L’ancien Premier ministre Saad Hariri a accusé hier l’Iran de chercher à entraver la justice internationale, à la suite de propos négatifs tenus par le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères au sujet du Tribunal spécial pour le Liban (TSL).
« Nous pensons que les informations au sujet de Rafic Hariri et de son tribunal entrent dans le cadre d’une campagne internationale calomnieuse et visent des objectifs politiques », avait déclaré le porte-parole plus tôt dans la journée. Il a accusé l’Occident de chercher à « montrer que l’Iran est impliqué dans cette affaire ».
Les déclarations iraniennes survenaient au lendemain d’informations publiées par la revue allemande Der Spiegel, selon lesquelles le TSL enquêterait sur l’implication de l’Iran dans l’attentat contre Rafic Hariri.
Dans un communiqué publié hier soir, Saad Hariri a estimé que « la position du ministère iranien des Affaires étrangères est la copie conforme des prises de position répétées du Hezbollah et de son secrétaire général. Elle s’inscrit dans le cadre d’une politique délibérée visant à contourner le TSL et empêcher la justice d’aboutir ».
« Le TSL prend sa valeur légale de la volonté de la communauté internationale qui a adopté au Conseil de sécurité une résolution visant à affronter le crime politique organisé au Liban. Cette communauté internationale a pris l’engagement de se conformer à des processus judiciaires complets afin de rendre la justice. Or ces processus semblent être en contradiction avec les objectifs politiques de l’État iranien et de ses alliés dans la région », ajoute M. Hariri.
« L’Iran agit à la lumière des accusations politiques et médiatiques qui lui sont adressées », dit-il, mais aussi « sur la base de la responsabilité qu’il assume en couvrant les assassinats politiques ». « Un tel comportement ne reflète ni sagesse ni attitude responsable à cet égard », souligne-t-il.
« Nul au monde n’ignore l’étendue des relations entre le Hezbollah et l’Iran. La position iranienne sur le TSL constitue un nouvel exemple de l’état d’osmose et de complémentarité entre les deux parties, une réalité qui, nous l’espérons malgré tout, n’a pas atteint le stade d’une participation (de l’Iran) à l’accueil de personnes réclamées par la justice internationale », conclut-il.
Les déclarations iraniennes survenaient au lendemain d’informations publiées par la revue allemande Der Spiegel, selon lesquelles le TSL enquêterait sur l’implication de l’Iran dans l’attentat contre Rafic Hariri.
Dans un communiqué publié hier soir, Saad Hariri a estimé que « la position du ministère iranien des Affaires étrangères est la copie conforme des prises de position répétées du Hezbollah et de son secrétaire général. Elle s’inscrit dans le cadre d’une politique délibérée visant à contourner le TSL et empêcher la justice d’aboutir ».
« Le TSL prend sa valeur légale de la volonté de la communauté internationale qui a adopté au Conseil de sécurité une résolution visant à affronter le crime politique organisé au Liban. Cette communauté internationale a pris l’engagement de se conformer à des processus judiciaires complets afin de rendre la justice. Or ces processus semblent être en contradiction avec les objectifs politiques de l’État iranien et de ses alliés dans la région », ajoute M. Hariri.
« L’Iran agit à la lumière des accusations politiques et médiatiques qui lui sont adressées », dit-il, mais aussi « sur la base de la responsabilité qu’il assume en couvrant les assassinats politiques ». « Un tel comportement ne reflète ni sagesse ni attitude responsable à cet égard », souligne-t-il.
« Nul au monde n’ignore l’étendue des relations entre le Hezbollah et l’Iran. La position iranienne sur le TSL constitue un nouvel exemple de l’état d’osmose et de complémentarité entre les deux parties, une réalité qui, nous l’espérons malgré tout, n’a pas atteint le stade d’une participation (de l’Iran) à l’accueil de personnes réclamées par la justice internationale », conclut-il.
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