The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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February 23, 2010

February 18,2010 - L'orient le jour Lebanon Imprisonment required against members of Fateh el-Islam.doc

jeudi, février 18, 2010


LIBAN
Prison à perpétuité requise contre des membres de Fateh el-Islam


Le juge d'instruction militaire, Samih Hajj, a publié hier son acte d'accusation dans l'affaire de Fateh el-Islam. Il a requis des peines allant jusqu'à la prison à perpétuité contre onze membres de cette organisation terroriste, dont deux Libanais, trois Palestiniens et un Syrien, qui avaient pu être arrêtés et cinq autres toujours en fuite. Parmi eux, citons Oussama Amine Chehabi, surnommé Abou Zahra, Abdel Rahman Mohammad Awad et Abdel Ghani Ali Jawhar, impliqués dans une série d'attentats contre des militaires à Tripoli en 2008.
Les onze sont poursuivis pour avoir créé une bande armée, espionné l'armée et les troupes de la Finul, contrefait des passeports et des cartes de réfugié, utilisé des armes, et porté atteinte à l'État et à l'institution militaire.
L'acte d'accusation relate dans le détail l'enrôlement du Syrien Mounjed Nour el-Fahham dans les rangs de Fateh el-Islam, après son voyage en Grèce où il avait fait la connaissance du Palestinien Abou Moslem, qui lui avait proposé d'aider les membres de Fateh el-Islam réfugiés dans le camp de Aïn el-Héloué après la guerre de Nahr el-Bared.
Abou Moslem lui demande de leur faire parvenir des aides financières et de les aider à sortir du camp à l'aide de faux passeports. Il lui remet trois passeports européens, deux français et un bulgare, trois téléphones portables munis de ligne internationale ainsi que la somme de 1 100 euros, avant qu'il ne s'envole pour Beyrouth. Dans le camp de Aïn el-Héloué, il fait la connaissance d'Oussama Chehabi à qui il remet l'argent, les passeports et les téléphones avant de regagner la Grèce.
C'est en revenant de nouveau à Beyrouth, en tant que chargé de mission de Fateh el-Islam, qu'il est arrêté par l'armée. Il ne tarde pas à passer aux aveux, ce qui permet l'arrestation de ses complices. La police recherche activement pour le moment Abou Moslem Moussa et le Syrien Ahmad Chebeib surnommé Abou Ahmad.
Le juge Hajj a prononcé un non-lieu en faveur de cinq suspects pour insuffisance de preuves. Il a transmis le dossier de l'affaire au tribunal militaire.

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