Alors qu’il couvrait les événements de la nuit de lundi à
mardi dans les rues de Beyrouth, suite à l’agression contre la NTV, un
cameraman de Télé-Liban (TL) s’est vu confisquer sa caméra par des individus
masqués qui ont attaqué sa voiture. Interrogé par L’Orient-Le Jour, Saëb Diab,
directeur du journal télévisé et des programmes politiques à TL, raconte que le
cameraman et son chauffeur ont été pris pour cible par des jeunes qui brûlaient
des pneus. Ils se sont réfugiés auprès de l’armée pour leur échapper. « Un
officier s’est ensuite rendu à un endroit où il a rencontré certains des
agresseurs, a-t-il raconté. Il a pu récupérer la caméra et la rendre au
cameraman, mais sans les cassettes. »
Si l’officier a négocié avec les attaquants, cela veut-il dire que leur identité est désormais connue ? « Non, nous ne savons pas qui ils sont, si ce sont des miliciens ou des individus indisciplinés », répond-il.
Une autre question reste sans réponse : pourquoi les forces de sécurité négocient avec des malfaiteurs au lieu de les arrêter ?
Si l’officier a négocié avec les attaquants, cela veut-il dire que leur identité est désormais connue ? « Non, nous ne savons pas qui ils sont, si ce sont des miliciens ou des individus indisciplinés », répond-il.
Une autre question reste sans réponse : pourquoi les forces de sécurité négocient avec des malfaiteurs au lieu de les arrêter ?
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