The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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November 22, 2010

L'Orient le Jour - March 14 is already concentrating on the post-indictment period - November 22, 2010

L'acte d'accusation que les Libanais attendent avec autant d'espoir que d'appréhension n'a pas encore été rendu public que le camp des loyalistes se projette déjà dans la phase de l'après-parution. 

Le camp du 14 Mars se recentre sur les priorités libanaises, à savoir le maintien de la paix, notamment grâce aux efforts syro-saoudiens, la gestion de la période qui suivra la parution de l'acte d'accusation et les soucis quotidiens du citoyen lambda. 


Le député Ahmad Fatfat a ainsi fait remarquer qu'il est désormais « clair » pour toutes les parties libanaises que « nul ne peut infléchir » l'action du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) et que la parution de l'acte d'accusation est « irrévocable ». « C'est la période après la parution de l'acte qui est à gérer », a-t-il souligné, rappelant que Hassan Nasrallah l'avait également évoqué dans son dernier discours. « Toutes les parties misent essentiellement sur les efforts syro-saoudiens afin que la paix soit préservée », a encore déclaré le député du Bloc de futur.
Son collègue Ghazi Youssef a estimé pour sa part que « deux choses n'étaient pas négociables », d'abord, l'indépendance du Liban, ensuite « l'accord de Taëf ».
Il a également insisté sur la légitimité du TSL, rappelant les propos du ministre syrien Walid Moallem qui avait déclaré que la Syrie « accepterait un acte d'inculpation indiscutable ».
S'exprimant au micro de la Voix du Liban, M. Youssef a vu en outre que la crise essentielle dans laquelle se débat le pays reste « la situation économique et sociale », que le présent gouvernement a été formé justement pour « régler ».
Il a ainsi déploré que « ce dossier essentiel » ait été négligé, au profit d'autres affaires « politiques et judiciaires », renvoyant au Conseil des ministres « l'importance » d'apporter des solutions aux soucis des citoyens.
L'ancien député Ghattas Khoury a pour sa part rappelé à toutes les parties libanaises que préserver la paix est « un devoir » qui incombe à chacun, notamment « au gouvernement et à tous ceux qui se réunissent autour de la table de dialogue ».
Il a espéré à ce propos que toute initiative syrienne ou iranienne soit positive, soulignant « l'optimisme » de l'ambassadeur iranien Ghadanfar Abadi dont les propos « servent la paix civile ».

Sélim Sayegh 
 Du côté des Kataëb, on insiste absolument sur la règle de base qui est la justice. Ainsi, le ministre Sélim Sayegh souligne que « la justice est à la base de tout », rappelant que le député martyr Pierre Gemayel avait payé de sa vie son attachement à la justice, à travers sa position en faveur de l'édification du TSL.
M. Sayegh a réitéré « sa confiance totale dans le TSL », estimant que les Libanais « misent sur la justice » afin d'éloigner « le spectre du terrorisme ». Sélim Sayegh a enfin salué l'armée libanaise qui parvient à « tranquilliser » les citoyens, notamment grâce aux propos responsables du commandant de l'armée, Jean Kahwagi, qui assure vouloir « veiller à la paix civile ».

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