La rencontre interécoles de cerfs-volants a réuni près de
500 enfants sur la
plage de Ramlet el-Baïda, une initiative de l’association Ciel et vent.
plage de Ramlet el-Baïda, une initiative de l’association Ciel et vent.
Bleu, vert, jaune, rouge, rarement le ciel de Beyrouth
n’a été aussi coloré. Près de 500 enfants étaient réunis sur la plage de Ramlet
el-Baïda hier pour faire voler leur cerf-volant dans le cadre de la rencontre
interécoles de cerfs-volants organisée pas l’association Ciel et vent. Le
but : encourager la pratique des activités en plein air et sensibiliser
les enfants à l’environnement et au travail manuel.
« Trois piliers sont à la base de l’initiative : un atelier en classe, l’utilisation du thème cerf-volant dans toutes les matières, de la géographie aux mathématiques, et la journée sur la plage » explique Samy Sayegh directeur de l’association Ciel et vent. « Pendant deux séances d’une heure chacune, Samy Sayegh est venu donner cours en classe. Il a appris aux enfants à fabriquer eux-mêmes leur cerf-volant » raconte Doris Bejjani, maîtresse de soutien scolaire pour les CP et les CE1. « C’est un projet d’école pour vivre ensemble en collectivité », poursuit-elle. Les enfants ont pu profiter d’une ambiance conviviale et de conditions optimales pour s’amuser avec leur nouveau jouet.
Exceptionnel
Accompagnés par deux maîtresses et cinq parents par classe, les enfants sont les acteurs de cette journée ensoleillée. « C’est exceptionnel! Cette plage n’est plus utilisée depuis longtemps alors que c’est une des plus belles plages. Aujourd’hui elle est encore plus belle. Quand je vois ce spectacle, je ressens un vent de liberté, un vent d’espoir vis-à-vis de l’actuelle situation au Liban », s’enthousiasme Serge Kassatly. Le jeune père a accompagné sa fille Sophia. Son appareil photo reflex autour du cou, entre un cliché et l’autre, il prend le temps de lui montrer comment faire voler son cerf-volant « Quand il ne vole plus, tu t’arrêtes, tu tires et puis tu lâches. » Mais la petite, un peu maladroite, le lui envoie en pleine figure.
Le cerveau de l’opération : Samy Sayegh, un homme à la barbe touffue et au sourire chaleureux. Sur la plage de Ramlet el-Baïda, il court dans tous les sens, son chapeau de paille défraîchi sur la tête. Celui qui, gamin, avait découvert son amour pour le cerf-volant grâce à son oncle, aujourd’hui veut partager sa passion avec les plus jeunes générations.
De retour à Beyrouth à la fin de ses études en France, Samy Sayegh décide de se lancer et crée l’association Ciel et vent en 1997. Des rencontres mensuelles sont alors organisées pour tous les adeptes du cerf-volant. En 1999, au mois de juillet, le premier Festival international de cerf-volant a lieu à Beyrouth. Un rendez-vous annuel jusqu’en 2006. Depuis quelques années, les enfants ont pris la relève. Une vraie bouffée d’air frais dans le tourbillon de l’actualité libanaise.
« Trois piliers sont à la base de l’initiative : un atelier en classe, l’utilisation du thème cerf-volant dans toutes les matières, de la géographie aux mathématiques, et la journée sur la plage » explique Samy Sayegh directeur de l’association Ciel et vent. « Pendant deux séances d’une heure chacune, Samy Sayegh est venu donner cours en classe. Il a appris aux enfants à fabriquer eux-mêmes leur cerf-volant » raconte Doris Bejjani, maîtresse de soutien scolaire pour les CP et les CE1. « C’est un projet d’école pour vivre ensemble en collectivité », poursuit-elle. Les enfants ont pu profiter d’une ambiance conviviale et de conditions optimales pour s’amuser avec leur nouveau jouet.
Exceptionnel
Accompagnés par deux maîtresses et cinq parents par classe, les enfants sont les acteurs de cette journée ensoleillée. « C’est exceptionnel! Cette plage n’est plus utilisée depuis longtemps alors que c’est une des plus belles plages. Aujourd’hui elle est encore plus belle. Quand je vois ce spectacle, je ressens un vent de liberté, un vent d’espoir vis-à-vis de l’actuelle situation au Liban », s’enthousiasme Serge Kassatly. Le jeune père a accompagné sa fille Sophia. Son appareil photo reflex autour du cou, entre un cliché et l’autre, il prend le temps de lui montrer comment faire voler son cerf-volant « Quand il ne vole plus, tu t’arrêtes, tu tires et puis tu lâches. » Mais la petite, un peu maladroite, le lui envoie en pleine figure.
Le cerveau de l’opération : Samy Sayegh, un homme à la barbe touffue et au sourire chaleureux. Sur la plage de Ramlet el-Baïda, il court dans tous les sens, son chapeau de paille défraîchi sur la tête. Celui qui, gamin, avait découvert son amour pour le cerf-volant grâce à son oncle, aujourd’hui veut partager sa passion avec les plus jeunes générations.
De retour à Beyrouth à la fin de ses études en France, Samy Sayegh décide de se lancer et crée l’association Ciel et vent en 1997. Des rencontres mensuelles sont alors organisées pour tous les adeptes du cerf-volant. En 1999, au mois de juillet, le premier Festival international de cerf-volant a lieu à Beyrouth. Un rendez-vous annuel jusqu’en 2006. Depuis quelques années, les enfants ont pris la relève. Une vraie bouffée d’air frais dans le tourbillon de l’actualité libanaise.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/764763/La_danse_des_cerfs-volants_au-dessus__de_Beyrouth.html
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