Pour la commémoration de la Journée de Jérusalem, le Hezbollah a choisi d’organiser un grand meeting dans le village frontalier de Maroun el-Rass. Devant des milliers de personnes, Hassan Nasrallah a réaffirmé son appui à l’équation « armée-peuple-résistance ». Il a en outre défendu le régime syrien et affirmé aussi que le développement dans les régions va dans le sens de la résistance, concluant : « Nous irons bientôt prier à Jérusalem. »
Le secrétaire général du Hezbollah a commencé son discours en insistant sur le symbolisme du lieu, Maroun el-Rass, qui a été le théâtre d’un « affrontement héroïque » pendant la guerre de 2006 et qui le 15 mai a permis à des centaines de Palestiniens d’exprimer leur attachement à leur terre, alors que les soldats israéliens ont tiré sur la marche pacifique. Hassan Nasrallah a précisé que « les États-Unis, leurs alliés et leurs agents cherchent à faire oublier ce rendez-vous annuel pour en finir avec la cause palestinienne » et que c’est l’une des raisons pour lesquelles le Hezbollah continue à le commémorer chaque année. Il a affirmé que « Jérusalem et la Palestine font partie de notre civilisation, de notre lutte, de nos valeurs, de nos prières et de notre jeûne ». Il a ensuite évoqué les développements en Palestine, en Égypte, en Libye, en Syrie et au Liban.
Concernant la Palestine, il a précisé que pour lui, elle est un droit et qu’elle « s’étend de la mer au fleuve », précisant toutefois que le fait d’accepter un État palestinien dans les frontières de 1967 est une affaire palestinienne. Il a critiqué au passage la proposition formulée par Mouammar Kadhafi de transformer le nom de Palestine pour qu’il devienne « Isratine ». Il a aussi demandé aux Arabes et aux musulmans de cesser de chercher des solutions à « des problèmes issus de l’occupation israélienne de la Palestine », pour aller à leur cause et tenter ainsi d’éliminer l’occupation, comme l’a fait le Liban. Il ajouté que la dernière opération à Eilat a montré la fragilité de l’entité sioniste. Il a aussi appelé le monde arabo-musulman à renforcer les derniers développements qui vont, selon lui, dans le sens de la résistance.
Au sujet de l’Égypte, Hassan Nasrallah a affirmé que si le régime de Hosni Moubarak était encore en place, « il se serait empressé de faire assumer la responsabilité de l’opération d’Eilat aux Palestiniens », déversant sa colère contre eux. Alors qu’actuellement, des Égyptiens font depuis des jours un sit-in devant l’ambassade d’Israël au Caire, appelant leur commandement à être ferme face à l’État hébreu. Il s’agit, selon lui, d’un changement stratégique. « Au point qu’Israël a renoncé à mener une opération militaire contre Gaza, pour, selon les termes de ses dirigeants, ne pas mettre en cause ses relations avec l’Égypte », a-t-il souligné.
Abordant le dossier libyen, le secrétaire général du Hezbollah a estimé qu’un des « graves crimes du régime de Kadhafi contre la Palestine a été la disparition de l’imam Moussa Sadr et de ses compagnons, car ce dernier était un grand défenseur de la résistance contre Israël et s’il était là depuis 1978, il y aurait eu de grands changements en faveur de la résistance et de la Palestine ». Un des autres grands crimes de Kadhafi, selon Hassan Nasrallah, « a été d’éloigner la Libye du monde arabe et de la Palestine ». Il a précisé qu’il attendait des « frères libyens des éclaircissements sur la disparition de l’imam Sadr ». Il a aussi estimé qu’ils étaient face à de grandes responsabilités sur le plan de la sécurité et de la reconstruction, mais, selon lui, « la plus importante des échéances auxquelles ils doivent faire face reste l’affirmation de leur indépendance face à l’invasion américaine ».
Le secrétaire général du Hezbollah a ensuite évoqué le dossier syrien, plaidant la cause du président Bachar el-Assad, « qui a deux grands mérites : son attachement aux droits arabes et à la Palestine en particulier, en dépit des pressions étrangères incessantes et son appui à la résistance au Liban et en Palestine ».
