Le trombinoscope des cinq islamistes évadés samedi de la prison de Roumieh.
L’évasion de cinq prisonniers de Roumieh, dont il est confirmé que trois font partie du groupe islamiste radical Fateh el-Islam, suscite depuis samedi une mobilisation des autorités, tant politiques et judiciaires que sécuritaires, aboutissant à la capture d’un prisonnier jordanien et à la prise de mesures strictes contre certains des agents chargés de la sécurité de la prison.
Ainsi, le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, a demandé l’arrestation de deux officiers et de neuf gardiens, après qu’il eut passé la nuit dans la prison de Roumieh, assisté par les deux juges Sami Sader et Dani Zeenni, à enquêter dans les détails de l’opération de fuite, surnommée « la grande évasion » par nombre de médias électroniques. Cette nuitée des juges à Roumieh répond à la demande du ministre de la Justice Chakib Cortbawi, qui avait tenu à précipiter l’enquête, d’autant qu’aujourd’hui (lundi) est jour férié. La télévision al-Jadeed a évoqué de son côté, citant des sources de la prison, que deux officiers et dix agents ont été arrêtés et que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances de l’évasion. La chaîne télévisée a en outre fait état hier d’une « atmosphère calme devant la prison et ses environs, et peut-être un peu trop calme à cause du congé officiel aujourd’hui (...).
Par ailleurs, le commandement de l’armée a déclaré hier dans un communiqué que « les soldats de l’armée ont mené une large opération de recherche dans les différentes régions libanaises, avec l’aide de plusieurs hélicoptères, et sont parvenus à capturer le Jordanien Medhat Hassan Khalil Ahmad au Liban-Nord ». Ajoutant que « les soldats poursuivent leur travail de recherche pour arrêter les autres évadés et les remettre aux autorités compétentes ».
Ce communiqué est venu officialiser les informations publiées samedi dans nombre de médias. En effet, alors que les Forces de sécurité intérieure annonçaient dans un communiqué qu’un sixième homme qui tentait de fuir avait été interpellé dans l’enceinte de la prison et interrogé, un responsable des FSI a indiqué à l’AFP quelques heures plus tard que l’un des fuyards, le ressortissant mauritanien Medhat Hassan Khalil Ahmad, avait été capturé « à proximité du camp de réfugiés de Beddaoui » et que les recherches pour capturer les quatre autres se poursuivent. Selon le site électronique an-Nachra, cité par le quotidien an-Nahar, les services de sécurité de l’armée, déployés la nuit, seraient parvenus à capturer l’un des cinq évadés, dans une région du Liban-Nord.
L’évasion
Samedi, des membres du Fateh el-Islam, qui avaient participé aux combats meurtriers de Nahr el-Bared contre l’armée en 2007, s’étaient évadés de la prison de Roumieh, dans le nord-est de Beyrouth. « Cinq détenus se sont évadés du quartier D de la prison de Roumieh (quartier réservé aux coupables de crimes contre la sûreté de l’État), a annoncé une responsable de la sécurité à l’AFP sous le couvert de l’anonymat. Nous pensons que trois d’entre eux au moins appartiennent au Fateh el-Islam. » Il a précisé que des recherches étaient en cours, tandis que des images de la télévision ont montré la prison encerclée par l’armée et survolée par des hélicoptères. En même temps, la direction générale des Forces de sécurité intérieure n’a pas tardé à publier les photos des prisonniers recherchés, et qui sont, selon l’Agence nationale d’information (ANI, officielle) : le Mauritanien Medhat Hassan Khalil Ahmad (né en 1963), le Syrien Abdallah Saadeddine Chucri (né en 1984), le Syrien Abdel Aziz Ahmad el-Masri (né en 1985), le Koweïtien Mohammad Abdel Nasser Abdel Doussari (né en 1973), le Libanais Abdel Nasser Saïd Sanjar (né en 1971).
Pour fuir, les évadés avaient ouvert une brèche avec une scie (usant, selon certains médias, de sacs de sable apposés dans la prison pour isoler le son), avant de descendre le long de draps, utilisés comme une corde, et se sont mêlés aux visiteurs une fois débarrassés de leurs uniformes de détenus, selon un communiqué de la Sécurité intérieure.
