Rappelant que « le timing de la parution de l’acte d’accusation n’est pas une surprise (...) et que ce ne sont que des parties de l’acte qui ont été publiées », le député du boc parlementaire du Futur Mohammad Kabbani a toutefois estimé que « c’est un pas important, puisqu’il sera suivi de l’ouverture du procès par contumace (dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri) ». S’agissant des quatre accusés ayant fait l’objet de mandats d’arrêt émis par le Tribunal spécial pour le Liban, il y a près d’un mois, M. Kabbani a précisé que « personne ne s’attendait à ce que ces accusés soient arrêtés, et la notification faite par le gouvernement au TSL sur son incapacité à livrer les personnes recherchées était attendue ». Quoi qu’il en soit, a-t-il ajouté, « toute cette affaire, dont nous ne détenons aucune information en dehors de celles véhiculées par les médias, ne saurait relever uniquement de ces quatre personnes ».
De son côté, le député du même bloc, Jean Oghassabian, a insisté sur le fait que l’acte d’accusation « ne vise aucun État, parti ou aucune confession, en vertu du statut du TSL, et que c’est une grande erreur que de vouloir accuser une partie locale ». Il a rappelé dans ce cadre que le courant du Futur a toujours tenu à « protéger la stabilité et le retour aux institutions », en comptant pour cela sur l’armée. Estimant, en référence directe au Hezbollah, que « la coopération avec le TSL est dans l’intérêt de tous », M. Oghassabian a affirmé que « si le Premier ministre Nagib Mikati n’est pas à la hauteur des prochaines échéances, qu’il présente sa démission, d’autant qu’il s’est lui-même placé au-devant du projet du parti des armes ». Le député a néanmoins assuré que le TSL, qui « persévère avec encore plus de certitude », est loin de toute politique « et personne n’est en mesure de s’ingérer dans son travail ».
« Tant que les personnes concernées par le TSL affirment qu’il est politique, nous ne pouvons en dire autrement », a déclaré en revanche l’ambassadeur d’Iran Ghadanfar Rokon Abadi, tout en rappelant « notre précédente position sur le tribunal, une position de principe qui défend la justice, à condition que celle-ci soit loin de toute politisation ».
« Tant que les personnes concernées par le TSL affirment qu’il est politique, nous ne pouvons en dire autrement », a déclaré en revanche l’ambassadeur d’Iran Ghadanfar Rokon Abadi, tout en rappelant « notre précédente position sur le tribunal, une position de principe qui défend la justice, à condition que celle-ci soit loin de toute politisation ».
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