« S’il avait faibli dans l’un ou l’autre de ces domaines, la situation de la région aurait été différente, la cause palestinienne liquidée et le compromis réalisé aux dépens des droits arabes », a-t-il dit. Le maintien en place de ce régime est donc « essentiel » à ses yeux, même s’il reconnaît en parallèle l’urgence de procéder à des réformes. « Tous ceux qui se disent amis de la Syrie, a déclaré Hassan Nasrallah, doivent œuvrer pour le dialogue et le calme dans ce pays. Toute autre attitude constitue un danger pour la Syrie et pour l’ensemble de la région. Ceux qui appellent à une intervention de l’OTAN ou qui incitent à la discorde confessionnelle et prônent la guerre civile veulent en réalité la destruction de la Syrie. »
La force de la Syrie a toujours été, selon lui, le fort sentiment national de ses fils. « Il faut donc préserver ce sentiment, car ils veulent que la Syrie, comme le Liban, soit toujours au bord de la division et de la guerre civile, qui est fomentée de l’extérieur. Certaines parties veulent partager la Syrie pour réaliser le fameux projet du nouveau Moyen-Orient que nous avons déchiré en 2006 au Liban et en 2008 à Gaza », a-t-il ajouté.
Hassan Nasrallah a encore estimé que les réformes démocratiques « sont le dernier souci des Américains, qui appuient l’une des dernières dictatures du monde », qu’il a toutefois refusé de nommer. Il a épinglé au passage les parties libanaises qui, selon lui, cherchent à aiguiser les tensions confessionnelles en Syrie, ajoutant que si leur projet se réalise, « ils disparaîtront car des développements dramatiques en Syrie auront des répercussions dans l’ensemble de la région ». Il a encore déclaré que les réformes constitutionnelles ne peuvent se faire que dans un climat de calme et de confiance.
Le secrétaire général du parti chiite a finalement abordé le dossier local, rappelant qu’au Liban, il y avait traditionnellement une crainte de voir les conflits régionaux se résoudre aux dépens du pays du Cèdre, tout comme on avait pris l’habitude de dire que tout incident, toute crise régionale ou interne à Israël se traduisait par des problèmes au Liban. « Ce n’est plus le cas aujourd’hui, a-t-il ajouté en martelant : le Liban n’est plus et ne sera plus le maillon faible de la région. » Avant, a-t-il expliqué, on craignait l’implantation des Palestiniens au Liban. Mais depuis la marche pacifique du 15 mai à Maroun el-Rass, les « Palestiniens ont montré dans le sang leur attachement à leur terre ». Selon lui, « même si certains Libanais complotent dans ce sens, ils n’atteindront pas leur objectif, le Liban officiel et les Palestiniens eux-mêmes rejetant l’implantation ». De même, a-t-il poursuivi, depuis 2006, Israël ne peut plus lancer des agressions contre le Liban « puisqu’il est coincé à l’intérieur ». Cette situation nouvelle est due, selon lui, à l’équation « armée-peuple-résistance, qui a été écrite dans le sang et les sacrifices ».
Hassan Nasrallah a insisté sur le fait que la responsabilité des Libanais est de préserver cette équation, « dans l’intérêt du Liban et de la Palestine ». Il a accusé l’Occident de travailler pour défaire cette équation en suscitant une discorde entre l’armée et la résistance et entre la résistance et son peuple. « Après l’échec des tentatives militaires, a précisé Nasrallah, ce fut le tour des accusations, dont la dernière en date est celle du Tribunal spécial ». Il a ainsi rappelé que chaque jour qui passe donne une nouvelle preuve de la politisation du TSL, que ce soit à travers l’accusation portée d’abord contre la Syrie et les quatre généraux et maintenant contre le Hezbollah. Il a aussi évoqué les deux conférences de presse tenues au cours de la semaine écoulée pour disséquer l’acte d’accusation et ses faiblesses ainsi que le refus d’examiner le moindre indice mettant en cause Israël. Il a aussi précisé qu’en tenant ces propos, il ne cherche pas à convaincre les États-Unis, le procureur Bellemare, le juge Cassese ou le juge Fransen. Il s’adresse à l’opinion publique, en misant, a-t-il dit, « sur sa raison, sa logique et son appui à la résistance ». Il a aussi affirmé que le TSL et tout ce qui émane de lui « n’ont aucune valeur pour le Hezbollah », assurant que « justice sera rendue aux frères diffamés et injustement accusés ».
