Le conseiller du Premier ministre Tammam Salam, Chadi Karam, a dressé le bilan des principaux aboutissements de la conférence de Berlin sur la situation des réfugiés syriens au Liban et dans les pays du voisinage. « D'abord, le Liban a créé la dynamique du Groupe international de soutien, puisqu'il est directement menacé, et de plus en plus dangereusement, par les répercussions de la crise syrienne. Si le dossier ne concernait que la Jordanie ou la Turquie, il n'aurait pas avancé de cette manière. Ce sont les spécificités de l'équation libanaise qui ont permis de déclencher la dynamique internationale de soutien aux réfugiés et à la société d'accueil », a souligné Chadi Karam à l'agence d'informations al-Markaziya.
Il a précisé ensuite que « le Liban a le mérite d'avoir sensibilisé la communauté internationale sur la nécessité de prévoir des projets de développement parallèlement aux aides humanitaires, celles-ci ne suffisant pas à soutenir les sociétés d'accueil, sans lesquelles les réfugiés n'auraient peut-être pas survécu. La conférence de Berlin aura consacré ce grand accomplissement. J'ai pris part personnellement à toutes les réunions du Groupe international de soutien au Liban, et je peux dire que la réunion de Berlin a été celle de la reconnaissance formelle de l'impératif de soutenir les sociétés d'accueil ».
Il est revenu dans ce cadre sur les donations qui ont pu être obtenues à Berlin. « L'Allemagne a déclaré qu'elle faisait une donation de 500 millions d'euros, qui doit être versée graduellement sur une période de trois ou de quatre ans. Pour sa part, la Grande-Bretagne a l'intention de débloquer trois millions de livres sterling pour l'éducation et l'enseignement, dont 25 % seraient consacrés au Liban. Le versement de cette contribution doit s'étendre sur quelques années. La Suède a fait une donation de 8,5 millions d'euros pour alimenter le fonds créé par la Banque mondiale pour le Liban », a-t-il précisé.
« Les Pays-Bas ont également contribué au fonds à raison de cinq millions de dollars US », a-t-il ajouté, soulignant que l'idée d'une aide durable prolongée dans le temps a également fait son chemin à Berlin
Il a précisé ensuite que « le Liban a le mérite d'avoir sensibilisé la communauté internationale sur la nécessité de prévoir des projets de développement parallèlement aux aides humanitaires, celles-ci ne suffisant pas à soutenir les sociétés d'accueil, sans lesquelles les réfugiés n'auraient peut-être pas survécu. La conférence de Berlin aura consacré ce grand accomplissement. J'ai pris part personnellement à toutes les réunions du Groupe international de soutien au Liban, et je peux dire que la réunion de Berlin a été celle de la reconnaissance formelle de l'impératif de soutenir les sociétés d'accueil ».
Il est revenu dans ce cadre sur les donations qui ont pu être obtenues à Berlin. « L'Allemagne a déclaré qu'elle faisait une donation de 500 millions d'euros, qui doit être versée graduellement sur une période de trois ou de quatre ans. Pour sa part, la Grande-Bretagne a l'intention de débloquer trois millions de livres sterling pour l'éducation et l'enseignement, dont 25 % seraient consacrés au Liban. Le versement de cette contribution doit s'étendre sur quelques années. La Suède a fait une donation de 8,5 millions d'euros pour alimenter le fonds créé par la Banque mondiale pour le Liban », a-t-il précisé.
« Les Pays-Bas ont également contribué au fonds à raison de cinq millions de dollars US », a-t-il ajouté, soulignant que l'idée d'une aide durable prolongée dans le temps a également fait son chemin à Berlin
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