Des parents d’élèves des écoles privées
catholiques ont organisé hier en fin de journée un sit-in non loin du Parlement
pour manifester contre l’augmentation des frais de scolarité dans les écoles
privées.
Alors que Beyrouth vient d’être classée comme
étant la ville la plus chère de la région, les frais de scolarité dans les
écoles privées pourraient encore augmenter l’année prochaine. Scolariser ses
enfants dans une école privée devient un réel luxe au Liban, et c’est ce que
sont venus dénoncer des parents d’élèves à quelques pas du Parlement, dans le
centre-ville de Beyrouth.
Pour Roger Daher, représentant d’un des comités des parents d’élèves présents lors du rassemblement, la situation n’est plus acceptable : « Les professeurs exigent une nouvelle augmentation de salaires. Beaucoup de parents ne peuvent plus suivre et n’ont plus les moyens de financer l’éducation de leurs enfants. Le Libanais lambda qui est coiffeur ou chauffeur de taxi ne peut pas accepter que les frais de scolarité augmentent de 10 à 50 % selon les écoles. »
D’autres arguments étaient avancés par les parents d’élèves, comme la réduction de 50 % des frais de scolarité dont bénéficient les enseignants pour leurs enfants ou encore les dernières revalorisations du salaire minimum pour cette profession.
Si les parents d’élèves des écoles privées catholiques sont à l’origine de ce sit-in, d’autres sont venus se joindre à eux par soutien et aussi par principe, comme l’explique Maha : « Mes enfants sont scolarisés dans une école musulmane. Mais je viens défendre le droit à l’enseignement pour tous les enfants libanais. Le pays va déjà mal alors nous ne devons pas mettre en péril l’éducation de nos enfants car ils sont l’avenir du Liban. »
Dans une école comme Antoura, la scolarité s’élève à près de cinq millions de livres libanaises par enfant contre 2,8 millions de livres libanaises en 2007.
Les parents d’élèves n’ont pas programmé de date pour un prochain sit-in mais ils n’entendent pas s’arrêter là.
Pour Roger Daher, représentant d’un des comités des parents d’élèves présents lors du rassemblement, la situation n’est plus acceptable : « Les professeurs exigent une nouvelle augmentation de salaires. Beaucoup de parents ne peuvent plus suivre et n’ont plus les moyens de financer l’éducation de leurs enfants. Le Libanais lambda qui est coiffeur ou chauffeur de taxi ne peut pas accepter que les frais de scolarité augmentent de 10 à 50 % selon les écoles. »
D’autres arguments étaient avancés par les parents d’élèves, comme la réduction de 50 % des frais de scolarité dont bénéficient les enseignants pour leurs enfants ou encore les dernières revalorisations du salaire minimum pour cette profession.
Si les parents d’élèves des écoles privées catholiques sont à l’origine de ce sit-in, d’autres sont venus se joindre à eux par soutien et aussi par principe, comme l’explique Maha : « Mes enfants sont scolarisés dans une école musulmane. Mais je viens défendre le droit à l’enseignement pour tous les enfants libanais. Le pays va déjà mal alors nous ne devons pas mettre en péril l’éducation de nos enfants car ils sont l’avenir du Liban. »
Dans une école comme Antoura, la scolarité s’élève à près de cinq millions de livres libanaises par enfant contre 2,8 millions de livres libanaises en 2007.
Les parents d’élèves n’ont pas programmé de date pour un prochain sit-in mais ils n’entendent pas s’arrêter là.
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