Évoquant l’armée, il a rappelé que les précédents gouvernements n’ont jamais œuvré en faveur de son équipement et de son armement. Israël, mais aussi certaines parties locales « font le tour du monde pour empêcher son armement ». Il a affirmé que l’armée est l’institution garante de l’unité et de la souveraineté. Il s’est ensuite demandé dans l’intérêt de qui « certains appellent à la rébellion des officiers d’une certaine région ». Il a aussi rappelé que ce n’est pas un seul courant qui attaque l’armée, d’autres l’ont même combattu, même si aujourd’hui, ils tiennent un discours différent...
Le dirigeant chiite a ensuite parlé du peuple et de l’incitation à la dissension confessionnelle, affirmant qu’elle a pour objectif de « détruire le tissu social interne ». Il a déploré le fait que tout au Liban est confessionnalisé et que le plus petit incident prend une dimension confessionnelle. Il a aussi déclaré que les slogans brandis par la révolution du Cèdre comme l’indépendance et la souveraineté étaient creux et qu’en réalité « c’est Feltman et l‘ambassadeur de France qui menaient cette révolution », allant même jusqu’à dire que les Libanais allaient se plaindre les uns des autres chez eux. « Quiconque incite contre la résistance et l’armée et tient un langage confessionnel sert les intérêts d’Israël, qu’il en soit conscient ou non », a lancé Hassan Nasrallah. Car, selon lui, c’est cette équation qui fait du Liban un élément important de l’équation régionale et qu’il faut la protéger. Il a enfin conclu son discours en affirmant aux présents qu’ils « respireront un jour l’air de la Palestine, non pas à partir de la frontière libanaise, mais en Palestinien même et iront prier à Jérusalem ».
Le secrétaire général du Hezbollah a commencé son discours en insistant sur le symbolisme du lieu, Maroun el-Rass, qui a été le théâtre d’un « affrontement héroïque » pendant la guerre de 2006 et qui le 15 mai a permis à des centaines de Palestiniens d’exprimer leur attachement à leur terre, alors que les soldats israéliens ont tiré sur la marche pacifique. Hassan Nasrallah a précisé que « les États-Unis, leurs alliés et leurs agents cherchent à faire oublier ce rendez-vous annuel pour en finir avec la cause palestinienne » et que c’est l’une des raisons pour lesquelles le Hezbollah continue à le commémorer chaque année. Il a affirmé que « Jérusalem et la Palestine font partie de notre civilisation, de notre lutte, de nos valeurs, de nos prières et de notre jeûne ». Il a ensuite évoqué les développements en Palestine, en Égypte, en Libye, en Syrie et au Liban.
Concernant la Palestine, il a précisé que pour lui, elle est un droit et qu’elle « s’étend de la mer au fleuve », précisant toutefois que le fait d’accepter un État palestinien dans les frontières de 1967 est une affaire palestinienne. Il a critiqué au passage la proposition formulée par Mouammar Kadhafi de transformer le nom de Palestine pour qu’il devienne « Isratine ». Il a aussi demandé aux Arabes et aux musulmans de cesser de chercher des solutions à « des problèmes issus de l’occupation israélienne de la Palestine », pour aller à leur cause et tenter ainsi d’éliminer l’occupation, comme l’a fait le Liban. Il ajouté que la dernière opération à Eilat a montré la fragilité de l’entité sioniste. Il a aussi appelé le monde arabo-musulman à renforcer les derniers développements qui vont, selon lui, dans le sens de la résistance.
