Hassan Nasrallah a accusé le 14 Mars de vouloir « dynamiter le tissu humain et social au Liban » et de « paver la voie à des guerres civiles communautaires et sectaires afin d’y entraîner la résistance, de souiller son image et de lui porter un coup fatal ».
Le secrétaire général du Hezbollah, qui s’exprimait par écran interposé devant des parterres de partisanes aux quatre coins du pays, réunies pour l’iftar, a accusé la minorité de vouloir faire « pire que de salir la réputation » de son parti, assurant que le Hezb, « comme à chaque complot, vaincra ».
« Le Liban est un pays de communautés et de sectes. Tout, ici, prend une dimension confessionnelle, que ce soit l’achat d’un terrain pour la construction d’une école ou un incident sécuritaire. Aujourd’hui, on œuvre à détruire le lien entre les communautés et les amener à un paroxysme de haine mutuelle, là où il n’y a plus de place ni pour le dialogue ni pour la coopération. Aujourd’hui, on œuvre à faire exploser le pays : le Liban est visé dans sa totalité, et avec lui, cette résistance que parraine la majorité des Libanais », a-t-il martelé.
« La résistance est formée de chiites, ne serait-ce que par les contraintes géographiques, et eux, ils s’emploient en particulier à saper les relations chiito-sunnites, chiito-druzes et chiito-chrétiennes, à centupler les rancœurs et la haine », a poursuivi Hassan Nasrallah, en tenant à « prouver » ses propos.
Il a ainsi commencé par l’acte d’accusation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), rendu public hier, relevant que le tribunal n’a privilégié qu’une seule piste, « occultant totalement les preuves circonstancielles qui pourraient incriminer Israël. Je disais récemment que s’ils étaient intelligents, ils ne le publieraient pas, cet acte d’accusation. Ils l’ont fait et c’est très bien : les gens peuvent juger par eux-mêmes du manque de transparence, d’objectivité et de scientificité », a-t-il déclaré, qualifiant ce texte de « grande injustice, qui ne se base sur aucune preuve directe. La seule chose sur laquelle s’appuie l’enquête sont les communications téléphoniques et leurs coïncidences. Les quatre résistants sont victimes d’une calomnie », a-t-il souligné, refusant de se référer à eux en tant qu’« accusés ». Il a de nouveau évoqué « la capacité technique d’Israël de manipuler les données, de fabriquer des communications et même d’utiliser des numéros de personnes même à leur insu ».
Revenant ensuite sur les « efforts » destinés à rallumer tous les feux entre chiites et sunnites, il s’est arrêté sur l’explosion d’Antélias et a naturellement privilégié la querelle entre deux particuliers. Il a tiré à boulets rouges contre les responsables politiques du 14 Mars et ses médias, les accusant, « à cause de leur capacité à comploter », de « nuire au tourisme et à l’économie en premier lieu. Ils n’attendent jamais la moindre enquête, jamais le moindre procès et pointent l’index dès les premières minutes de chaque incident », a-t-il tonné, évoquant ensuite le problème de Lassa et jurant ses grands dieux que le conflit date de « quatre-vingts ans » et que c’est un simple « problème foncier » entre des habitants du village et l’Église maronite. Hassan Nasrallah s’est également moqué de rumeurs selon lesquelles le Hezb serait en train de déployer ses missiles dans la montagne druze, insistant sur un problème privé au sein d’une municipalité quelconque et une nouvelle tentative de la minorité de saper le tourisme...
« Il existe une faction au Liban, liée à un grand projet qui a échoué à tous les niveaux ; des gueules noires, des gueules aigries que nous avons vues le 14 août 2006 (NDLR : date de la fin de la guerre de juillet) » qui tiennent absolument à semer partout la discorde, a encore répété Hassan Nasrallah, appelant les Libanais à « ne pas croire tout ce que rapportent les médias », à « ne pas se précipiter » et à « vérifier » avant toute chose. « Nous allons faire échouer ce plan. Je suis optimiste. Nous réussirons parce qu’au sein de chaque communauté, une élite veille sur le Liban », a-t-il enchaîné, assurant en conclusion que tout ce qui se passe actuellement ne fait que décupler la « détermination » du Hezbollah à poursuivre sa mission.
