Les familles des prisonniers fondamentalistes ont observé hier un sit-in devant Dar el-Fatwa à Beyrouth. Ils ont brandi des calicots appelant l'État à la clémence et à la fin de l'injustice.
Karim Moustapha a parlé au nom des manifestants. Il a appelé à des jugements équitables souhaitant une accélération des procès. « Nous ne voulons pas que nos enfants soient victimes d'injustices », a-t-il dit.
Karim Moustapha a parlé au nom des manifestants. Il a appelé à des jugements équitables souhaitant une accélération des procès. « Nous ne voulons pas que nos enfants soient victimes d'injustices », a-t-il dit.
Le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, a évoqué les insultes et les humiliations dont sont victimes les prisonniers fondamentalistes, que ce soit lors des arrestations ou des interrogatoires. « Aujourd'hui nous appelons à l'accélération des procès et à ce que justice soit faite. Nous effectuons les contacts nécessaires pour clore ce dossier », a-t-il dit. Il a également lancé un ultimatum à l'État, menaçant d'une escalade sur ce dossier « si l'appel de Dar el-Fatwa n'est pas entendu ».
Le mufti Kabbani s'est également penché sur les conditions de détention, mettant l'accent sur les droits humains des prisonniers.
Dans ce même cadre, le mufti de la République s'est entretenu avec l'ancien député Misbah Ahdab, le député Khaled Daher et le mufti de Tripoli Malek Chaar.
Le mufti Kabbani s'est également penché sur les conditions de détention, mettant l'accent sur les droits humains des prisonniers.
Dans ce même cadre, le mufti de la République s'est entretenu avec l'ancien député Misbah Ahdab, le député Khaled Daher et le mufti de Tripoli Malek Chaar.
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