SOCIAL L’Association Alzheimer Liban met en place son programme, « Capacity Building », pour former les agents de santé dans les centres médicosociaux relevant du ministère des Affaires sociales.
Jusqu’au 6 août, une vannette aux couleurs de l’ONG Alzheimer Lebanon, avec à son bord une équipe de spécialistes, sillonnera les six mohafazats du pays pour apporter son aide et son expérience à quelque 232 infirmiers et agents de santé sur l’ensemble du territoire. Cette initiative, fruit d’une coopération entre l’association Alzheimer Liban, le ministère des Affaires sociales et le Comité national pour les personnes du troisième âge, est d’autant plus importante qu’un tabou entoure encore l’alzheimer au Liban. En fait, par manque d’information et de sensibilisation à la maladie, la majorité du corps soignant dans les hôpitaux, les centres médicosociaux et les maisons de retraite, principalement ceux qui se trouvent dans les régions périphériques, adopte une attitude agressive, bien que souvent involontaire, face à une personne âgée qui a perdu la capacité de s’exprimer.
Pour aider le personnel de santé à mieux comprendre la maladie et œuvrer par conséquent à briser le tabou, l’association Alzheimer Liban a proposé le programme «Capacity Building». L’exécution de ce projet, approuvé il y a trois ans par Salim Sayegh, alors ministre des Affaires sociales, a été entamée lundi dernier et se poursuivra jusqu’à samedi, pour englober près de 34 centres médicosociaux sur l’ensemble du territoire.
Pour aider le personnel de santé à mieux comprendre la maladie et œuvrer par conséquent à briser le tabou, l’association Alzheimer Liban a proposé le programme «Capacity Building». L’exécution de ce projet, approuvé il y a trois ans par Salim Sayegh, alors ministre des Affaires sociales, a été entamée lundi dernier et se poursuivra jusqu’à samedi, pour englober près de 34 centres médicosociaux sur l’ensemble du territoire.
Placée sous le thème «Ils ont perdu leurs souvenirs, mais non les personnes qui les aiment: les patients souffrant d’alzheimer ont le droit d’être compris et mieux pris en charge», cette campagne nationale a été lancée récemment au cours d’une conférence de presse tenue conjointement par Waël Bou Faour, ministre des Affaires sociales, et le Dr Kamal Kallab, neurologue et membre du comité scientifique de l’association Alzheimer Liban, en présence du président de la commission parlementaire de la Santé, Atef Majdalani, et de la présidente de l’ONG Alzheimer Liban, Diane Mansour.
Dans une allocution, M. Bou Faour a mis l’accent sur l’importance d’une telle initiative au Liban, soulignant qu’avec le vieillissement de la population (en 2007, le nombre des personnes du troisième âge au Liban a augmenté de près de 8%), de plus grands défis seront à relever pour assurer une bonne prise en charge des personnes âgées. De son côté, le Dr Atef Majdalani a constaté « la négligence » de l’État concernant la démence, assurant qu’il œuvrera, en collaboration avec les ministères de la Santé et des Affaires sociales, pour que l’alzheimer soit une priorité nationale.
Le Dr Kallab a pour sa part fait remarquer que la prise en charge d’une personne souffrant d’alzheimer consiste essentiellement à bien prendre soin d’elle au quotidien, d’autant que sur le plan médicamenteux, «les possibilités de traitement sont limitées». D’où l’important rôle que joue l’association Alzheimer Liban qui «a compris cela» et qui, depuis sa fondation il y a plus de dix ans, œuvre à changer les mentalités vis-à-vis de la maladie, multipliant à cet effet conférences et ateliers de formation à l’intention des parents et du corps soignant dans les maisons de retraite.
«J’espère que ce projet sera le premier pas vers la mise en place d’une stratégie nationale pour la démence au Liban et plus tard dans les pays arabes», a déclaré Diane Mansour.
Mené par le Dr Zeina Chemali, directrice du département de neuropsychiatrie au Massachusetts General aux États-Unis, le programme Capacity Building vise donc à améliorer les capacités du corps infirmier affilié au ministère des Affaires sociales à travers des ateliers de formation, mais aussi toute personne travaillant dans le secteur. Le programme a également pour but de fournir à ce personnel de santé les outils nécessaires pour comprendre la maladie afin qu’il soit le lien entre les familles des patients dans les villages lointains et l’association Alzheimer Liban.
Maladie dégénérative décrite pour la première fois en 1906 par Aloïs Alzheimer, neuropsychiatre allemand, l’alzheimer touche plus de 25 millions de personnes dans le monde. Au Liban on estime à plus de 35 000 le nombre des personnes qui en souffrent.
Dans une allocution, M. Bou Faour a mis l’accent sur l’importance d’une telle initiative au Liban, soulignant qu’avec le vieillissement de la population (en 2007, le nombre des personnes du troisième âge au Liban a augmenté de près de 8%), de plus grands défis seront à relever pour assurer une bonne prise en charge des personnes âgées. De son côté, le Dr Atef Majdalani a constaté « la négligence » de l’État concernant la démence, assurant qu’il œuvrera, en collaboration avec les ministères de la Santé et des Affaires sociales, pour que l’alzheimer soit une priorité nationale.
Le Dr Kallab a pour sa part fait remarquer que la prise en charge d’une personne souffrant d’alzheimer consiste essentiellement à bien prendre soin d’elle au quotidien, d’autant que sur le plan médicamenteux, «les possibilités de traitement sont limitées». D’où l’important rôle que joue l’association Alzheimer Liban qui «a compris cela» et qui, depuis sa fondation il y a plus de dix ans, œuvre à changer les mentalités vis-à-vis de la maladie, multipliant à cet effet conférences et ateliers de formation à l’intention des parents et du corps soignant dans les maisons de retraite.
«J’espère que ce projet sera le premier pas vers la mise en place d’une stratégie nationale pour la démence au Liban et plus tard dans les pays arabes», a déclaré Diane Mansour.
Mené par le Dr Zeina Chemali, directrice du département de neuropsychiatrie au Massachusetts General aux États-Unis, le programme Capacity Building vise donc à améliorer les capacités du corps infirmier affilié au ministère des Affaires sociales à travers des ateliers de formation, mais aussi toute personne travaillant dans le secteur. Le programme a également pour but de fournir à ce personnel de santé les outils nécessaires pour comprendre la maladie afin qu’il soit le lien entre les familles des patients dans les villages lointains et l’association Alzheimer Liban.
Maladie dégénérative décrite pour la première fois en 1906 par Aloïs Alzheimer, neuropsychiatre allemand, l’alzheimer touche plus de 25 millions de personnes dans le monde. Au Liban on estime à plus de 35 000 le nombre des personnes qui en souffrent.
N. M.
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