Après l’affaire des islamistes mobilisés
depuis plusieurs semaines à Tripoli pour réclamer que soit accéléré le jugement
de près de cent cinquante détenus dans l’affaire de Fateh el-Islam, un nouvel
incident provoqué également par la lenteur des procédures judiciaires a éclaté
hier au Palais de justice de Baabda où devait se tenir la première audience de
quatorze détenus.
Lors de l’audience qui était présidée par le juge Abdel Rahim Hammoud, les quatorze prévenus se sont rebellés en réclamant que soit accélérée la procédure judiciaire les concernant. Voyant que le juge faisait la sourde oreille à leurs revendications, les détenus ont fait exploser leur colère en saccageant la salle et en brisant les vitres, avant de se taillader les bras. Selon l’Agence nationale d’information, deux des prévenus, A. Zaayter et A. Younès, seraient à l’origine de l’incident. Les autres ont immédiatement suivi.
Le mouvement de révolte a provoqué une panique dans la salle, ce qui a conduit à l’évacuation des juges, des avocats, des familles des détenus du tribunal ainsi que des forces de l’ordre. En quelques minutes, les détenus avaient pratiquement pris le contrôle des lieux et le juge Hammoud a refusé de retourner dans la salle sous la menace.
Les Forces de sécurité intérieure ont immédiatement encerclé le périmètre du Palais de justice pour tenter de rétablir l’ordre.
L’avocat général du Mont-Liban, Claude Karam, et le juge Dany Chrabié ont voulu intervenir auprès des prisonniers pour tenter une médiation. Lors des pourparlers, ils leur ont promis d’œuvrer en vue de l’accélération de la procédure. Les prisonniers ont placé pour condition la reprise imminente du procès et la nécessité d’émettre les jugements sans plus tarder.
Le juge Karam a toutefois expliqué que le report de l’audience s’imposait du fait que les dossiers judiciaires les concernant ont été éparpillés des suites de l’émeute et tachés de sang. Une nouvelle qui a de nouveau irrité les prévenus dont certains se sont remis à se taillader le corps une seconde fois.
Prenant la relève à l’extérieur, les familles des prisonniers – accusés de vol à l’exception d’un seul, accusé de meurtre et de vol – se sont mises de la partie en dénonçant l’injustice que subissent leurs proches, jetés en prison depuis plusieurs années, sans qu’aucune procédure judiciaire n’ait été entamée jusque-là.
Une mère n’a pas manqué d’ailleurs de dénoncer « la politique des deux poids, deux mesures » appliquée par la justice qu’elle a accusée de pratique discriminatoire à l’égard de la communauté chiite dont son fils est issu.
Une autre femme a tenu à rappeler d’ailleurs que le Premier ministre, Nagib Mikati, « n’a pas hésité, lui, à libérer les fils de sa communauté », en allusion à la libération de Chadi Mawlaoui et de quelques islamistes.
Dans un recours ultime, les parents ont ensuite tenté d’intercepter les voitures qui devaient reconduire les prisonniers à leur lieu de détention après qu’ils eurent été secourus par les volontaires de la Croix-Rouge libanaise qui ont soigné leurs blessures.
Les FSI sont intervenues là aussi pour les disperser avant de réussir à reconduire les détenus à la prison de Roumieh.
Lors de l’audience qui était présidée par le juge Abdel Rahim Hammoud, les quatorze prévenus se sont rebellés en réclamant que soit accélérée la procédure judiciaire les concernant. Voyant que le juge faisait la sourde oreille à leurs revendications, les détenus ont fait exploser leur colère en saccageant la salle et en brisant les vitres, avant de se taillader les bras. Selon l’Agence nationale d’information, deux des prévenus, A. Zaayter et A. Younès, seraient à l’origine de l’incident. Les autres ont immédiatement suivi.
Le mouvement de révolte a provoqué une panique dans la salle, ce qui a conduit à l’évacuation des juges, des avocats, des familles des détenus du tribunal ainsi que des forces de l’ordre. En quelques minutes, les détenus avaient pratiquement pris le contrôle des lieux et le juge Hammoud a refusé de retourner dans la salle sous la menace.
Les Forces de sécurité intérieure ont immédiatement encerclé le périmètre du Palais de justice pour tenter de rétablir l’ordre.
L’avocat général du Mont-Liban, Claude Karam, et le juge Dany Chrabié ont voulu intervenir auprès des prisonniers pour tenter une médiation. Lors des pourparlers, ils leur ont promis d’œuvrer en vue de l’accélération de la procédure. Les prisonniers ont placé pour condition la reprise imminente du procès et la nécessité d’émettre les jugements sans plus tarder.
Le juge Karam a toutefois expliqué que le report de l’audience s’imposait du fait que les dossiers judiciaires les concernant ont été éparpillés des suites de l’émeute et tachés de sang. Une nouvelle qui a de nouveau irrité les prévenus dont certains se sont remis à se taillader le corps une seconde fois.
Prenant la relève à l’extérieur, les familles des prisonniers – accusés de vol à l’exception d’un seul, accusé de meurtre et de vol – se sont mises de la partie en dénonçant l’injustice que subissent leurs proches, jetés en prison depuis plusieurs années, sans qu’aucune procédure judiciaire n’ait été entamée jusque-là.
Une mère n’a pas manqué d’ailleurs de dénoncer « la politique des deux poids, deux mesures » appliquée par la justice qu’elle a accusée de pratique discriminatoire à l’égard de la communauté chiite dont son fils est issu.
Une autre femme a tenu à rappeler d’ailleurs que le Premier ministre, Nagib Mikati, « n’a pas hésité, lui, à libérer les fils de sa communauté », en allusion à la libération de Chadi Mawlaoui et de quelques islamistes.
Dans un recours ultime, les parents ont ensuite tenté d’intercepter les voitures qui devaient reconduire les prisonniers à leur lieu de détention après qu’ils eurent été secourus par les volontaires de la Croix-Rouge libanaise qui ont soigné leurs blessures.
Les FSI sont intervenues là aussi pour les disperser avant de réussir à reconduire les détenus à la prison de Roumieh.
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