The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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November 25, 2010

L'Orient le Jour - Symposium in Paris on the processing of solid wastes and used waters in Lebanon - November 25, 2010

La Chambre de commerce franco-libanaise a tenu, à Paris, un colloque sur des questions d'environnement, en présence du ministre Mohammad Rahhal. Ce dernier a déploré les « lenteurs » dans l'exécution des projets dans ce domaine en raison des antagonismes politiques qui déchirent le pays.

La Chambre de commerce franco-libanaise (CCFL) a organisé hier au siège de l'Unesco, place Fontenoy, à Paris, un colloque sur le traitement des déchets et des eaux au Liban, auquel assistait Mohammad Rahhal, ministre de l'Environnement. Ce dernier a jugé regrettables les « lenteurs » dans l'exécution des projets dans ce domaine, en raison des antagonismes politiques actuels, et a demandé que l'on fasse prévaloir l'intérêt général sur les considérations politiciennes.

La réunion de la CCFL s'est tenue en présence de son président et de son vice-président exécutif, respectivement Jacques Saadé et Pierre Rozek, et d'experts et spécialistes libanais et français.

Les divers problèmes de traitement de déchets solides, d'eaux usées et des eaux dites non conventionnelles ont été abordés soit au cours d'interventions individuelles, soit lors des tables rondes.
Les experts et spécialistes libanais ont exposé des problèmes spécifiques et leurs conséquences et nuisances sanitaires et environnementales, tandis que leurs collègues français proposaient des solutions et formulaient leurs observations sur ce qui est fait par les services publics libanais dans le cadre de l'aide internationale provenant de divers organismes spécialisés.
Après des mots de bienvenue de MM. Saadé et Rozek, et une déclaration liminaire de M. Élie Absi, président de l'UISF (Union des ingénieurs et scientifiques francophones), le ministre Rahhal a énuméré les défis environnementaux au Liban et les problèmes qui en découlent.
Le ministre a évoqué les politiques, l'action et les projets adoptés par son ministère et les autres départements concernés, répondant aux questions du public composé de chefs d'entreprises, d'ingénieurs et de scientifiques intéressés par le sujet.
M. Frédéric Kaplan, conseiller pour le Proche-Orient de l'ambassade de France au Liban, a pris la parole à son tour pour brosser un tableau de la situation au Liban sur un plan plus général. Il a parlé de la conjoncture politico-économique, invitant les entreprises et autres professionnels français à saisir d'intéressantes opportunités, soit par des contacts à travers des organismes franco-libanais compétents, soit en se rendant sur place.
Également à la tribune, Mme Estelle Sandré-Chardonnal, adjointe au chef du Bureau Méditerranée et Afrique australe à la Direction générale du Trésor, qui a fourni des chiffres intéressants sur les aides offertes au Liban par la France et l'Europe dans le domaine concerné (environnement et traitement de déchets, etc.). En chiffres, cette aide atteint 233 millions d'euros offerts par l'UE et 62 millions d'euros mis à disposition par la France.
Dernier intervenant français, M. Antoine Tristan Mocinikar, responsable Environnement et développement durable à l'Élysée.
À l'heure des débats par thème et des tables rondes, des conseillers du ministre Rahhal et des spécialistes libanais ont pris la parole développant des domaines très précis sur des sujets tels que le traitement des déchets solides, les eaux usées et non conventionnelles.
Parmi les participants : MM. Ibrahim Chaccour, directeur des programmes au CDR, Georges Kamar, conseiller spécial auprès de la commission parlementaire sur l'Environnement, Ibrahim Chahrour (CDR), Charles Badaro (Degrémont) et Johnny Obeid (Veolia Liban).
Dans une déclaration exclusive à L'Orient-Le Jour, le ministre Rahhal a souligné l'importance de la présence du Liban à de telles rencontres à l'étranger. M. Rahhal a dénoncé les lenteurs mises à la réalisation de certains projets, en raison de tiraillements au sein du gouvernement.
Le ministre a invité toutes les parties libanaises à mettre fin à leurs antagonismes lorsqu'il s'agit de questions et de projets d'intérêt général. « Lorsque l'on s'occupe d'environnement, de ressources hydrauliques et électriques, de santé ou des nombreux problèmes qui se posent dans le pays, tout le monde en profite », a-t-il insisté.
M. Rahhal a exprimé sa crainte de voir la paralysie actuelle du gouvernement aggraver encore la vie quotidienne des Libanais par le blocage de toute tentative émanant des pouvoirs publics. « Certains responsables sont encore très motivés pour mener à bien leurs tâches », a-t-il noté. 

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