The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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April 1, 2010

April 1, 2010 - L'Orient le jour - « La neutralité et le professionnalisme du tribunal renforcent notre confiance en lui », souligne le 14 Mars

Majorité Au terme de sa réunion hebdomadaire tenue hier à Achrafieh, le secrétariat général du 14 Mars a souligné que la vérité sur les assassinats politiques constitue « un prélude au rétablissement de la stabilité » dans le pays.


La campagne dont est la cible le Tribunal spécial pour le Liban et les supputations auxquelles se livrent certaines personnalités au sujet des travaux du tribunal ont été au centre de la réunion hebdomadaire que le secrétariat général du 14 Mars a tenue hier en son siège d'Achrafieh sous la présidence de l'ancien député Farès Souhaid et en présence du député Sebouh Kalbakian, des anciens députés Samir Frangié et Élias Atallah, et de MM. Élias Abou Assi (PNL), Eddy Abillamaa (Forces libanaises), Nassir el-Assaad, Hrair Hovivian, Youssef Douaihy, Nawfal Daou et Vatcheh Nourbatlian.
À l'issue des débats, Farès Souhaid a donné lecture d'un communiqué dans lequel le 14 Mars stigmatise « le climat empoisonné entretenu par ceux qui multiplient les déclarations au sujet du tribunal international et qui menacent d'une déstabilisation sur le plan de la sécurité, allant même jusqu'à brandir le spectre d'un nouveau 7 mai ou d'une attaque contre la Finul, perçue ainsi comme une boîte aux lettres ». « Nous sommes en droit de nous demander qui utilisent ceux qui font de telles déclarations comme une boîte aux lettres, souligne le communiqué. Le 14 Mars, qui est soucieux de préserver la stabilité du Liban et qui a consenti de grands sacrifices politiques sur ce plan, réaffirme sa position ferme concernant l'affaire du tribunal international. Notre confiance dans le tribunal est totale et nous sommes entièrement disposés à accepter son verdict tel qu'il sera émis, d'autant que l'autorité légale libanaise lui a confié cette mission, au nom du peuple libanais. La neutralité et le professionnalisme manifestés jusqu'à présent (par le tribunal) renforcent notre confiance en cette instance et coupent court à toute suspicion. »
« Ensuite, poursuit le 14 Mars, la vérité dans cette affaire (les assassinats politiques) constitue un prélude au rétablissement de la stabilité dans le pays, lequel a subi pendant longtemps une vague d'assassinats politiques et d'actes terroristes qui sont restés impunis. Ce que les Libanais doivent craindre c'est de camoufler l'identité des coupables (des assassinats) et non pas de dévoiler la vérité. Dans ce cadre, le secrétariat général du 14 Mars rend hommage à la position courageuse et responsable adoptée par le chef du gouvernement qui a souligné que l'État libanais, par le biais de son armée et des forces de l'ordre, feront face avec fermeté à toute atteinte visant la sécurité et la stabilité du Liban. »

Le 14 Mars et le « front de paix arabe »
Évoquant le bilan du dernier sommet arabe qui s'est tenu le week-end dernier en Libye, le 14 Mars a souligné que le communiqué final du sommet et les déclarations qui l'ont accompagné ont illustré l'existence d'une « faille dans l'action arabe commune et de divergences dans la perception du processus de paix, ce qui a incité certaines parties à rechercher une issue en dehors du contexte arabe, et même en dehors du camp de la paix dans la région ».
« Il ne fait aucun doute que les positions israéliennes constituent le principal obstacle à la réalisation de la paix, souligne le communiqué du 14 Mars, du fait de la poursuite de la politique de colonisation et de judaïsation qui fait fi de la volonté de la communauté internationale. Il est vrai aussi que le sommet a pris la décision courageuse de rester attaché à l'initiative arabe de paix, conformément à la vision de la partie palestinienne. Il reste que cette résolution audacieuse nécessite, non pas des surenchères gratuites, mais plutôt l'adoption de mesures susceptibles de renforcer le potentiel politique, diplomatique et culturel, en sus d'un soutien réel au peuple palestinien. La résolution en question nécessite également une solidarité plus efficace entre les forces qui ont fait le choix de la paix dans la région et dans le monde. Les forces du 14 Mars se considèrent comme une partie du front arabe de la paix. Elles estiment en outre qu'un Liban stable aurait un impact sur la nature de cette paix. »
Par ailleurs, le 14 Mars a souligné que les dernières élections législatives en Irak ont illustré « l'attachement du peuple irakien à son arabité et son unité nationale, loin des interférences sectaires et étrangères ». Le 14 Mars a émis l'espoir à ce propos que cet acquis ne sera pas torpillé.
Notons enfin qu'en réponse à une question, M. Farès Souhaid a déclaré qu'il fallait juger la visite de Walid Joumblatt à Damas « sur base de ses résultats et non pas sur le fait en lui-même ».

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