Au sujet de l’Égypte, Hassan Nasrallah a affirmé que si le régime de Hosni Moubarak était encore en place, « il se serait empressé de faire assumer la responsabilité de l’opération d’Eilat aux Palestiniens », déversant sa colère contre eux. Alors qu’actuellement, des Égyptiens font depuis des jours un sit-in devant l’ambassade d’Israël au Caire, appelant leur commandement à être ferme face à l’État hébreu. Il s’agit, selon lui, d’un changement stratégique. « Au point qu’Israël a renoncé à mener une opération militaire contre Gaza, pour, selon les termes de ses dirigeants, ne pas mettre en cause ses relations avec l’Égypte », a-t-il souligné.
Abordant le dossier libyen, le secrétaire général du Hezbollah a estimé qu’un des « graves crimes du régime de Kadhafi contre la Palestine a été la disparition de l’imam Moussa Sadr et de ses compagnons, car ce dernier était un grand défenseur de la résistance contre Israël et s’il était là depuis 1978, il y aurait eu de grands changements en faveur de la résistance et de la Palestine ». Un des autres grands crimes de Kadhafi, selon Hassan Nasrallah, « a été d’éloigner la Libye du monde arabe et de la Palestine ». Il a précisé qu’il attendait des « frères libyens des éclaircissements sur la disparition de l’imam Sadr ». Il a aussi estimé qu’ils étaient face à de grandes responsabilités sur le plan de la sécurité et de la reconstruction, mais, selon lui, « la plus importante des échéances auxquelles ils doivent faire face reste l’affirmation de leur indépendance face à l’invasion américaine ».
Le secrétaire général du Hezbollah a ensuite évoqué le dossier syrien, plaidant la cause du président Bachar el-Assad, « qui a deux grands mérites : son attachement aux droits arabes et à la Palestine en particulier, en dépit des pressions étrangères incessantes et son appui à la résistance au Liban et en Palestine ».
« S’il avait faibli dans l’un ou l’autre de ces domaines, la situation de la région aurait été différente, la cause palestinienne liquidée et le compromis réalisé aux dépens des droits arabes », a-t-il dit. Le maintien en place de ce régime est donc « essentiel » à ses yeux, même s’il reconnaît en parallèle l’urgence de procéder à des réformes. « Tous ceux qui se disent amis de la Syrie, a déclaré Hassan Nasrallah, doivent œuvrer pour le dialogue et le calme dans ce pays. Toute autre attitude constitue un danger pour la Syrie et pour l’ensemble de la région. Ceux qui appellent à une intervention de l’OTAN ou qui incitent à la discorde confessionnelle et prônent la guerre civile veulent en réalité la destruction de la Syrie. »
La force de la Syrie a toujours été, selon lui, le fort sentiment national de ses fils. « Il faut donc préserver ce sentiment, car ils veulent que la Syrie, comme le Liban, soit toujours au bord de la division et de la guerre civile, qui est fomentée de l’extérieur. Certaines parties veulent partager la Syrie pour réaliser le fameux projet du nouveau Moyen-Orient que nous avons déchiré en 2006 au Liban et en 2008 à Gaza », a-t-il ajouté.
Hassan Nasrallah a encore estimé que les réformes démocratiques « sont le dernier souci des Américains, qui appuient l’une des dernières dictatures du monde », qu’il a toutefois refusé de nommer. Il a épinglé au passage les parties libanaises qui, selon lui, cherchent à aiguiser les tensions confessionnelles en Syrie, ajoutant que si leur projet se réalise, « ils disparaîtront car des développements dramatiques en Syrie auront des répercussions dans l’ensemble de la région ». Il a encore déclaré que les réformes constitutionnelles ne peuvent se faire que dans un climat de calme et de confiance.
