Le général Rifi, hier, en compagnie de Mme Eicchorst.
SÉCURITÉ
Le représentant du secrétaire général des Nations unies au Liban Michael Williams, ainsi que la présidente de la Délégation européenne à Beyrouth, Angelina Eichhorst, ont publié hier un communiqué conjoint dans lequel ils ont réclamé la libération immédiate des sept otages estoniens. Dans le communiqué, les deux représentants internationaux rappellent que les Estoniens sont venus au Liban en tant que touristes, sans la moindre mauvaise intention, et ajoutent qu'à partir d'hier cela fait deux mois qu'ils ont disparu, assurant que leur détention ne sert aucun objectif. Le communiqué rappelle que l'ONU et l'Union européenne ont suivi les opérations de recherche effectuées par les autorités libanaises, soulignant que l'enlèvement et le maintien en détention des sept touristes est une « violation flagrante des droits de l'homme ».
Le communiqué salue les efforts déployés par les autorités libanaises pour les retrouver et ajoute que leur maintien en détention rappelle « une page noire de l'histoire du Liban et risque de menacer la place du Liban au sein de la communauté internationale ». Le communiqué exige enfin une libération immédiate des otages et leur retour parmi les leurs sains et saufs, « car ils sont innocents ». Notons que Mme Angelina Eichhorst s'est entretenue hier avec le directeur des FSI, le général Achraf Rifi.
Le communiqué salue les efforts déployés par les autorités libanaises pour les retrouver et ajoute que leur maintien en détention rappelle « une page noire de l'histoire du Liban et risque de menacer la place du Liban au sein de la communauté internationale ». Le communiqué exige enfin une libération immédiate des otages et leur retour parmi les leurs sains et saufs, « car ils sont innocents ». Notons que Mme Angelina Eichhorst s'est entretenue hier avec le directeur des FSI, le général Achraf Rifi.
Sur le plan sécuritaire, les informations restent imprécises sur le sort des Estoniens. Toutefois, des sources sécuritaires libanaises ont confié à l'agence al-Markaziya que le lieu d'où a été envoyée la seconde vidéo des Estoniens, le 20 mai, a été déterminé. Il se situe en dehors du Liban, mais il est différent du premier lieu d'où a été envoyée la première cassette. Selon les sources sécuritaires, dévoiler cette information peut constituer un moyen de pression sur les preneurs des otages et les pousser à prendre une initiative positive en les libérant dans la Békaa, par exemple. Rappelons que les sept Estoniens qui étaient à vélo ont été enlevés le 23 mars, peu de temps après leur arrivée au Liban par la frontière de Masnaa. Les services de sécurité libanais ont aussitôt effectué une large mission de recherche et d'arrestations, mais sans parvenir à définir le lieu de détention des otages. Les auteurs de l'enlèvement ont envoyé un premier message à travers le site Internet Lebanonfiles et une organisation inconnue, Le mouvement de la nahda et de la réforme, a revendiqué l'opération. Le 6 mai, elle a envoyé un second message dans lequel elle a annoncé qu'elle comptait réclamer une rançon, mais rien de plus n'a été défini, si ce n'est que les Estoniens ont lancé un appel poignant à des responsables arabes et européens pour obtenir leur libération.
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