Les onze pèlerins chiites libanais enlevés le 22 mai en
Syrie, dans la province d’Alep, pourraient être libérés « d’un jour à
l’autre », selon Nabil el-Halabi, directeur de l’Organisation libanaise
pour la démocratie et les droits de l’homme, proche de l’opposition syrienne.
M. Halabi a assuré que les Libanais sont actuellement détenus par un groupe affilié à l’Armée syrienne libre (ASL). « Les pèlerins seront bientôt transférés en Turquie », a-t-il ajouté dans un entretien accordé au journal panarabe Acharq al-Awsat. « Leur transfert se fera dans le cadre d’une opération sécuritaire très délicate », a précisé M. Halabi, soulignant que les révolutionnaires syriens font leur possible pour protéger les pèlerins de toute attaque que pourrait mener le régime syrien pour « saboter » cette opération.
Par ailleurs, selon les sources de la LBC, le médiateur principal dans l’affaire des pèlerins aurait été grièvement blessé lors d’un bombardement de l’armée syrienne à Homs. Sa blessure aurait retardé le processus de libération des pèlerins.
Samedi, la chaîne de télévision satellitaire arabe al-Jazira avait diffusé une vidéo des onze pèlerins chiites. Dans cette vidéo, ces derniers affirmaient être en bonne santé. Ils se sont présentés à tour de rôle avant de déclarer qu’ils se portaient tous bien. Ils ont salué leurs familles et ajouté qu’ils étaient « en de bonnes mains ».
Un des pèlerins a indiqué au nom de ses compagnons qu’ils condamnent les massacres de Houla, avant d’appeler les Libanais à suivre l’exemple des Syriens qui se soulèvent contre l’injustice. « Nous soutenons le peuple syrien et ses revendications légitimes et nous n’avons pas été obligés de faire de telles déclarations », a-t-il dit.
Commentant cette vidéo, les parents et les familles des pèlerins enlevés ont publié samedi un communiqué dans lequel ils considèrent que leurs proches « s’exprimaient de manière naturelle, apparemment sans contrainte ». « Tout ce qui nous importe, c’est qu’ils soient tous en bonne santé, poursuivent-ils. Il n’y a aucun besoin de faire des analyses psychologiques ou autres, des analyses qui n’ont de valeur que pour leurs auteurs. »
Un groupe jusqu’alors inconnu, les « Révolutionnaires de Syrie-Province d’Alep », avait affirmé fin mai détenir les otages, dans un communiqué diffusé par la chaîne al-Jazira. Dans le communiqué, le groupe avait indiqué que « les pèlerins seront libérés après leur comparution devant un Parlement élu démocratiquement ». « Mais étant donné les conditions actuelles, il pourrait être possible de négocier leur libération avec des pays voisins », ajoute le texte.
Sur le même plan, le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour a discuté samedi du sujet des Libanais enlevés en Syrie avec l’ambassadeur de Turquie, Suleyman İnan Özyildiz, qu’il recevait en son bureau. « Il n’y a pas de nouvelles informations, a déclaré M. Özyildiz. La Turquie poursuit ses efforts pour parvenir à libérer les Libanais détenus au nord de la Syrie. ». Il a souligné, en réponse à une question, que selon les informations dont disposent la Turquie, les otages vont bien. Il a déclaré ne pas comprendre pourquoi les ravisseurs tardent à les livrer, recommandant la patience dans ce genre de situation.
M. Halabi a assuré que les Libanais sont actuellement détenus par un groupe affilié à l’Armée syrienne libre (ASL). « Les pèlerins seront bientôt transférés en Turquie », a-t-il ajouté dans un entretien accordé au journal panarabe Acharq al-Awsat. « Leur transfert se fera dans le cadre d’une opération sécuritaire très délicate », a précisé M. Halabi, soulignant que les révolutionnaires syriens font leur possible pour protéger les pèlerins de toute attaque que pourrait mener le régime syrien pour « saboter » cette opération.
Par ailleurs, selon les sources de la LBC, le médiateur principal dans l’affaire des pèlerins aurait été grièvement blessé lors d’un bombardement de l’armée syrienne à Homs. Sa blessure aurait retardé le processus de libération des pèlerins.
Samedi, la chaîne de télévision satellitaire arabe al-Jazira avait diffusé une vidéo des onze pèlerins chiites. Dans cette vidéo, ces derniers affirmaient être en bonne santé. Ils se sont présentés à tour de rôle avant de déclarer qu’ils se portaient tous bien. Ils ont salué leurs familles et ajouté qu’ils étaient « en de bonnes mains ».
Un des pèlerins a indiqué au nom de ses compagnons qu’ils condamnent les massacres de Houla, avant d’appeler les Libanais à suivre l’exemple des Syriens qui se soulèvent contre l’injustice. « Nous soutenons le peuple syrien et ses revendications légitimes et nous n’avons pas été obligés de faire de telles déclarations », a-t-il dit.
Commentant cette vidéo, les parents et les familles des pèlerins enlevés ont publié samedi un communiqué dans lequel ils considèrent que leurs proches « s’exprimaient de manière naturelle, apparemment sans contrainte ». « Tout ce qui nous importe, c’est qu’ils soient tous en bonne santé, poursuivent-ils. Il n’y a aucun besoin de faire des analyses psychologiques ou autres, des analyses qui n’ont de valeur que pour leurs auteurs. »
Un groupe jusqu’alors inconnu, les « Révolutionnaires de Syrie-Province d’Alep », avait affirmé fin mai détenir les otages, dans un communiqué diffusé par la chaîne al-Jazira. Dans le communiqué, le groupe avait indiqué que « les pèlerins seront libérés après leur comparution devant un Parlement élu démocratiquement ». « Mais étant donné les conditions actuelles, il pourrait être possible de négocier leur libération avec des pays voisins », ajoute le texte.
Sur le même plan, le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour a discuté samedi du sujet des Libanais enlevés en Syrie avec l’ambassadeur de Turquie, Suleyman İnan Özyildiz, qu’il recevait en son bureau. « Il n’y a pas de nouvelles informations, a déclaré M. Özyildiz. La Turquie poursuit ses efforts pour parvenir à libérer les Libanais détenus au nord de la Syrie. ». Il a souligné, en réponse à une question, que selon les informations dont disposent la Turquie, les otages vont bien. Il a déclaré ne pas comprendre pourquoi les ravisseurs tardent à les livrer, recommandant la patience dans ce genre de situation.

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