Le secrétaire général du parti chiite a finalement abordé le dossier local, rappelant qu’au Liban, il y avait traditionnellement une crainte de voir les conflits régionaux se résoudre aux dépens du pays du Cèdre, tout comme on avait pris l’habitude de dire que tout incident, toute crise régionale ou interne à Israël se traduisait par des problèmes au Liban. « Ce n’est plus le cas aujourd’hui, a-t-il ajouté en martelant : le Liban n’est plus et ne sera plus le maillon faible de la région. » Avant, a-t-il expliqué, on craignait l’implantation des Palestiniens au Liban. Mais depuis la marche pacifique du 15 mai à Maroun el-Rass, les « Palestiniens ont montré dans le sang leur attachement à leur terre ». Selon lui, « même si certains Libanais complotent dans ce sens, ils n’atteindront pas leur objectif, le Liban officiel et les Palestiniens eux-mêmes rejetant l’implantation ». De même, a-t-il poursuivi, depuis 2006, Israël ne peut plus lancer des agressions contre le Liban « puisqu’il est coincé à l’intérieur ». Cette situation nouvelle est due, selon lui, à l’équation « armée-peuple-résistance, qui a été écrite dans le sang et les sacrifices ».
Hassan Nasrallah a insisté sur le fait que la responsabilité des Libanais est de préserver cette équation, « dans l’intérêt du Liban et de la Palestine ». Il a accusé l’Occident de travailler pour défaire cette équation en suscitant une discorde entre l’armée et la résistance et entre la résistance et son peuple. « Après l’échec des tentatives militaires, a précisé Nasrallah, ce fut le tour des accusations, dont la dernière en date est celle du Tribunal spécial ». Il a ainsi rappelé que chaque jour qui passe donne une nouvelle preuve de la politisation du TSL, que ce soit à travers l’accusation portée d’abord contre la Syrie et les quatre généraux et maintenant contre le Hezbollah. Il a aussi évoqué les deux conférences de presse tenues au cours de la semaine écoulée pour disséquer l’acte d’accusation et ses faiblesses ainsi que le refus d’examiner le moindre indice mettant en cause Israël. Il a aussi précisé qu’en tenant ces propos, il ne cherche pas à convaincre les États-Unis, le procureur Bellemare, le juge Cassese ou le juge Fransen. Il s’adresse à l’opinion publique, en misant, a-t-il dit, « sur sa raison, sa logique et son appui à la résistance ». Il a aussi affirmé que le TSL et tout ce qui émane de lui « n’ont aucune valeur pour le Hezbollah », assurant que « justice sera rendue aux frères diffamés et injustement accusés ».
Évoquant l’armée, il a rappelé que les précédents gouvernements n’ont jamais œuvré en faveur de son équipement et de son armement. Israël, mais aussi certaines parties locales « font le tour du monde pour empêcher son armement ». Il a affirmé que l’armée est l’institution garante de l’unité et de la souveraineté. Il s’est ensuite demandé dans l’intérêt de qui « certains appellent à la rébellion des officiers d’une certaine région ». Il a aussi rappelé que ce n’est pas un seul courant qui attaque l’armée, d’autres l’ont même combattu, même si aujourd’hui, ils tiennent un discours différent...
Le dirigeant chiite a ensuite parlé du peuple et de l’incitation à la dissension confessionnelle, affirmant qu’elle a pour objectif de « détruire le tissu social interne ». Il a déploré le fait que tout au Liban est confessionnalisé et que le plus petit incident prend une dimension confessionnelle. Il a aussi déclaré que les slogans brandis par la révolution du Cèdre comme l’indépendance et la souveraineté étaient creux et qu’en réalité « c’est Feltman et l‘ambassadeur de France qui menaient cette révolution », allant même jusqu’à dire que les Libanais allaient se plaindre les uns des autres chez eux. « Quiconque incite contre la résistance et l’armée et tient un langage confessionnel sert les intérêts d’Israël, qu’il en soit conscient ou non », a lancé Hassan Nasrallah. Car, selon lui, c’est cette équation qui fait du Liban un élément important de l’équation régionale et qu’il faut la protéger. Il a enfin conclu son discours en affirmant aux présents qu’ils « respireront un jour l’air de la Palestine, non pas à partir de la frontière libanaise, mais en Palestinien même et iront prier à Jérusalem ».
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