The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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November 18, 2010

L'Orient le Jour - Threats and possibility of dialogue, two themes evoked by Hezbollah - November 18, 2010

Comme à l'accoutumée, le week-end a été marqué par des déclarations de responsables du Hezbollah qui ont réaffirmé à l'unisson leur refus de tout acte d'accusation qui pourrait incriminer certains membres du parti, tout en laissant une porte ouverte à une solution.
Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah Mohammad Raad a invité les responsables du Tribunal spécial pour le Liban à chercher une autre piste que celle de l'accusation du Hezbollah, assurant que le procédé visant à « affaiblir la résistance » a été dévoilé et il a échoué. Raad a ajouté que le Hezbollah tient à « protéger le peuple et la patrie », et il a plusieurs options pour mettre un terme, en temps voulu, aux complots le visant. 

De son côté, le vice-président du conseil exécutif du parti, cheikh Nabil Kaouk, a affirmé qu'Israël connaîtra sa plus grosse défaite s'il engage une nouvelle agression contre le Liban. Cheikh Kaouk a déclaré que « l'objectif des ennemis de la résistance est le même depuis l'adoption de la résolution 1559 en 2004 », ajoutant que ceux qui croient pouvoir « détourner la résistance de ses objectifs » en lui lançant au visage l'acte d'accusation se trompent. « Les moujahidine sont prêts à infliger à Israël sa plus gosse défaite », a précisé cheikh Kaouk qui a insisté sur le fait que les États-Unis et leurs alliés sont « incapables ne serait-ce que d'écorner la résistance, qui se renforce de jour en jour... ». Cheikh Kaouk a encore déclaré qu'Israël craint la confrontation avec le Hezbollah et préfère se retrancher derrière l'acte d'accusation et provoquer des problèmes internes au Liban. 
Le ton est visiblement moins haut et se veut plus ouvert chez le député hezbollahi Ali Fayyad. Tout en précisant que le Hezbollah tient à garder les portes du dialogue ouvertes et tout en invitant les autres parties au calme, M. Fayyad a affirmé que ceux qui ont, au fil des ans, misé sur les Américains se sont souvent retrouvés seuls au plus fort moment de la confrontation. Selon lui, les États-Unis ne veulent pas vraiment aider une partie libanaise, mais cherchent à assurer leurs intérêts. Ils ne peuvent en aucune façon constituer une garantie pour n'importe quelle partie libanaise. Il a donc appelé au calme, tout en demandant au camp adverse de faire preuve de réalisme. « Il existe une chance réelle de solution », a déclaré Fayyad, ajoutant qu'il ne suffit pas pour cela de promesses verbales, mais il faut une action concrète pour consolider l'entente interne libanaise et déjouer tous les plans de discorde confessionnelle et autre. Fayyad a encore rappelé comment les États-Unis ont été contraints de conclure en Irak un compromis qu'ils rejetaient au départ. Il a enfin totalement démenti l'existence d'un projet libanais de partager le pouvoir en trois tiers entre les trois grandes communautés. 
Enfin, le responsable des relations internationales au sein du Hezbollah Ammar Moussaoui a déclaré de son côté qu'après la publication de l'acte d'accusation, même si le Hezbollah décide de réagir avec sagesse et le Courant du futur en fait de même, « qui peut garantir qu'une partie incontrôlée ne cherchera pas à semer le trouble, d'autant que le Liban est le paradis de tous les services de renseignements du monde ? La tension entre les différentes parties est telle qu'il suffit d'un rien pour provoquer des étincelles », a ajouté Ammar Moussaoui qui a précisé que la stabilité du Liban ne peut être assurée par des incriminations non fondées. Il a ainsi rappelé que l'autobus de Aïn el-Remmaneh reste aujourd'hui encore une énigme. Il a pourtant déclenché une guerre. 

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