Le Canada craint d’éventuelles « représailles » du Hezbollah en riposte aux travaux du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), selon un document des services canadiens de renseignements dont des extraits ont été publiés hier par le journal La Presse.
Intitulé « Tribunal spécial pour le Liban : le Hezbollah aura-t-il recours à la violence en 2011 ? », le rapport, classé « secret » et partiellement caviardé, a été écrit en mars par le Centre intégré d’évaluation des menaces (CIEM), une branche des services de renseignements.
Le procureur du TSL, Daniel Bellemare, est canadien. Et une vingtaine de ses compatriotes travaillent aussi au tribunal spécial.
« De nombreux Libanais voient les travaux du TSL comme une enquête menée par des Canadiens, puisque le représentant le plus en vue du TSL, le procureur, est canadien », note le rapport des services canadiens.
Des enquêteurs, incluant un Canadien, s’étaient vu empêcher en octobre 2010 l’accès à des dossiers dans une clinique de la banlieue sud de Beyrouth, après une altercation violente avec des femmes, rappelle le rapport.
Le « Canada a des intérêts considérables au Liban » et la diaspora libanaise compte parmi elle des sympathisants du mouvement chiite libanais, inscrit sur la liste noire canadienne des organisations terroristes, souligne le rapport.
Même si les « instances dirigeantes du Hezbollah ont sciemment choisi de rester évasives » sur la réaction à adopter après le dépôt de l’inculpation, « celles-ci ont déclaré que le parti ne demeurerait pas passif... et ne livrerait aucun suspect », poursuit le rapport.
Le journaliste vedette de la chaîne publique canadienne CBC, Neil Macdonald, avait révélé en novembre 2010 que des enquêteurs de l’ONU et un officier libanais avaient découvert des preuves impliquant le Hezbollah dans l’assassinat de Rafic Hariri.
Les extraits du rapport des services canadiens de renseignements diffusés jeudi par le quotidien montréalais La Presse ne font pas état des noms du journaliste et de la chaîne publique, et donc d’éventuelles menaces contre eux.
Le procureur du TSL, Daniel Bellemare, est canadien. Et une vingtaine de ses compatriotes travaillent aussi au tribunal spécial.
« De nombreux Libanais voient les travaux du TSL comme une enquête menée par des Canadiens, puisque le représentant le plus en vue du TSL, le procureur, est canadien », note le rapport des services canadiens.
Des enquêteurs, incluant un Canadien, s’étaient vu empêcher en octobre 2010 l’accès à des dossiers dans une clinique de la banlieue sud de Beyrouth, après une altercation violente avec des femmes, rappelle le rapport.
Le « Canada a des intérêts considérables au Liban » et la diaspora libanaise compte parmi elle des sympathisants du mouvement chiite libanais, inscrit sur la liste noire canadienne des organisations terroristes, souligne le rapport.
Même si les « instances dirigeantes du Hezbollah ont sciemment choisi de rester évasives » sur la réaction à adopter après le dépôt de l’inculpation, « celles-ci ont déclaré que le parti ne demeurerait pas passif... et ne livrerait aucun suspect », poursuit le rapport.
Le journaliste vedette de la chaîne publique canadienne CBC, Neil Macdonald, avait révélé en novembre 2010 que des enquêteurs de l’ONU et un officier libanais avaient découvert des preuves impliquant le Hezbollah dans l’assassinat de Rafic Hariri.
Les extraits du rapport des services canadiens de renseignements diffusés jeudi par le quotidien montréalais La Presse ne font pas état des noms du journaliste et de la chaîne publique, et donc d’éventuelles menaces contre eux.
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