Selon des juristes qui suivent l’affaire de près, le TSL va annoncer sous peu de nouvelles mesures exécutoires. Relatives au lien établi entre l’assassinat du président Rafic Hariri, l’attentat dont a été victime Georges Haoui, et les tentatives, qui ont heureusement échoué, mais non sans causer de graves blessures, visant les anciens ministres Marwan Hamadé et Élias Murr. La commission d’enquête a cependant signifié à la journaliste May Chidiac qu’aucune association n’a pu être établie entre l’attentat du Saint-Georges et la bombe qui a failli lui coûter la vie, bombe dont les graves séquelles perdurent.
Ces observateurs avertis estiment que la connexion des dossiers Hariri-Haoui-Hamadé-Murr nécessite la promulgation de mandats d’arrêt contre de nouveaux inculpés. Sauf que, d’après ces sources, deux des quatre éléments déjà accusés seraient également impliqués dans l’assassinat de Haoui et les tentatives contre Hamadé et Murr. Cet ancien ministre déclare savoir qui a voulu le tuer, mais qu’il en ignore le mobile.
Toujours est-il que les enquêteurs internationaux poursuivent leur tâche à partir de leurs bureaux de Monteverde, sous une protection renforcée après la publication de l’acte d’accusation.
Le système retenu veut que le chargé du département de la défense auprès du TSL, François Roux, désigne quatre avocats pour représenter les quatre militants du Hezbollah. Pour la forme, le tribunal a prié le procureur libanais Saïd Mirza, qui l’a informé que les intéressés n’ont pu être retrouvés, de continuer à les faire rechercher. Ces avocats disposeront chacun d’une équipe d’auxiliaires. Ils agiront, évidemment, in absentia.
Et c’est par contumace que les inculpés seront jugés, le procès commençant en novembre. Sans atteinte à la stabilité-sécurité libanaise, du moment que l’acte d’accusation ne l’a pas affectée, contrairement aux craintes de certains.
Il se produit bien des incidents, disons isolés, au Akkar ou ailleurs. On lit aussi quelques messages, comme ces grenades ou bombes caduques laissées à Barbara ou dans le cours à sec du fleuve de Beyrouth. Mais selon des professionnels, nul n’a envie de troubler pour de bon la scène sécuritaire libanaise. Et nul n’en aurait vraiment les moyens, car il ne pourrait y avoir de désordres graves que sur ordre, couverture et soutien de l’étranger. Trop occupé, et préoccupé, pour le moment par ses propres problèmes...
Mais le bras de fer relatif au TSL ne cesse pas pour autant. Des opposants assurent que des capitales occidentales vont se mettre en branle. Suivies sans doute par l’Union européenne. Pour condamner le déni du Hezbollah qui constitue à leurs yeux un défi, et une offense, à la communauté internationale, à sa légalité comme à ses volontés. De plus, nécessité et prévention obligent, ces capitales ne peuvent rester les bras croisés devant un crime de terrorisme. Elles ne peuvent pas non plus admettre que le Hezbollah sanctifie les coupables présumés, et bafoue de la sorte les hautes valeurs religieuses, européennes ou autres.
Mais la réaction du Vieux Continent aurait quelle portée au juste ? Selon les sources citées, il y aurait d’abord une adoption de la qualification US qui classe le Hezbollah comme organisation terroriste. Partant de là, l’Europe s’interdirait de traiter avec le Hezb, d’avoir encore des contacts avec ses cadres. Voulant rester objective, elle fait savoir que le Hezbollah a encore le temps de se rattraper. En décidant de coopérer avec le TSL. Des diplomates accrédités à Beyrouth confirment que face au terrorisme, leurs gouvernements ne peuvent jamais avoir qu’une position tout à faire claire de lutte à outrance. C’est là une ligne rouge. La crainte des ripostes explique que des instructions précises de prudence et de vigilance de tous les instants ont été récemment données aux ambassades occidentales ayant pignon sur rue au Liban. À leur tour, elles ont prié leurs ressortissants de passage dans notre pays, ou qui y sont installés, de garder le contact avec elles. Et de leur signaler tout ce qui leur paraîtrait sortir de l’habituel.
Ces observateurs avertis estiment que la connexion des dossiers Hariri-Haoui-Hamadé-Murr nécessite la promulgation de mandats d’arrêt contre de nouveaux inculpés. Sauf que, d’après ces sources, deux des quatre éléments déjà accusés seraient également impliqués dans l’assassinat de Haoui et les tentatives contre Hamadé et Murr. Cet ancien ministre déclare savoir qui a voulu le tuer, mais qu’il en ignore le mobile.
Toujours est-il que les enquêteurs internationaux poursuivent leur tâche à partir de leurs bureaux de Monteverde, sous une protection renforcée après la publication de l’acte d’accusation.
Le système retenu veut que le chargé du département de la défense auprès du TSL, François Roux, désigne quatre avocats pour représenter les quatre militants du Hezbollah. Pour la forme, le tribunal a prié le procureur libanais Saïd Mirza, qui l’a informé que les intéressés n’ont pu être retrouvés, de continuer à les faire rechercher. Ces avocats disposeront chacun d’une équipe d’auxiliaires. Ils agiront, évidemment, in absentia.
Et c’est par contumace que les inculpés seront jugés, le procès commençant en novembre. Sans atteinte à la stabilité-sécurité libanaise, du moment que l’acte d’accusation ne l’a pas affectée, contrairement aux craintes de certains.
Il se produit bien des incidents, disons isolés, au Akkar ou ailleurs. On lit aussi quelques messages, comme ces grenades ou bombes caduques laissées à Barbara ou dans le cours à sec du fleuve de Beyrouth. Mais selon des professionnels, nul n’a envie de troubler pour de bon la scène sécuritaire libanaise. Et nul n’en aurait vraiment les moyens, car il ne pourrait y avoir de désordres graves que sur ordre, couverture et soutien de l’étranger. Trop occupé, et préoccupé, pour le moment par ses propres problèmes...
Mais le bras de fer relatif au TSL ne cesse pas pour autant. Des opposants assurent que des capitales occidentales vont se mettre en branle. Suivies sans doute par l’Union européenne. Pour condamner le déni du Hezbollah qui constitue à leurs yeux un défi, et une offense, à la communauté internationale, à sa légalité comme à ses volontés. De plus, nécessité et prévention obligent, ces capitales ne peuvent rester les bras croisés devant un crime de terrorisme. Elles ne peuvent pas non plus admettre que le Hezbollah sanctifie les coupables présumés, et bafoue de la sorte les hautes valeurs religieuses, européennes ou autres.
Mais la réaction du Vieux Continent aurait quelle portée au juste ? Selon les sources citées, il y aurait d’abord une adoption de la qualification US qui classe le Hezbollah comme organisation terroriste. Partant de là, l’Europe s’interdirait de traiter avec le Hezb, d’avoir encore des contacts avec ses cadres. Voulant rester objective, elle fait savoir que le Hezbollah a encore le temps de se rattraper. En décidant de coopérer avec le TSL. Des diplomates accrédités à Beyrouth confirment que face au terrorisme, leurs gouvernements ne peuvent jamais avoir qu’une position tout à faire claire de lutte à outrance. C’est là une ligne rouge. La crainte des ripostes explique que des instructions précises de prudence et de vigilance de tous les instants ont été récemment données aux ambassades occidentales ayant pignon sur rue au Liban. À leur tour, elles ont prié leurs ressortissants de passage dans notre pays, ou qui y sont installés, de garder le contact avec elles. Et de leur signaler tout ce qui leur paraîtrait sortir de l’habituel.
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