Malgré la pluie torrentielle, ils étaient plusieurs centaines à réclamer l’abolition du système confessionnel. Photo Hassan Assal
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté hier à Beyrouth contre le système confessionnel au Liban, à l'appel de groupes de jeunes sur Facebook.
« La révolution est partout... Liban, c'est ton tour ! » ont scandé les manifestants, en majorité des jeunes, en référence aux mouvements de révolte qui agitent le monde arabe. Parmi eux, quelques personnes âgées, mais aussi des handicapés et un homme au pied plâtré.
« La révolution est partout... Liban, c'est ton tour ! » ont scandé les manifestants, en majorité des jeunes, en référence aux mouvements de révolte qui agitent le monde arabe. Parmi eux, quelques personnes âgées, mais aussi des handicapés et un homme au pied plâtré.
Reprenant le leitmotiv des soulèvements qui ont secoué la Tunisie, l'Égypte, la Libye ou le Yémen, « le peuple veut faire tomber le régime confessionnel », ils ont parcouru sous une pluie torrentielle les rues de Beyrouth, depuis l'église Mar Mikhaël à Chiyah jusqu'au Palais de justice, encadrés par la police et l'armée. Certains soldats les regardaient d'un air amusé, d'autres les prenaient en photo.
Plus de 2 600 personnes avaient annoncé leur participation à cette marche, mais il semble que le mauvais temps ait dissuadé beaucoup de militants. « Allez les Libanais, révoltez-vous contre le confessionnalisme », « Nous voulons un État civil », « Confessionnalisme, sang, guerres civiles, assez ! », « Révolution contre le féodalisme, contre la ségrégation ! » criaient les protestataires. Ils accusaient ainsi le système confessionnel d'être à l'origine de tous les maux du pays comme la corruption, le gaspillage, le clientélisme, la guerre civile destructrice et les crises à répétition.
« Le confessionnalisme est mauvais pour la santé, nous vous prions de vous en abstenir », « Tyrans du Liban, votre tour viendra pour sûr », « Le peuple veut l'égalité et la justice sociale », proclamaient leurs pancartes.
« Ce n'est pas possible que les mêmes leaders qui nous ont imposé la guerre civile nous dirigent encore, assez, qu'ils s'en aillent ! » affirme à l'AFP Amal, assistante sociale. « Les Libanais doivent se soulever, ils continuent de suivre les leaders de leur confession même s'ils crèvent de faim », s'indigne Ali, ingénieur de 28 ans au chômage. « Ici, nous n'avons pas un seul dictateur mais une bonne vingtaine », dit Amer Saïdi, étudiant en sciences politiques, qui se dit « laïc ».
Arrivés sous le pont secteur Palais de justice, les participants ont entonné l'hymne national, avant de se disperser dans le calme.
Selon des experts, ce combat, même s'il prenait de l'ampleur, sera de longue haleine, en raison de la complexité du système qui garantit un équilibre délicat entre les 18 confessions chrétiennes et musulmanes du pays.
Plus de 2 600 personnes avaient annoncé leur participation à cette marche, mais il semble que le mauvais temps ait dissuadé beaucoup de militants. « Allez les Libanais, révoltez-vous contre le confessionnalisme », « Nous voulons un État civil », « Confessionnalisme, sang, guerres civiles, assez ! », « Révolution contre le féodalisme, contre la ségrégation ! » criaient les protestataires. Ils accusaient ainsi le système confessionnel d'être à l'origine de tous les maux du pays comme la corruption, le gaspillage, le clientélisme, la guerre civile destructrice et les crises à répétition.
« Le confessionnalisme est mauvais pour la santé, nous vous prions de vous en abstenir », « Tyrans du Liban, votre tour viendra pour sûr », « Le peuple veut l'égalité et la justice sociale », proclamaient leurs pancartes.
« Ce n'est pas possible que les mêmes leaders qui nous ont imposé la guerre civile nous dirigent encore, assez, qu'ils s'en aillent ! » affirme à l'AFP Amal, assistante sociale. « Les Libanais doivent se soulever, ils continuent de suivre les leaders de leur confession même s'ils crèvent de faim », s'indigne Ali, ingénieur de 28 ans au chômage. « Ici, nous n'avons pas un seul dictateur mais une bonne vingtaine », dit Amer Saïdi, étudiant en sciences politiques, qui se dit « laïc ».
Arrivés sous le pont secteur Palais de justice, les participants ont entonné l'hymne national, avant de se disperser dans le calme.
Selon des experts, ce combat, même s'il prenait de l'ampleur, sera de longue haleine, en raison de la complexité du système qui garantit un équilibre délicat entre les 18 confessions chrétiennes et musulmanes du pays.
No comments:
Post a Comment