« Le magazine Time ne peut se permettre de publier une interview de ce type sans avoir des preuves sur sa véracité. » C’est ce qu’a déclaré hier Nicholas Blanford, l’auteur de l’article faisant référence à la fameuse interview effectuée par le magazine américain Time avec l’un des quatre responsables du Hezbollah accusés par le Tribunal spécial pour le Liban dans l’assassinat de Rafic Hariri. Le journaliste a fait sa déclaration alors qu’il venait de s’entretenir, durant deux heures et demie, avec le procureur Saïd Mirza. En soirée, c’est le directeur de la publication qui confirme à la LBC : « L’entrevue est valide et crédible », a-t-il dit, précisant que l’auteur de l’interview se trouve à Beyrouth.
« Nous comprenons l’inquiétude du Hezbollah. Il n’empêche que l’interview est crédible et n’est pas du tout une fabrication du TSL », a ajouté le responsable du magazine.
De son côté, M. Blanford s’est abstenu de commenter la teneur de sa réunion avec le juge Mirza.
« Je ne peux pas discuter de la teneur de ma rencontre avec le procureur », précisant que le témoignage qu’il a confié au juge Mirza « est secret ». « Je ne peux pas en parler devant les médias », s’est contenté de dire le journaliste.
M. Blanford a ainsi réaffirmé qu’il ignorait « qui a effectué l’entrevue », précisant que la direction du magazine Time l’a contacté de New York et lui a demandé de préparer un article analytique sur la manière dont le Hezbollah a réagi à l’acte d’accusation publié par le TSL.
« J’ai expliqué au procureur que l’interview a été effectuée par l’un des correspondants du Time », a ajouté le journaliste, précisant que le texte de l’entretien lui a ensuite été envoyé afin qu’il puisse en tirer un passage pour l’utiliser dans son analyse.
S’adressant à ses collègues libanais et étrangers, M. Blanford a affirmé : « Allez donc poser la question aux responsables de la rédaction du Time qui ont pris la décision de publier cette interview. » « Mon rôle s’est résumé à la rédaction de l’article », a-t-il insisté.
Et d’ajouter en réponse à une question : « J’ai confié ma version des faits à M. Mirza. C’est tout ce que je peux faire. Je n’ai pas d’objection de livrer mon témoignage au Tribunal spécial pour le Liban à ce propos. »
M. Blanford, qui était accompagné de son avocat, Hassan Kazan, s’est réuni avec le procureur sans la présence du défenseur, rapporte notre chroniqueuse judiciaire Claudette Sarkis. Interrogé, l’avocat a précisé que son client a été entendu par le procureur en sa qualité de « témoin » et lui a expliqué qu’il n’est pas l’auteur de l’entrevue qui fait l’objet de l’enquête.
Interrogé en soirée par L’Orient-Le Jour, le journaliste a réitéré sa version avant d’ajouter : « J’ai été entraîné malgré moi dans cette situation à laquelle sera mis un terme très prochainement, j’espère, afin que je puisse reprendre mon travail normal de journaliste. »
De son côté, M. Blanford s’est abstenu de commenter la teneur de sa réunion avec le juge Mirza.
« Je ne peux pas discuter de la teneur de ma rencontre avec le procureur », précisant que le témoignage qu’il a confié au juge Mirza « est secret ». « Je ne peux pas en parler devant les médias », s’est contenté de dire le journaliste.
M. Blanford a ainsi réaffirmé qu’il ignorait « qui a effectué l’entrevue », précisant que la direction du magazine Time l’a contacté de New York et lui a demandé de préparer un article analytique sur la manière dont le Hezbollah a réagi à l’acte d’accusation publié par le TSL.
« J’ai expliqué au procureur que l’interview a été effectuée par l’un des correspondants du Time », a ajouté le journaliste, précisant que le texte de l’entretien lui a ensuite été envoyé afin qu’il puisse en tirer un passage pour l’utiliser dans son analyse.
S’adressant à ses collègues libanais et étrangers, M. Blanford a affirmé : « Allez donc poser la question aux responsables de la rédaction du Time qui ont pris la décision de publier cette interview. » « Mon rôle s’est résumé à la rédaction de l’article », a-t-il insisté.
Et d’ajouter en réponse à une question : « J’ai confié ma version des faits à M. Mirza. C’est tout ce que je peux faire. Je n’ai pas d’objection de livrer mon témoignage au Tribunal spécial pour le Liban à ce propos. »
M. Blanford, qui était accompagné de son avocat, Hassan Kazan, s’est réuni avec le procureur sans la présence du défenseur, rapporte notre chroniqueuse judiciaire Claudette Sarkis. Interrogé, l’avocat a précisé que son client a été entendu par le procureur en sa qualité de « témoin » et lui a expliqué qu’il n’est pas l’auteur de l’entrevue qui fait l’objet de l’enquête.
Interrogé en soirée par L’Orient-Le Jour, le journaliste a réitéré sa version avant d’ajouter : « J’ai été entraîné malgré moi dans cette situation à laquelle sera mis un terme très prochainement, j’espère, afin que je puisse reprendre mon travail normal de journaliste. »
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