Y a-t-il un lien de cause à effet entre le versement de la contribution du Liban au budget du TSL et l’invitation officielle en France que vient de recevoir le Premier ministre, Nagib Mikati ? Le chef du gouvernement est attendu en effet à Paris entre le 15 et le 25 janvier prochain.
Dans l’entourage de François Fillon qui accueillera son homologue libanais, on affirme que ce lien est évident du fait de la formulation du texte de l’invitation lui-même, alors qu’au Quai d’Orsay on reste évasif sur la question.
Interrogé à ce sujet, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes, Bernard Valéro, s’est contenté de rappeler la fermeté des relations franco-libanaises et l’attachement de la France à l’indépendance, la souveraineté et la stabilité du Liban.
Mais de source diplomatique, on met en relief la chronologie des faits, en faisant remarquer que M. Mikati n’a reçu son invitation qu’après avoir décidé de verser la part du Liban au TSL. De même source, on rappelle que, selon l’usage, Paris faisait en sorte que tout nouveau chef de gouvernement libanais réservait son premier voyage officiel en dehors du monde arabe à la France, et ce en lui adressant une invitation officielle juste après son investiture.
Cette source poursuit en rappelant les conditions difficiles dans lesquelles le cabinet Mikati avait été formé, ainsi que la volonté de la diplomatie française d’évaluer l’attitude du gouvernement libanais à l’égard des événements en Syrie et du régime de Damas. De plus, la question du financement du TSL a été, ajoute-t-on, une sorte de test pour l’indépendance de Nagib Mikati par rapport au Hezbollah.
Une fois ce satisfecit accordé, les préparatifs du séjour du chef du gouvernement libanais sur les rives de la Seine ont commencé à Matignon dont les services ont établi une coordination avec l’Élysée d’une part (pour l’entretien Sarkozy-Mikati ) et le Quai d’Orsay d’autre part pour trouver un créneau pour la réunion de l’hôte libanais avec le ministre d’État Alain Juppé dont le programme est surchargé dans les prochaines semaines.
Le mandat du TSL
Par ailleurs, les récents éloges du chef de la diplomatie française à l’endroit de M. Mikati ainsi que son invitation en France ne mettront pas ce dernier à l’abri d’un questionnement serré sur ce que le Liban compte faire lorsque se posera en mars prochain la question du renouvellement du mandat du TSL.
Dans certains milieux diplomatiques, on estime que le président Sarkozy et les autres responsables français sonderont les intentions de leur hôte sur ce qu’il a l’intention de faire à ce sujet. Mais dans ces milieux, on estime que M. Mikati réaffirmera sa profonde conviction d’agir uniquement dans l’intérêt du Liban et en toute indépendance.
Sur le plan parlementaire, les associations d’amitié France-Liban à l’Assemblée nationale et au Sénat se félicitent de la prochaine arrivée de M. Mikati en France. Des députés et sénateurs qui connaissent personnellement le chef du gouvernement estiment que celui-ci gagnerait à être mieux connu en France, tant son image a été volontairement ternie par des personnalités de l’opposition libanaise en France et certains médias français qui, jusqu’à la décision de financer le TSL, affirmaient que le Premier ministre libanais était totalement inféodé au Hezbollah. « Il est temps que cette image se dissipe », nous ont déclaré deux députés connus pour leur profonde connaissance des questions libanaises.
Les Libanais de France attendent aussi la visite de M. Mikati qu’ils ne connaissent pas bien, selon certains d’entre eux, mais qui bénéficie certainement d’un soutien de principe surtout depuis qu’il a confirmé son indépendance par la contribution libanaise au financement du TSL et par ses prises de position qualifiées ici de « centristes ».
Dans l’entourage de François Fillon qui accueillera son homologue libanais, on affirme que ce lien est évident du fait de la formulation du texte de l’invitation lui-même, alors qu’au Quai d’Orsay on reste évasif sur la question.
Interrogé à ce sujet, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes, Bernard Valéro, s’est contenté de rappeler la fermeté des relations franco-libanaises et l’attachement de la France à l’indépendance, la souveraineté et la stabilité du Liban.
Mais de source diplomatique, on met en relief la chronologie des faits, en faisant remarquer que M. Mikati n’a reçu son invitation qu’après avoir décidé de verser la part du Liban au TSL. De même source, on rappelle que, selon l’usage, Paris faisait en sorte que tout nouveau chef de gouvernement libanais réservait son premier voyage officiel en dehors du monde arabe à la France, et ce en lui adressant une invitation officielle juste après son investiture.
Cette source poursuit en rappelant les conditions difficiles dans lesquelles le cabinet Mikati avait été formé, ainsi que la volonté de la diplomatie française d’évaluer l’attitude du gouvernement libanais à l’égard des événements en Syrie et du régime de Damas. De plus, la question du financement du TSL a été, ajoute-t-on, une sorte de test pour l’indépendance de Nagib Mikati par rapport au Hezbollah.
Une fois ce satisfecit accordé, les préparatifs du séjour du chef du gouvernement libanais sur les rives de la Seine ont commencé à Matignon dont les services ont établi une coordination avec l’Élysée d’une part (pour l’entretien Sarkozy-Mikati ) et le Quai d’Orsay d’autre part pour trouver un créneau pour la réunion de l’hôte libanais avec le ministre d’État Alain Juppé dont le programme est surchargé dans les prochaines semaines.
Le mandat du TSL
Par ailleurs, les récents éloges du chef de la diplomatie française à l’endroit de M. Mikati ainsi que son invitation en France ne mettront pas ce dernier à l’abri d’un questionnement serré sur ce que le Liban compte faire lorsque se posera en mars prochain la question du renouvellement du mandat du TSL.
Dans certains milieux diplomatiques, on estime que le président Sarkozy et les autres responsables français sonderont les intentions de leur hôte sur ce qu’il a l’intention de faire à ce sujet. Mais dans ces milieux, on estime que M. Mikati réaffirmera sa profonde conviction d’agir uniquement dans l’intérêt du Liban et en toute indépendance.
Sur le plan parlementaire, les associations d’amitié France-Liban à l’Assemblée nationale et au Sénat se félicitent de la prochaine arrivée de M. Mikati en France. Des députés et sénateurs qui connaissent personnellement le chef du gouvernement estiment que celui-ci gagnerait à être mieux connu en France, tant son image a été volontairement ternie par des personnalités de l’opposition libanaise en France et certains médias français qui, jusqu’à la décision de financer le TSL, affirmaient que le Premier ministre libanais était totalement inféodé au Hezbollah. « Il est temps que cette image se dissipe », nous ont déclaré deux députés connus pour leur profonde connaissance des questions libanaises.
Les Libanais de France attendent aussi la visite de M. Mikati qu’ils ne connaissent pas bien, selon certains d’entre eux, mais qui bénéficie certainement d’un soutien de principe surtout depuis qu’il a confirmé son indépendance par la contribution libanaise au financement du TSL et par ses prises de position qualifiées ici de « centristes ».
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