The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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April 28, 2010

April 28,2010 - L'Orient le jour Lebanon Frontiers Ruwad denounces the practice of arbitrary detention.doc

L'association Ruwad Frontiers a tenu hier une conférence de presse à Ziko House à laquelle ont pris part l'avocat et défenseur des droits de l'homme, Nizar Saghiyeh, et la directrice de l'association Samira Trad, en présence de représentants de la délégation de l'Union européenne au Liban et du bureau du commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme. Les conférenciers ont évoqué la tragédie que vivent les réfugiés au Liban en termes de détention arbitraire et de refoulement.
Prenant la parole, Mme Trad a exprimé ses craintes suite aux pratiques de l'extradition forcée qui a touché, en 2010, 14 réfugiés irakiens refoulés dans leur pays contre leur volonté, certains n'ayant même pas pu bénéficier d'une action en justice, d'autres ayant tout simplement été extradés avant qu'ils ne puissent prendre connaissance d'un jugement ultérieur interdisant leur refoulement.
À son tour, Nizar Saghiyeh a passé en revue la situation sociale, psychologique et juridique de ces réfugiés, saluant au passage le travail de la justice qui, a-t-il dit, était à l'origine de plusieurs décisions protégeant les libertés individuelles, notamment quatre jugements émis contre l'État. Ces derniers ont considéré comme « arbitraire » la poursuite de la détention d'individus qui ont déjà purgé leur peine. Ces décisions avaient d'ailleurs imposé à l'administration concernée de relaxer les détenus en question, l'État ayant exécuté un seul jugement, ignorant les trois autres et refoulant par la force l'un des trois réfugiés qui restent à ce jour détenus arbitrairement. En outre, a ajouté l'avocat, 14 autres décisions pénales qui ont requis l'arrêt des poursuites et ordonné la libération des personnes concernées n'ont pas été exécutées par l'État, soulignant que la détention arbitraire se poursuit toujours.

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