Le procureur général près la Cour de cassation, Saïd
Mirza, a transmis hier au juge d’instruction Ghassan Oueydate ses conclusions
préliminaires – un volumineux dossier de 500 pages – dans l’affaire des
affrontements de Nahr el-Bared.
Il s’agit là d’un progrès significatif dans l’instruction d’un dossier douloureux, dans la mesure où il accélère le processus d’interrogatoire de dizaines d’islamistes arrêtés à la suite de ces affrontements, mais auxquels aucune charge n’a encore été portée, cinq ans après leur arrestation. C’est l’injustice criante de cette situation qui a servi de détonateur à certaines des manifestations les plus violentes qui se sont produites en mai dernier à Tripoli.
La bataille du camp palestinien de Nahr el-Bared avait éclaté en mai 2007, suite à la présence dans celui-ci du groupe islamiste Fateh el-islam. Le dimanche 2 septembre, après d’ultimes combats, l’armée annonçait avoir pris le contrôle total du camp. Selon un bilan quasi officiel, les combats ont fait au moins 244 civils (dont 222 combattants terroristes) et 163 dans les rangs de l’armée, ce qui porte à au moins 427 le nombre de victimes de ce siège. Une vingtaine de combattants islamistes auraient réussi à s’échapper, dont le chef du groupuscule islamiste Chaker el-Absi. Des rafles avaient été opérées par la suite, au Liban-Nord, à la recherche de fuyards.
Le responsable des opérations pour l’armée libanaise au cours de ces combats était le général François el-Hajj, proche du comandant en chef de l’armée, le général Michel Sleiman. Pressenti pour succéder à celui-ci à la tête de la troupe en cas d’élection du général Sleiman à la présidence de la République, il avait été assassiné dans un attentat à la voiture piégée le 12 décembre 2007 à Baabda.
C’est donc ce douloureux contexte que l’accélération du processus d’interrogatoire des islamistes arrêtés et détenus à la prison de Roumié va analyser. Mobilisés depuis plusieurs semaines pour les besoins de cette cause, des centaines d’islamistes ont à nouveau envahi la place Abdel Hamid Karamé et bloqué certaines artères de Tripoli, pour la prière du vendredi, hier. Les manifestants ont ensuite rappelé aux responsables leur cause, avant de se disperser. Aucun incident n’a marqué cette manifestation.
Il s’agit là d’un progrès significatif dans l’instruction d’un dossier douloureux, dans la mesure où il accélère le processus d’interrogatoire de dizaines d’islamistes arrêtés à la suite de ces affrontements, mais auxquels aucune charge n’a encore été portée, cinq ans après leur arrestation. C’est l’injustice criante de cette situation qui a servi de détonateur à certaines des manifestations les plus violentes qui se sont produites en mai dernier à Tripoli.
La bataille du camp palestinien de Nahr el-Bared avait éclaté en mai 2007, suite à la présence dans celui-ci du groupe islamiste Fateh el-islam. Le dimanche 2 septembre, après d’ultimes combats, l’armée annonçait avoir pris le contrôle total du camp. Selon un bilan quasi officiel, les combats ont fait au moins 244 civils (dont 222 combattants terroristes) et 163 dans les rangs de l’armée, ce qui porte à au moins 427 le nombre de victimes de ce siège. Une vingtaine de combattants islamistes auraient réussi à s’échapper, dont le chef du groupuscule islamiste Chaker el-Absi. Des rafles avaient été opérées par la suite, au Liban-Nord, à la recherche de fuyards.
Le responsable des opérations pour l’armée libanaise au cours de ces combats était le général François el-Hajj, proche du comandant en chef de l’armée, le général Michel Sleiman. Pressenti pour succéder à celui-ci à la tête de la troupe en cas d’élection du général Sleiman à la présidence de la République, il avait été assassiné dans un attentat à la voiture piégée le 12 décembre 2007 à Baabda.
C’est donc ce douloureux contexte que l’accélération du processus d’interrogatoire des islamistes arrêtés et détenus à la prison de Roumié va analyser. Mobilisés depuis plusieurs semaines pour les besoins de cette cause, des centaines d’islamistes ont à nouveau envahi la place Abdel Hamid Karamé et bloqué certaines artères de Tripoli, pour la prière du vendredi, hier. Les manifestants ont ensuite rappelé aux responsables leur cause, avant de se disperser. Aucun incident n’a marqué cette manifestation.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/761895/Progres_dans_l%27instruction_de_l%27affaire_de_Nahr_el-Bared+%3A_Mirza_transmet_le_dossier_a_Oueydate.html
No comments:
Post a Comment