« Le Liban est un pays de communautés et de sectes. Tout, ici, prend une dimension confessionnelle, que ce soit l’achat d’un terrain pour la construction d’une école ou un incident sécuritaire. Aujourd’hui, on œuvre à détruire le lien entre les communautés et les amener à un paroxysme de haine mutuelle, là où il n’y a plus de place ni pour le dialogue ni pour la coopération. Aujourd’hui, on œuvre à faire exploser le pays : le Liban est visé dans sa totalité, et avec lui, cette résistance que parraine la majorité des Libanais », a-t-il martelé.
« La résistance est formée de chiites, ne serait-ce que par les contraintes géographiques, et eux, ils s’emploient en particulier à saper les relations chiito-sunnites, chiito-druzes et chiito-chrétiennes, à centupler les rancœurs et la haine », a poursuivi Hassan Nasrallah, en tenant à « prouver » ses propos.
Il a ainsi commencé par l’acte d’accusation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), rendu public hier, relevant que le tribunal n’a privilégié qu’une seule piste, « occultant totalement les preuves circonstancielles qui pourraient incriminer Israël. Je disais récemment que s’ils étaient intelligents, ils ne le publieraient pas, cet acte d’accusation. Ils l’ont fait et c’est très bien : les gens peuvent juger par eux-mêmes du manque de transparence, d’objectivité et de scientificité », a-t-il déclaré, qualifiant ce texte de « grande injustice, qui ne se base sur aucune preuve directe. La seule chose sur laquelle s’appuie l’enquête sont les communications téléphoniques et leurs coïncidences. Les quatre résistants sont victimes d’une calomnie », a-t-il souligné, refusant de se référer à eux en tant qu’« accusés ». Il a de nouveau évoqué « la capacité technique d’Israël de manipuler les données, de fabriquer des communications et même d’utiliser des numéros de personnes même à leur insu ».
Revenant ensuite sur les « efforts » destinés à rallumer tous les feux entre chiites et sunnites, il s’est arrêté sur l’explosion d’Antélias et a naturellement privilégié la querelle entre deux particuliers. Il a tiré à boulets rouges contre les responsables politiques du 14 Mars et ses médias, les accusant, « à cause de leur capacité à comploter », de « nuire au tourisme et à l’économie en premier lieu. Ils n’attendent jamais la moindre enquête, jamais le moindre procès et pointent l’index dès les premières minutes de chaque incident », a-t-il tonné, évoquant ensuite le problème de Lassa et jurant ses grands dieux que le conflit date de « quatre-vingts ans » et que c’est un simple « problème foncier » entre des habitants du village et l’Église maronite. Hassan Nasrallah s’est également moqué de rumeurs selon lesquelles le Hezb serait en train de déployer ses missiles dans la montagne druze, insistant sur un problème privé au sein d’une municipalité quelconque et une nouvelle tentative de la minorité de saper le tourisme...
« Il existe une faction au Liban, liée à un grand projet qui a échoué à tous les niveaux ; des gueules noires, des gueules aigries que nous avons vues le 14 août 2006 (NDLR : date de la fin de la guerre de juillet) » qui tiennent absolument à semer partout la discorde, a encore répété Hassan Nasrallah, appelant les Libanais à « ne pas croire tout ce que rapportent les médias », à « ne pas se précipiter » et à « vérifier » avant toute chose. « Nous allons faire échouer ce plan. Je suis optimiste. Nous réussirons parce qu’au sein de chaque communauté, une élite veille sur le Liban », a-t-il enchaîné, assurant en conclusion que tout ce qui se passe actuellement ne fait que décupler la « détermination » du Hezbollah à poursuivre sa mission.
No comments:
Post a Comment