The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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November 18, 2010

L'Orient le Jour - March 14 speaks up against the campaign orchestrated against Siniora - November 18, 2010


Les milieux du 14 Mars ont axé hier leurs commentaires sur les accusations de félonie lancées par l'ex-opposition et sur la paralysie gouvernementale.
Le député Ammar Houry, membre du Bloc du futur, a fait assumer hier au camp du 8 Mars « la responsabilité de toute atteinte » que pourrait subir l'ancien Premier ministre Fouad Siniora.
« Le camp adverse cherche à falsifier l'histoire », a ajouté M. Houry, assurant qu'« à aucun moment, la majorité n'a pris le chemin de l'escalade. Nous avons toujours été dans la position de celui qui répond aux attaques visant Rafic Hariri, Saad Hariri ou Fouad Siniora ».
« Le camp adverse est allé trop loin à l'encontre de MM. Hariri et Siniora, ce qui a nécessité des ripostes spécifiques. M. Siniora, lui, a demandé de rendre publics les documents et procès-verbaux, mais il ne l'a pas fait. Nous avons donc dû mettre les points sur les i, mais les accusations de trahison se sont poursuivies et en sont arrivées à rendre M. Siniora responsable du sort des martyrs tombés durant la guerre de 2006, ce qui revient à une incitation au meurtre » de l'ancien chef de gouvernement, a souligné M. Houry.
« Le camp adverse juge facile de recourir aux accusations de félonie, aux insultes et aux atteintes contre la dignité des personnes, et lorsqu'on lui répond, il s'offusque et se comporte comme si nous étions ceux qui provoquent les tensions », a-t-il dit.
Pour sa part, le ministre de l'Information, Tarek Mitri, a jugé compréhensible que « les querelles du présent conduisent à une réinterprétation des événements du passé ».
« Mais ce qui est surprenant, voire affligeant, c'est l'insistance de certaines parties à ignorer les faits, délibérément ou non. C'est ce qui se passe aujourd'hui au sujet de la guerre de juillet 2006 », a ajouté M. Mitri, détaillant une nouvelle fois les différentes phases de l'action du gouvernement Siniora durant ce conflit.
Un autre député du Bloc du futur, Nabil de Freige, a accusé l'ex-opposition de se livrer à « un pilonnage aveugle à droite et à gauche, notamment contre M. Siniora et son gouvernement en 2006 et aussi contre le ministère des Finances pour bloquer l'adoption du budget ».
« C'est lorsqu'on est hagard que l'on tire dans tous les sens », a lancé M. de Freige.
L'ancien député Moustapha Allouche a estimé que l'attaque contre Fouad Siniora « reflète la faillite du 8 Mars aux plans médiatique, politique et diplomatique ».
Relevant par ailleurs que « la position syrienne se distingue de celle du Hezbollah au sujet du Tribunal spécial pour le Liban », M. Allouche a souligné, au sujet du dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, que « ce n'est pas la première fois que ce dernier menace de couper des mains et des têtes. C'est bien le style de son parti », a-t-il dit. 
Pour le député Mohammad Hajjar, « la politique consistant à distribuer les qualificatifs de traîtres et les accusations lancées à tort et à travers traduisent un sentiment de faiblesse ».
Plus globalement, le ministre du Travail, Boutros Harb, a exprimé sa crainte d'un « complot visant à renverser le système et à placer le pays dans un climat nécessitant une révision de Taëf et de la Constitution ».
Dénonçant la paralysie gouvernementale causée selon lui par le 8 Mars, M. Harb a assuré que « personne ne pense à poignarder le Hezbollah dans le dos ». « Nous réclamons la justice et il n'est pas possible de nous demander de céder sur ce point sous prétexte qu'il faut se prémunir contre des éventualités évoquées par la presse », a-t-il ajouté.
M. Harb est aussi revenu sur le boycottage par l'essentiel du 8 Mars de la dernière séance du dialogue national, à Baabda, estimant qu'il s'agissait d' « une injure faite à la position de la présidence de la République ». « Après cela, ils viennent nous dire qu'ils sont attachés aux prérogatives du chef de l'État », a-t-il noté.
Le mouvement du Renouveau démocratique (RD), que préside l'ancien député Nassib Lahoud, a exprimé quant à lui son inquiétude et sa condamnation à l'égard de la « reprise des accusations de félonie ». « Cela est en contradiction totale avec le souhait proclamé par le Hezbollah de fournir une occasion de succès aux contacts syro-saoudiens », relève un communiqué du RD.
« Cette campagne, menée essentiellement contre Fouad Siniora et son gouvernement, et qui revient d'une saison à l'autre, reflète une grande légèreté, dans la mesure où les faits reprochés n'ont jamais été prouvés », ajoute le texte du RD, soulignant que « la répartition artificielle des Libanais en ennemis et en amis d'Israël est loin de mécontenter ce dernier ».
Dénonçant par ailleurs la paralysie du gouvernement du fait de la position de l'ex-opposition au sujet du dossier dit des « faux témoins », le RD y voit une atteinte aux prérogatives du président de la République et du Premier ministre.
Enfin, le RD souligne que le boycottage du dialogue sur la stratégie défensive ne peut que conduire au « renflouement » de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, dans la mesure où le dialogue était « le fruit d'un accord interlibanais sur un mécanisme interne et volontaire censé être une alternative à cette résolution ».

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