L’incident survient en période de troubles sécuritaires, marquée notamment par l’explosion d’Antélias jeudi et la découverte samedi de quatre grenades non activées au bord du fleuve de Beyrouth.
Ainsi, le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, a demandé l’arrestation de deux officiers et de neuf gardiens, après qu’il eut passé la nuit dans la prison de Roumieh, assisté par les deux juges Sami Sader et Dani Zeenni, à enquêter dans les détails de l’opération de fuite, surnommée « la grande évasion » par nombre de médias électroniques. Cette nuitée des juges à Roumieh répond à la demande du ministre de la Justice Chakib Cortbawi, qui avait tenu à précipiter l’enquête, d’autant qu’aujourd’hui (lundi) est jour férié. La télévision al-Jadeed a évoqué de son côté, citant des sources de la prison, que deux officiers et dix agents ont été arrêtés et que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances de l’évasion. La chaîne télévisée a en outre fait état hier d’une « atmosphère calme devant la prison et ses environs, et peut-être un peu trop calme à cause du congé officiel aujourd’hui (...).
Par ailleurs, le commandement de l’armée a déclaré hier dans un communiqué que « les soldats de l’armée ont mené une large opération de recherche dans les différentes régions libanaises, avec l’aide de plusieurs hélicoptères, et sont parvenus à capturer le Jordanien Medhat Hassan Khalil Ahmad au Liban-Nord ». Ajoutant que « les soldats poursuivent leur travail de recherche pour arrêter les autres évadés et les remettre aux autorités compétentes ».
Ce communiqué est venu officialiser les informations publiées samedi dans nombre de médias. En effet, alors que les Forces de sécurité intérieure annonçaient dans un communiqué qu’un sixième homme qui tentait de fuir avait été interpellé dans l’enceinte de la prison et interrogé, un responsable des FSI a indiqué à l’AFP quelques heures plus tard que l’un des fuyards, le ressortissant mauritanien Medhat Hassan Khalil Ahmad, avait été capturé « à proximité du camp de réfugiés de Beddaoui » et que les recherches pour capturer les quatre autres se poursuivent. Selon le site électronique an-Nachra, cité par le quotidien an-Nahar, les services de sécurité de l’armée, déployés la nuit, seraient parvenus à capturer l’un des cinq évadés, dans une région du Liban-Nord.
L’évasion
Samedi, des membres du Fateh el-Islam, qui avaient participé aux combats meurtriers de Nahr el-Bared contre l’armée en 2007, s’étaient évadés de la prison de Roumieh, dans le nord-est de Beyrouth. « Cinq détenus se sont évadés du quartier D de la prison de Roumieh (quartier réservé aux coupables de crimes contre la sûreté de l’État), a annoncé une responsable de la sécurité à l’AFP sous le couvert de l’anonymat. Nous pensons que trois d’entre eux au moins appartiennent au Fateh el-Islam. » Il a précisé que des recherches étaient en cours, tandis que des images de la télévision ont montré la prison encerclée par l’armée et survolée par des hélicoptères. En même temps, la direction générale des Forces de sécurité intérieure n’a pas tardé à publier les photos des prisonniers recherchés, et qui sont, selon l’Agence nationale d’information (ANI, officielle) : le Mauritanien Medhat Hassan Khalil Ahmad (né en 1963), le Syrien Abdallah Saadeddine Chucri (né en 1984), le Syrien Abdel Aziz Ahmad el-Masri (né en 1985), le Koweïtien Mohammad Abdel Nasser Abdel Doussari (né en 1973), le Libanais Abdel Nasser Saïd Sanjar (né en 1971).
Pour fuir, les évadés avaient ouvert une brèche avec une scie (usant, selon certains médias, de sacs de sable apposés dans la prison pour isoler le son), avant de descendre le long de draps, utilisés comme une corde, et se sont mêlés aux visiteurs une fois débarrassés de leurs uniformes de détenus, selon un communiqué de la Sécurité intérieure.
L’incident survient en période de troubles sécuritaires, marquée notamment par l’explosion d’Antélias jeudi et la découverte samedi de quatre grenades non activées au bord du fleuve de Beyrouth.
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