Cet été qui tire à sa fin reste tendu, mais l’acte d’accusation numéro un, concernant les quatre hommes de main affiliés au Hezbollah, n’a pas provoqué le séisme que l’on pouvait craindre. Le numéro deux, le réquisitoire qui va concerner les commanditaires, risque d’être bien plus explosif. Pour une raison simple : il serait pratiquement impossible d’escamoter les inculpés potentiels, comme on a pu le faire avec les exécutants. Car il s’agirait de figures de proue trop connues.
Autre complication : le document, censé impliquer des parties qui ne seraient pas toutes libanaises, attendu en automne. À ce moment, les événements de Syrie pourraient avoir pris une tournure décisive. Ou encore auraient atteint un climat de violence, donc de perdition.
Inquiets, des pôles du 14 Mars se réunissent régulièrement, loin des feux de la rampe, pour étudier les moyens à mettre en œuvre afin d’affronter le problème qui s’annonce. Ils examinent en premier lieu ce qu’il conviendrait de faire, ou de dire, lorsque le procès des quatre, jugés par contumace, aura démarré. Mais ils se concentrent principalement sur la prochaine mise en cause des commanditaires présumés, et les révélations qu’elle devrait apporter.
En n’oubliant pas que ce fracassant pavé dans la mare ne manquerait pas de provoquer de sérieux remous au sein du cabinet Mikati. Autant qu’au-dehors. Il faut donc parer à toute éventualité, y compris, et surtout, sur le plan sécuritaire.
Dans ce cadre, l’intérêt national primant tout, il est évident que le 8 Mars doit lui aussi réfléchir pour prévenir toute dégradation sur le terrain. Plus globalement, la nouvelle majorité, qui inclut les centristes, est appelée à prendre une position modératrice unifiée.
Les souverainistes envisagent, pour leur part, de lancer une campagne médiatique, émaillée de conférences de presse avec distribution des rôles et des thèmes, ainsi que de meetings populaires. Pour la réaffirmation de la primauté combat pour la vérité ainsi que pour l’appui au TSL. Pour le rejet du chantage armé fondé sur l’échange entre la justice et la paix civile. Et pour faire en sorte de mettre en avant les voix chiites qui se démarquent du tandem Amal-Hezbollah, en soutenant la légalité internationale. Cela pour riposter au Hezb qui affirme que sa position reflète la volonté de toute sa communauté.
À les entendre, les pôles du 14 Mars n’hésiteraient pas à réclamer la démission du gouvernement s’il ne se résout pas à mettre fin à ses faux-fuyants. Pour certifier clairement son adhésion à la justice internationale, par une proclamation exigeant que tout soit mis en œuvre en vue de découvrir toute la vérité sur l’assassinat du président Rafic Hariri et de ses compagnons de destin. Et sur les autres attentats dont le TSL se saisit.
Ils ajoutent qu’ils prendraient également position contre Baabda s’il ne contribue pas à un tel ralliement à la cause de la vérité. Selon eux, le président Michel Sleiman devrait s’acquitter de ce devoir à travers le discours qu’il doit prononcer fin septembre devant l’Assemblée générale de l’ONU.
Plus avant, le 14 Mars projette une série de démarches à l’extérieur. Il veut réveiller les médias arabes ou occidentaux, les sensibiliser sur l’affaire, dépêcher des délégations de députés et de professionnels, relancer la Ligue ainsi que le Conseil de coopération du Golfe et toutes les capitales. En mettant l’accent sur le droit d’identifier les assassins de Hariri comme de tant d’autres patriotes, politiciens, militaires, policiers, religieux ou journalistes.
Pour eux, la bataille est fondamentale. Car de son issue dépend la possibilité de réaliser l’objectif de la révolution du Cèdre : un État libanais de droit fort, souverain, indépendant, garant du règne de la loi, maître du territoire et des armes.
Il reste que ces concertations devraient déboucher sur un congrès du 14 Mars débouchant sur une feuille de route, ponctuelle ou à terme, en vue de progresser sur le chemin de cet objectif.
Autre complication : le document, censé impliquer des parties qui ne seraient pas toutes libanaises, attendu en automne. À ce moment, les événements de Syrie pourraient avoir pris une tournure décisive. Ou encore auraient atteint un climat de violence, donc de perdition.
Inquiets, des pôles du 14 Mars se réunissent régulièrement, loin des feux de la rampe, pour étudier les moyens à mettre en œuvre afin d’affronter le problème qui s’annonce. Ils examinent en premier lieu ce qu’il conviendrait de faire, ou de dire, lorsque le procès des quatre, jugés par contumace, aura démarré. Mais ils se concentrent principalement sur la prochaine mise en cause des commanditaires présumés, et les révélations qu’elle devrait apporter.
En n’oubliant pas que ce fracassant pavé dans la mare ne manquerait pas de provoquer de sérieux remous au sein du cabinet Mikati. Autant qu’au-dehors. Il faut donc parer à toute éventualité, y compris, et surtout, sur le plan sécuritaire.
Dans ce cadre, l’intérêt national primant tout, il est évident que le 8 Mars doit lui aussi réfléchir pour prévenir toute dégradation sur le terrain. Plus globalement, la nouvelle majorité, qui inclut les centristes, est appelée à prendre une position modératrice unifiée.
Les souverainistes envisagent, pour leur part, de lancer une campagne médiatique, émaillée de conférences de presse avec distribution des rôles et des thèmes, ainsi que de meetings populaires. Pour la réaffirmation de la primauté combat pour la vérité ainsi que pour l’appui au TSL. Pour le rejet du chantage armé fondé sur l’échange entre la justice et la paix civile. Et pour faire en sorte de mettre en avant les voix chiites qui se démarquent du tandem Amal-Hezbollah, en soutenant la légalité internationale. Cela pour riposter au Hezb qui affirme que sa position reflète la volonté de toute sa communauté.
À les entendre, les pôles du 14 Mars n’hésiteraient pas à réclamer la démission du gouvernement s’il ne se résout pas à mettre fin à ses faux-fuyants. Pour certifier clairement son adhésion à la justice internationale, par une proclamation exigeant que tout soit mis en œuvre en vue de découvrir toute la vérité sur l’assassinat du président Rafic Hariri et de ses compagnons de destin. Et sur les autres attentats dont le TSL se saisit.
Ils ajoutent qu’ils prendraient également position contre Baabda s’il ne contribue pas à un tel ralliement à la cause de la vérité. Selon eux, le président Michel Sleiman devrait s’acquitter de ce devoir à travers le discours qu’il doit prononcer fin septembre devant l’Assemblée générale de l’ONU.
Plus avant, le 14 Mars projette une série de démarches à l’extérieur. Il veut réveiller les médias arabes ou occidentaux, les sensibiliser sur l’affaire, dépêcher des délégations de députés et de professionnels, relancer la Ligue ainsi que le Conseil de coopération du Golfe et toutes les capitales. En mettant l’accent sur le droit d’identifier les assassins de Hariri comme de tant d’autres patriotes, politiciens, militaires, policiers, religieux ou journalistes.
Pour eux, la bataille est fondamentale. Car de son issue dépend la possibilité de réaliser l’objectif de la révolution du Cèdre : un État libanais de droit fort, souverain, indépendant, garant du règne de la loi, maître du territoire et des armes.
Il reste que ces concertations devraient déboucher sur un congrès du 14 Mars débouchant sur une feuille de route, ponctuelle ou à terme, en vue de progresser sur le chemin de cet objectif.
No comments:
Post a Comment