The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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October 29, 2010

L'Orient le Jour - Training Lebanese policemen capable of leading prevention actions - October 29, 2010



Les interventions en milieu scolaire n'ont pas manqué d'intéresser les élèves. Mais leur objectif principal est de former des policiers libanais capables de conduire des actions de prévention.
Vingt-quatre séances de sensibilisation et de prévention des toxicomanies ont été menées en milieu scolaire, à l'intention d'élèves, d'enseignants et de parents, par des policiers formateurs antidrogue français et par 19 policiers libanais, du 18 au 22 octobre. Elles ont été axées sur les centres d'intérêts des élèves. Vingt-quatre autres séances auront lieu du 6 au 10 décembre, d'une heure chacune. À l'issue de cette action étalée sur deux semaines, 1 800 élèves des classes de 4e à la terminale, ainsi que nombre de parents et enseignants, auront bénéficié de ce programme de sensibilisation. Un programme fondé principalement sur le dialogue et qui a pour ambition d'apporter aux adolescents des éléments de réflexion, afin de les pousser à prendre position face à la drogue.
Le commissaire divisionnaire Marc Pasotti, attaché de sécurité intérieure près l'ambassade de France, et le capitaine de police Didier Drevet dressent un bilan de l'action menée la semaine dernière en milieu scolaire. Une action qui se situe dans le cadre d'un programme d'intervention financé par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) et validé par l'Organisation mondiale de la santé, affirme M. Pasotti. 
« Le but essentiel de cette action était moins de sensibiliser les adolescents que de montrer à nos confrères libanais la façon de procéder, explique Marc Pasotti. Car il s'agit essentiellement de leur mettre le pied à l'étrier », dit-il. Dix-neuf policiers libanais ont donc participé à cette action, qui s'est déroulée en langue française dans des écoles à programme français. « Un exercice difficile pour les moins francophones d'entre eux », observe-t-il, estimant qu'ils pourront, une fois leur formation achevée, intervenir en langue arabe auprès des élèves. « Nous les lâcherons progressivement », note-t-il à ce propos. Le commissaire Pasotti ajoute que préalablement à cette action dans les écoles, six officiers libanais ont suivi des stages de formation pédagogique en France et deux autres s'y rendront bientôt dans le même objectif.
Il précise aussi que dans le cadre du programme d'intervention, la MILDT finance la formation en France de magistrats libanais. « Ils y ont découvert le concept de réhabilitation des toxicomanes, tel que pratiqué en France », souligne-t-il. « Car le programme ne table pas uniquement sur la prévention et la sensibilisation, mais aussi sur le développement des soins et donc la mise en place de structures de désintoxication et de réhabilitation des toxicomanes », indique le commissaire, insistant sur l'importance de l'interministérialité pour faire avancer les choses.
Rebondissant, de son côté, sur les interventions des élèves, le capitaine Didier Drevet met l'accent sur leur grande prudence, liée peut-être à la présence de leurs enseignants. « À travers les questions qu'ils posent, nous sentons d'autres questions », affirme-t-il, évoquant les nombreux non-dits des adolescents. « Nous réalisons que certains sont déjà consommateurs de drogue ou sont en contact avec certaines substances », affirme-t-il. Il constate à ce propos une nette différence entre les élèves libanais et français, liée notamment au rapport entre la drogue et la sexualité.


A.-M. H.

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