The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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April 29, 2010

L'Orient le jour - Prison Terms for members of the cell of Hezbollah in Egypt

Peines de prison pour les membres de la « cellule du Hezbollah » en Égypte



L’insupportable douleur des proches des condamnés. Photo AFP

Un tribunal d'exception égyptien a condamné hier à des peines de prison 26 membres d'une « cellule du Hezbollah », accusée d'avoir projeté des attentats en Égypte pour le compte du mouvement chiite, sans aller jusqu'à la peine capitale invoquée par le parquet.
L'affaire avait tendu les relations déjà difficiles entre l'Égypte et l'Iran, Le Caire accusant Téhéran d'utiliser le mouvement pour prendre pied sur son territoire.
Les 26 hommes - deux Libanais, cinq Palestiniens, un Soudanais et 18 Égyptiens - ont été inculpés pour avoir projeté des assassinats et planifié des attentats contre des sites touristiques égyptiens et des navires empruntant le canal de Suez pour le compte du Hezbollah.
Vingt-deux accusés avaient été arrêtés fin 2008 et en janvier 2009, les quatre autres étant toujours en fuite.
Lord de l'audience ouverte aux médias, la Cour de sûreté de l'État a condamné par contumace le cerveau présumé de la cellule, le Libanais Mohammad Kabalan, à la réclusion à perpétuité, de même que deux inculpés également en fuite. Le quatrième inculpé toujours recherché a écopé de dix ans.
Un commandant de la
cellule, Mohammad Youssef Mansour, alias Sami Chéhab, et deux autres accusés ont été condamnés à 15 ans de prison par ce tribunal d'exception. Le reste des accusés a reçu des peines allant de six mois à dix ans de réclusion.Les 22 accusés présents dans le box ont crié « Allahou Akbar » (Allah est grand) à l'énoncé du verdict.
En janvier, le procureur avait demandé lors de son réquisitoire l'application de « la peine maximale contre les accusés » qui, selon l'acte d'accusation, est la peine capitale.

« En mission logistique »
À l'extérieur du tribunal, les familles des accusés, choquées, ont fondu en larmes après le verdict, criant : « Dieu est notre défenseur. » « Je jure qu'il n'a rien fait », criait la mère de l'un d'eux.
« Il s'agit d'un procès politique devant une cour qui ne garantit pas la justice », a estimé l'avocat Abdel Monhem Abdel Maqsoud. Les cours d'exception en Égypte ne permettent pas de faire appel, le seul recours étant la grâce présidentielle.
Dans un communiqué, la cour a affirmé que « le but du Hezbollah était de frapper l'économie égyptienne et de propager le chaos. Fabriquer des explosifs est-il (un signe de soutien) à la cause palestinienne ? Soutenir la cause palestinienne se fait-il par le biais de la location de biens immobiliers donnant sur le canal de Suez et en visant ce dernier ? »
En octobre 2009, deux mois après l'ouverture du procès, Mohammad Youssef Mansour avait dit à l'AFP, durant une suspension d'audience, avoir été « brutalement torturé », de même que les autres accusés. « J'ai été électrocuté et battu ».
Il y a un an, le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmad Aboul-Gheit avait accusé l'Iran d'utiliser le Hezbollah « pour être présent en Égypte et pour dire aux Égyptiens : nous sommes là ».
« L'Iran et les partisans de l'Iran dans cette région veulent transformer l'Égypte en demoiselle d'honneur de la reine iranienne couronnée quand cette dernière fera son entrée au Moyen-Orient », avait-il ajouté.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait reconnu que Mansour était bien membre de son mouvement, mais qu'il se trouvait en Égypte en « mission logistique » afin de faire parvenir du matériel militaire aux Palestiniens de Gaza.

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