Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valéro, a réaffirmé hier la position de la France au sujet du Tribunal spécial pour le Liban, soulignant que rien ne doit entraver son action.
M. Valéro était interrogé sur les mandats d'arrêt émis par la justice syrienne contre 33 personnalités dans le cadre de l'affaire dite des « faux témoins ».
« Nous souhaitons que le TSL poursuive son action en faveur de la manifestation de la vérité, qu'aucun élément ne doit entraver », a déclaré M. Valéro.
« Je rappelle que le tribunal avait de lui-même écarté certains témoignages qui n'y contribuaient pas », a ajouté le porte-parole, relativisant ainsi l'importance de l'affaire des « faux témoins » sans se prononcer directement sur la décision de la justice syrienne.
Le soutien de Moscou
Par ailleurs, à Beyrouth, l'ambassadeur de Russie, Serguei Boukine, a réaffirmé hier le soutien de son pays au TSL, à l'issue d'une visite d'adieu au Premier ministre, Saad Hariri.
« Notre position n'a pas changé. Nous soutenons le tribunal et l'enquête honorable, non politisée et impartiale sur l'assassinat de Rafic Hariri et en vue de faire la vérité sur toutes les actions terroristes perpétrées dans ce pays au cours des dernières années », a déclaré M. Boukine.
Selon lui, la Russie est en faveur d'« une consécration de l'évolution pacifique au Liban, sur la base de l'entente nationale, de la prise en compte des intérêts de toutes les communautés et ceux des forces politiques libanaises ».
Enfin, l'ambassadeur d'Égypte à Beyrouth, Ahmad el-Bediaoui, qui s'est entretenu à Bkerké avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a déclaré au terme de la rencontre que « l'Égypte restera aux côtés du Liban-frère, comme ce fut toujours le cas lors des crises graves».

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