L’ancien Premier ministre, Fouad Siniora, a souligné la responsabilité du gouvernement quant à la nécessaire arrestation des quatre accusés dans l’affaire Hariri et a encouragé ces derniers à comparaître devant le tribunal.
S’exprimant hier devant ses visiteurs, en son bureau de Hlaliyé, dans le caza de Saïda, l’ancien Premier ministre, Fouad Siniora, n’a pas voulu commenter l’interview faite par le magazine américain Times à l’un des accusés dans l’affaire Hariri. « Il est clair que le gouvernement se doit de fournir des efforts pour que les quatre accusés dans l’affaire Hariri soient livrés à la justice, a déclaré M. Siniora. Nous avons entendu dire qu’un journaliste a pu interviewer l’un d’eux. Je ne peux pas commenter cette affaire, mais je ne peux que la lier aux propos selon lesquels il est hors de question que les quatre accusés se livrent, que ce soit dans un délai de 30 jours ou de 300 ans, au tribunal. En d’autres termes, certains font savoir, d’une manière ou d’une autre, qu’ils les défendent et les protègent », a souligné M. Siniora, déplorant un tel comportement.
M. Siniora a de nouveau mis l’accent sur le fait que des charges ont été retenues par le TSL « contre des individus qui ne représentent pas une communauté ». « Elles ne sont pas adressées à une communauté libanaise qui a trop de valeurs pour être accusée de quoi que ce soit, au même titre que n’importe quelle autre communauté dans le pays, a-t-il ajouté sur ce plan. Il n’y a pas de communautés assassines et de communautés victimes, mais des individus qui ont commis un crime et qui doivent être jugés », a-t-il encore insisté, en soulignant que ces derniers ont parfaitement la possibilité de se défendre, avant de rappeler toute la procédure mise en place par le TSL pour garantir une défense irréprochable des accusés. Aussi, a-t-il qualifié de « lamentables » les tentatives de protéger les accusés, sous prétexte que c’est toute une communauté qui est mise en cause, dans une allusion à peine voilée aux derniers propos du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah. « Cela doit être bien clair à ceux qui les protègent et qui les cachent : prétexter le rejet du tribunal pour les soustraire à la justice est en fait une confirmation des charges retenues contre eux. Je pense qu’ils feraient mieux de collaborer avec le TSL, parce que le contraire sera préjudiciable pour eux et pour personne d’autre », a encore souligné M. Siniora, en faisant état de « plusieurs exemples d’acquittement de personnes qui avaient été pourtant déférées devant des tribunaux internationaux à cause de soupçons qui pesaient sur elles ».
M. Siniora, qui a reçu le mufti de Saïda, cheikh Sélim Sousane, ainsi qu’une délégation du courant du Futur dans le caza, en plus de plusieurs délégations populaires, a abordé devant ses visiteurs les résultats de sa récente visite au Koweït et au Qatar, ainsi que la situation en Syrie.
Concernant sa tournée arabe, qu’il poursuit d’ailleurs, puisqu’il s’est rendu en fin d’après-midi à Abu Dhabi, l’ancien Premier ministre a expliqué qu’elle s’inscrit « dans le prolongement des relations fraternelles et amicales que nous avons pu établir avec les responsables des deux émirats ». Précisant qu’il a eu des entretiens avec les émirs et les chefs de la diplomatie des deux États, il a indiqué qu’il a passé en revue avec eux les événements dans la région, notamment en Syrie et en Libye, ainsi que la situation au Liban, après la formation du nouveau gouvernement et la publication de l’acte d’accusation dans l’affaire Hariri. Il a fait état de l’appui des responsables des deux émirats au Liban et de leur volonté de l’aider « à l’ombre de ce qu’il endure actuellement ». Il a souligné leur « appréciation des efforts fournis par l’opposition pour confirmer le caractère pacifique de toutes ses positions et de son attitude à l’égard du gouvernement et des démarches inopportunes qu’il entreprend ». Il a cependant rappelé que l’opposition s’est engagée à soutenir toute action appropriée que l’équipe Mikati mènera et à s’opposer à toutes celles qu’elle jugera inadéquates.
Concernant le soulèvement populaire en Syrie, il a rappelé la position du courant du Futur à ce sujet, précisant que l’opposition « ne veut que ce que le peuple syrien souhaite pour lui-même », et que c’est cette même position qui avait été adoptée lors des soulèvements en Tunisie, en Égypte et en Libye.
M. Siniora a de nouveau mis l’accent sur le fait que des charges ont été retenues par le TSL « contre des individus qui ne représentent pas une communauté ». « Elles ne sont pas adressées à une communauté libanaise qui a trop de valeurs pour être accusée de quoi que ce soit, au même titre que n’importe quelle autre communauté dans le pays, a-t-il ajouté sur ce plan. Il n’y a pas de communautés assassines et de communautés victimes, mais des individus qui ont commis un crime et qui doivent être jugés », a-t-il encore insisté, en soulignant que ces derniers ont parfaitement la possibilité de se défendre, avant de rappeler toute la procédure mise en place par le TSL pour garantir une défense irréprochable des accusés. Aussi, a-t-il qualifié de « lamentables » les tentatives de protéger les accusés, sous prétexte que c’est toute une communauté qui est mise en cause, dans une allusion à peine voilée aux derniers propos du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah. « Cela doit être bien clair à ceux qui les protègent et qui les cachent : prétexter le rejet du tribunal pour les soustraire à la justice est en fait une confirmation des charges retenues contre eux. Je pense qu’ils feraient mieux de collaborer avec le TSL, parce que le contraire sera préjudiciable pour eux et pour personne d’autre », a encore souligné M. Siniora, en faisant état de « plusieurs exemples d’acquittement de personnes qui avaient été pourtant déférées devant des tribunaux internationaux à cause de soupçons qui pesaient sur elles ».
M. Siniora, qui a reçu le mufti de Saïda, cheikh Sélim Sousane, ainsi qu’une délégation du courant du Futur dans le caza, en plus de plusieurs délégations populaires, a abordé devant ses visiteurs les résultats de sa récente visite au Koweït et au Qatar, ainsi que la situation en Syrie.
Concernant sa tournée arabe, qu’il poursuit d’ailleurs, puisqu’il s’est rendu en fin d’après-midi à Abu Dhabi, l’ancien Premier ministre a expliqué qu’elle s’inscrit « dans le prolongement des relations fraternelles et amicales que nous avons pu établir avec les responsables des deux émirats ». Précisant qu’il a eu des entretiens avec les émirs et les chefs de la diplomatie des deux États, il a indiqué qu’il a passé en revue avec eux les événements dans la région, notamment en Syrie et en Libye, ainsi que la situation au Liban, après la formation du nouveau gouvernement et la publication de l’acte d’accusation dans l’affaire Hariri. Il a fait état de l’appui des responsables des deux émirats au Liban et de leur volonté de l’aider « à l’ombre de ce qu’il endure actuellement ». Il a souligné leur « appréciation des efforts fournis par l’opposition pour confirmer le caractère pacifique de toutes ses positions et de son attitude à l’égard du gouvernement et des démarches inopportunes qu’il entreprend ». Il a cependant rappelé que l’opposition s’est engagée à soutenir toute action appropriée que l’équipe Mikati mènera et à s’opposer à toutes celles qu’elle jugera inadéquates.
Concernant le soulèvement populaire en Syrie, il a rappelé la position du courant du Futur à ce sujet, précisant que l’opposition « ne veut que ce que le peuple syrien souhaite pour lui-même », et que c’est cette même position qui avait été adoptée lors des soulèvements en Tunisie, en Égypte et en Libye.
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