The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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November 24, 2010

L'Orient le Jour - Aoun : « We are waiting for the comments of Wissam el-Hassan... » - November 24, 2010


Le chef du Courant patriotique libre, le député Michel Aoun, n'a pas tardé à réagir au reportage de la CBC à l'issue de la réunion de son bloc parlementaire à Rabieh, concentrant ses attaques sur le service de renseignements des FSI et son chef, Wissam el-Hassan.
« Il s'agit d'une grosse surprise. Le reportage prouve qu'il existe un grand point d'interrogation qui nécessite un élargissement de l'enquête internationale concernant l'accusation dirigée contre Wissam el-Hassan, qui est l'un des principaux accusés d'avoir fabriqué les faux témoins. Il s'est avéré que ce dernier avait joué un rôle secret, selon les fuites. Je crois que la CBC est la télévision officielle, qui relève de l'État canadien, et non une société privée. Jusqu'à présent, il n'y a eu aucune réponse de Wissam el-Hassan concernant ce qui a été diffusé. Nous devons tous attendre sa réponse. Pourquoi vous, journalistes, ne tentez pas de lui poser la question ? Vingt-quatre heures se sont écoulées et nous n'avons toujours pas entendu sa réponse », a affirmé Michel Aoun.


Commentant la réaction du Premier ministre Saad Hariri, qui a indiqué avoir confiance en Wissam el-Hassan, Michel Aoun a dit : « La confiance n'a rien à voir dans cette affaire. Nous avons confiance en beaucoup de personnes qui sont accusées. La confiance provient de notre affect personnel, tandis que le tribunal est un organisme indépendant. Mais les preuves qui ont été présentées confirment les suspicions. Quoi qu'il en soit, notre position n'est pas d'accuser, pour le moment, mais de poser des questions, et nous nous demandons quand nous aurons la réponse. Nous avons eu des réponses rapides concernant le Der Spiegel et Le Figaro, et nous attendons maintenant les réponses à cette source médiatique canadienne. »
Michel Aoun a ensuite soulevé l'affaire de l'ancien colonel Fayez Karam, mis aux arrêts et soupçonné de collaboration avec Israël. « La phase de l'enquête est presque terminée et nous attendons l'acte d'accusation », a-t-il dit, estimant que le code de procédure pénale avait été violé à plusieurs reprises dans cette affaire. « Beaucoup de violations se sont produites : il y a eu, entre autres, des coups, des menaces, des témoignages obtenus sous la contrainte. Tout cela vient confirmer nos soupçons. Au début, nous reprochions à cette instance qui l'a arrêté et qui l'interroge d'être illégale et de bénéficier de la couverture illégale d'un pouvoir qui n'a pas le droit de contrevenir aux lois. Le procureur général n'a pas le droit de charger un organisme, illégal à la base et dont les actions sont donc illégales, d'enquêter. Cette atteinte est le fait d'une autorité judiciaire. En plus de cette violation, il s'avère que cette instance s'est livrée à de graves violations sur le plan légal. Il y a eu privation de liberté, torture, etc. (...) Cet organisme (les renseignements des FSI) est illégal (...). Toute enquête qui émane de lui est donc considérée comme nulle, et toute personne lésée par lui a le droit de porter plainte devant les tribunaux », a ajouté l'ancien Premier ministre.
Le chef du CPL a par ailleurs indiqué qu' « il est certain que l'assassinat d'un Premier ministre est très important pour un pays, et, par le passé, Riad el-Solh et Rachid Karamé ont été assassinés, de même que deux présidents de la République, Bachir Gemayel et René Moawad ». « Tous étaient importants dans notre vie. Malgré le fait que l'assassinat crée une sorte de trouble et d'instabilité au niveau du pays, il reste qu'au niveau des résultats, ses effets ne sont pas aussi destructeurs que l'absence de comptabilité générale, de contrôle des dépenses publiques ou encore le fait de ruiner le Trésor. Cela menace le pays tout entier, puisqu'il s'agit d'une mainmise par la banqueroute. La question des finances menace le pays tout entier, alors que les menaces d'assassinats sont limitées et que nous pouvons les dépasser, aussi douloureuses soient-elles pour les personnes », a-t-il ajouté.
Sur un autre plan, le député du Kesrouan a reçu hier l'ambassadeur de France, Denis Pietton, qui s'est prononcé à l'issue de la réunion en faveur « de la stabilité et de la justice à la fois ». M. Pietton a également exprimé « l'inquiétude » de la France face à la situation au Liban. 

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