The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

Search This Blog

October 12, 2010

L'Orient le Jour - Zouheir Siddiq : Le Hezbollah est impliqué dans la logistique de l’assassinat de Hariri - October 12, 2010

Dans un entretien accordé à la NTV, Mohammad Zouheir Siddiq a affirmé qu'il se trouve actuellement dans un État européen et qu'il continue de bénéficier « du programme de protection des témoins dispensé par les Nations unies ». 
Évoquant le dossier des faux témoins, il a précisé que « si la justice libanaise était au courant de son témoignage, cela voudrait dire que l'affaire du Premier ministre assassiné, Rafic Hariri, est entièrement politisée », soulignant qu'il est prêt à venir au Liban et à comparaître devant un tribunal si quelqu'un pouvait exhiber le témoignage qu'il a avancé à la commission d'enquête internationale. 
Il a par ailleurs insisté sur le fait que ce qu'il avait affirmé dans son précédent témoignage concernant la présence d'officiers syriens dans la banlieue sud « est vrai ». Il a également soutenu qu'il n'avait accordé à la commission d'enquête qu'un seul témoignage portant sur le type de véhicule qui avait été utilisé pour l'assassinat de Rafic Hariri, et que Abou Adass n'était pas à l'intérieur du véhicule. 
Et de préciser que le procureur du TSL, Daniel Bellemare, avait dit qu'il était un témoin non crédible et non un faux témoin, ce qui veut dire qu'il lui revient d'apporter les preuves de ce qu'il a dit, et non pas qu'il s'agit d'un témoignage mensonger.
« Damas voulait assassiner Berry... » 
Zouheir Siddiq a indiqué qu'il n'a rencontré le chef du service des renseignements des FSI, Wissam Hassan, qu'une seule fois, alors qu'il livrait un témoignage, précisant que l'officier avait alors servi de traducteur. 
Il a ajouté que le « Hezbollah était impliqué d'un point de vue logistique mais qu'il n'était pas accusé de l'assassinat de Rafic Hariri », révélant que le parti de Dieu « était au courant de la présence des officiers syriens dans un appartement dans la banlieue sud ». Et de se demander comment le parti de Dieu « était au courant de la présence de Ghassan el-Jed à l'endroit de l'assassinat de Rafic Hariri s'il n'était pas présent pour surveiller le Premier ministre » ? 
Et de conclure enfin que le régime syrien voulait assassiner le président du Parlement, Nabih Berry, en faisant allusion à la charge explosive découverte sur une route du Liban-Sud.

No comments:

Post a Comment

Archives