De son côté, le ministre de l'Intérieur a assuré qu'il tiendra ses promesses, soulignant que le député Ghassan Moukheiber s'est réuni lundi avec les prisonniers.
Évoquant le volet administratif, le ministre de l'Intérieur s'est penché sur le dossier de l'hospitalisation. « Désormais, huit médecins et une équipe médicale prendront en charge la situation à la prison centrale de Roumieh. Les prix des repas que les parents des prisonniers estiment élevés sera dès demain discuté avec le chef de la gendarmerie », a-t-il dit.
« Concernant les familles des prisonniers, il faut qu'elles soient mieux traitées. Dans ce cadre, un bureau de plaintes vient d'être mis en place. Il est attaché directement au ministre de l'Intérieur », a souligné M. Baroud. Le ministre s'est aussi penché sur l'utilisation des téléphones portables en prison, notant que « des lignes fixes viennent d'être installées à Roumieh ; elles permettront à tous les prisonniers de communiquer avec leurs familles ». « Nous œuvrons également à la restauration des bâtiments de la prison, saccagés lors de la dernière mutinerie. Nous étudions aussi la possibilité de creuser des puits artésiens et d'utiliser l'énergie solaire afin de permettre aux prisonniers de prendre leur douche avec de l'eau chaude », a-t-il ajouté.
Pour sa part, Ghassan Moukheiber, député du Metn, a rapporté qu'il s'était réuni lundi avec des représentants de tous les services de la prison centrale de Roumieh. « Les prisonniers n'observent pas uniquement une grève de la faim, ils vivent dans de mauvaises conditions et l'État a toujours fait fi de leurs droits humanitaires », a-t-il dit, soulignant la nécessité de réduire l'année carcérale de douze à neuf mois. « Cette revendication a été adoptée par la commission de l'Administration et de la Justice et est devenue un projet de loi, qui a été transféré à l'Assemblée nationale. Les prisonniers appellent aussi à la réduction de la peine carcérale selon la bonne conduite », a-t-il poursuivi. « Concernant la loi d'amnistie, les députés ne sont pas du même avis, mais nous parviendrons à un consensus, surtout que beaucoup de prisonniers ont été victimes d'injustice et ont payé des dizaines de fois leur dû à la société », a-t-il estimé.
« Il faut aussi penser malheureusement que tant qu'un nouveau gouvernement n'est pas formé, l'Assemblée nationale ne se réunira pas. Or ses réunions sont nécessaires à l'abrogation des lois », a noté M. Moukheiber.
Le rapporteur de la commission, Nawwar Sahili, a souligné qu'en « attendant la tenue d'une Assemblée nécessaire à la modification des textes relatifs notamment à la réduction de l'année carcérale et à l'amnistie, la justice pourrait commencer à œuvrer pour améliorer la situation des prisons, et ce en libérant les détenus accusés de divers délits et ayant déjà purgé trois ans de prison sans pour autant avoir été jugés ».
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