La crise de l’électricité s’amplifie, et une nouvelle
vague de protestations a déferlé pendant le week-end.
Le rationnement sévère de l’électricité excède de plus en
plus les citoyens. Samedi, c’était au tour de la population de Kfarhim, au
Chouf, de bloquer la route principale de son village, brandissant des
banderoles avec des slogans contre les coupures incessantes d’électricité. Les
manifestants ont provoqué un embouteillage monstre avant d’être dispersés par
les forces de l’ordre.
Les protestations populaires se sont accompagnées de nouvelles critiques formulées par certains responsables politiques. Parmi les adversaires du ministre de l’Énergie Gebran Bassil, le député Élie Marouni, bloc Kataëb, a adressé au ministre une critique virulente au point de lui demander de démissionner « pour préserver sa dignité ». M. Marouni a qualifié l’état de l’électricité de « tragédie ». Il a fait assumer l’entière responsabilité de ces problèmes « au ministre Bassil et à tous les ministres du bloc du Changement et de la Réforme qui se sont succédé à ce poste durant quatre ans, période au cours de laquelle aucun plan de réforme n’a été mis en place ».
Mais le ras-le-bol ne vient pas que des adversaires politiques. Parmi les alliés du bloc du Changement et de la Réforme, les deux commandements du mouvement Amal et du Hezbollah ont publié samedi un communiqué, à l’issue d’une réunion de concertation, dans lequel ils évoquent « le rationnement très sévère dans les régions de la banlieue sud de Beyrouth ». Ils ajoutent que « les habitants peinent à s’acquitter des factures exorbitantes des générateurs », et notent que « les entreprises commerciales sont également touchées, ce qui met en danger la sûreté alimentaire, économique et sociale de la population ». Ils rappellent qu’avec « l’arrivée du mois de jeûne, le besoin en alimentation électrique s’accroît ».
« Les plaintes des habitants sont justifiées, les autorités concernées doivent trouver d’urgence des solutions au problème de l’électricité et faciliter la mise en place des plans adoptés au Parlement et en Conseil des ministres », conclut le texte des deux formations politiques.
Tempérant quelque peu les critiques, le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, a estimé que « le problème de l’électricité découle d’une longue période de négligence des gouvernements passés, et des efforts de l’opposition pour empêcher l’adoption du projet de budget ».
Abondant dans le même sens, le ministre Marwan Kheireddine, du Parti démocratique libanais, a estimé que « le problème de l’électricité ne date pas d’hier, on ne peut le faire assumer à nos collègues du Courant patriotique libre ». « Le ministre Bassil a mis au point un plan que nous avons approuvé et qui donnera des résultats, a-t-il rappelé. Il est certain que personne ne peut construire une centrale du jour au lendemain. La situation est inacceptable, il est vrai, mais si on devait réellement déterminer les responsabilités, on devrait reconnaître que la gestion du pays de 1992 à 2005 était très mauvaise. La réforme, elle, nécessite du temps. »
D’autres responsables politiques ont abordé le ras-le-bol populaire durant ce week-end. Le député Yassine Jaber, du bloc du Développement et de la Résistance, a estimé que « les Libanais perdent patience et exigent des décisions dans les dossiers de l’électricité et des nominations ». Pour sa part, Jamil Hayek, chef du bureau politique d’Amal, a tout simplement affirmé que « trouver des solutions au problème de l’électricité n’est pas du ressort de la population, mais des responsables concernés ».
Les protestations populaires se sont accompagnées de nouvelles critiques formulées par certains responsables politiques. Parmi les adversaires du ministre de l’Énergie Gebran Bassil, le député Élie Marouni, bloc Kataëb, a adressé au ministre une critique virulente au point de lui demander de démissionner « pour préserver sa dignité ». M. Marouni a qualifié l’état de l’électricité de « tragédie ». Il a fait assumer l’entière responsabilité de ces problèmes « au ministre Bassil et à tous les ministres du bloc du Changement et de la Réforme qui se sont succédé à ce poste durant quatre ans, période au cours de laquelle aucun plan de réforme n’a été mis en place ».
Mais le ras-le-bol ne vient pas que des adversaires politiques. Parmi les alliés du bloc du Changement et de la Réforme, les deux commandements du mouvement Amal et du Hezbollah ont publié samedi un communiqué, à l’issue d’une réunion de concertation, dans lequel ils évoquent « le rationnement très sévère dans les régions de la banlieue sud de Beyrouth ». Ils ajoutent que « les habitants peinent à s’acquitter des factures exorbitantes des générateurs », et notent que « les entreprises commerciales sont également touchées, ce qui met en danger la sûreté alimentaire, économique et sociale de la population ». Ils rappellent qu’avec « l’arrivée du mois de jeûne, le besoin en alimentation électrique s’accroît ».
« Les plaintes des habitants sont justifiées, les autorités concernées doivent trouver d’urgence des solutions au problème de l’électricité et faciliter la mise en place des plans adoptés au Parlement et en Conseil des ministres », conclut le texte des deux formations politiques.
Tempérant quelque peu les critiques, le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, a estimé que « le problème de l’électricité découle d’une longue période de négligence des gouvernements passés, et des efforts de l’opposition pour empêcher l’adoption du projet de budget ».
Abondant dans le même sens, le ministre Marwan Kheireddine, du Parti démocratique libanais, a estimé que « le problème de l’électricité ne date pas d’hier, on ne peut le faire assumer à nos collègues du Courant patriotique libre ». « Le ministre Bassil a mis au point un plan que nous avons approuvé et qui donnera des résultats, a-t-il rappelé. Il est certain que personne ne peut construire une centrale du jour au lendemain. La situation est inacceptable, il est vrai, mais si on devait réellement déterminer les responsabilités, on devrait reconnaître que la gestion du pays de 1992 à 2005 était très mauvaise. La réforme, elle, nécessite du temps. »
D’autres responsables politiques ont abordé le ras-le-bol populaire durant ce week-end. Le député Yassine Jaber, du bloc du Développement et de la Résistance, a estimé que « les Libanais perdent patience et exigent des décisions dans les dossiers de l’électricité et des nominations ». Pour sa part, Jamil Hayek, chef du bureau politique d’Amal, a tout simplement affirmé que « trouver des solutions au problème de l’électricité n’est pas du ressort de la population, mais des responsables concernés ».
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