The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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November 26, 2010

L'Orient le Jour - March 14 persists and signs : The truth on the assassinations should not be a source of conflict - November 26, 2010

La date de parution de l'acte d'accusation se rapproche et le camp du 14 Mars continue d'afficher une position unique, celle qui appuie toutes les décisions émanant du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), non sans prendre en compte les possibles conséquences de cette publication, à l'ombre de la paralysie du Conseil des ministres et du climat de tension qui prévaut dans le pays.
Pour Boutros Harb, le ministre du Travail, il est « désolant » de voir que le TSL, supposé faire la lumière sur l'assassinat de grandes figures libanaises, soit « galvaudé » au point de devenir un sujet politique dont la « petitesse » est en totale contradiction avec le concept de la justice.


Il a à ce propos catégoriquement rejeté « la logique de l'intimidation », considérant que les Libanais n'avaient pas à être punis « par l'inculpation de quiconque » et que la vérité bénéficiera « à tous ».
Il est vrai que l'initiative syro-saoudienne semble vouloir calmer le jeu, il n'en reste pas moins que pour Boutros Harb, cette initiative « ne saurait se réaliser pleinement » sans une implication libanaise. Le ministre a rappelé à cet effet que le pays jouit de « d'un cadre juridique » qui régit les relations entre les citoyens, se désolant du fait que la situation actuelle se résume à « une série de conditions et de contre- conditions » qui font obstacle à l'action de la justice.
Le député Ammar Houry, du Bloc du Futur, a lui aussi évoqué l'initiative syro-saoudienne, la qualifiant de « fondamentale et d'irremplaçable », saluant également les efforts du Qatar et de la Turquie qui visent à renforcer le projet arabe.
À l'instar du ministre du Travail, M. Houry a invité les responsables libanais à prendre une part active dans la résolution de la crise, les appelant à prendre leurs responsabilités et à « se retrouver à Baabda » autour de la table de dialogue. 
Il a en outre déclaré que la paralysie du Conseil des ministres lèse les citoyens « en premier lieu » et constitue par ailleurs « un manquement » à l'accord de Doha ainsi qu'aux engagements pris par le gouvernement.
Son collègue Ziad Kadri s'est, quant à lui, étonné que l'acte d'accusation puisse être « source de conflit », voyant en la justice et la vérité des synonymes de paix et de tranquillité. 
Il a de plus rappelé que le TSL n'a pas été « imposé » aux Libanais mais qu'il a été adopté « à l'unanimité » autour de la table de dialogue depuis 2006, accusant le camp adverse d'être « revenu sur ses engagements ».
Pour le député Robert Ghanem, l'acte d'accusation ne peut provoquer de remous, parce que la stabilité et la justice « ne sont pas antithétiques ».

Samy Gemayel
Pour le coordinateur du comité central des Kataëb, Samy Gemayel, le compromis sur le sang des martyrs serait « indigne », assurant que son parti tient absolument à la justice et reste ferme sur ses positions.
Il a également souligné qu'il est « impossible » de demander à la jeunesse libanaise de se sacrifier pour son pays alors même que ceux qui les ont précédés sont tombés « sans bénéficier d'aucune forme de justice ». 
Il s'est enfin déclaré prêt, au besoin, à initier « une action pacifique » dans la rue, déclarant à qui voulait l'entendre qu' « aucun parti » allié, à l'instar des Kataëb, n'accepterait de compromis.
Pour M. Okab Sakr, du bloc Liban d'abord, qui rencontrait le secrétaire général des Forces du 14 Mars, Farès Souhaid, le pays traverse « une période délicate » que tente d'apaiser « l'initiative syro-saoudienne », confortée par d'autres efforts régionaux.
Le député Sakr a lui aussi appelé les Libanais à « s'impliquer dans le processus de sortie de crise », et il a proposé la création de commissions parlementaires pour résoudre des problèmes endémiques qui divisent les Libanais, évoquant l'accueil favorable qu'a reçu cette proposition de la part de Michel Aoun.
Il a enfin préconisé de régler tous les problèmes dont souffre le Liban « devant le Parlement », dans la transparence, « une fois pour toutes ». 

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