Le Premier ministre Saad Hariri a entamé hier sa première visite officielle au Royaume-Uni en rencontrant le prince Andrew et le chef du Foreign Office, William Hague. Aujourd'hui, il sera reçu par son homologue anglais, David Cameron.
Le président du Conseil des ministres, Saad Hariri, a entamé hier sa première visite officielle au Royaume-Uni par une réunion au palais de Buckingham avec le prince Andrew, duc d'York, représentant spécial du Royaume-Uni pour le commerce international et l'investissement.
La réunion a eu lieu en présence du vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense, Élias Murr, qui accompagne le Premier ministre durant son voyage, et de l'ambassadrice britannique au Liban Frances Mary Guy.
Par la suite, le prince Andrew a offert un déjeuner en l'honneur du Premier ministre Hariri.
Dans l'après-midi, le chef du gouvernement s'est rendu au palais de Westminster, siège du Parlement, où il a rencontré le chef du Foreign Office, William Hague, en présence du sous-secrétaire d'État Alistair Burt, de l'ambassadrice du Liban au Royaume-Uni Inaam Osseirane, de l'ambassadrice britannique au Liban Frances Mary Guy, du chef de cabinet du PM, Nader Hariri, et des conseillers Mohammad Chatah et Hani Hammoud.
Accueillant M. Hariri, William Hague a déclaré : « Je suis heureux, en ce lieu qui a été, au cours des siècles, au cœur du dialogue démocratique en Grande-Bretagne, d'accueillir le Premier ministre d'un État qui est aussi un symbole du dialogue démocratique. Et nous appuyons avec force cette démocratie. »
« La Grande-Bretagne, a poursuivi Hague, est un ami sincère du Liban, elle appuie son indépendance et le droit de son peuple à gérer ses propres affaires. Nous appuyons aussi avec force ce que les dirigeants et le Premier ministre de ce pays ont accompli pour préserver la paix et la stabilité. Nous avons foi aussi que le Tribunal spécial pour le Liban achèvera sa mission, ce qui est une chose importante. Nous appuyons le président Hariri dans ses efforts pour contrer les tentatives de détourner la justice de son cours. »
Par ailleurs, M. Hague a annoncé qu'il visitera le Liban la semaine prochaine et qu'il lui importe de discuter avec les dirigeants libanais « du processus de paix et des chances de la paix entre Israël et ses voisins ».
Clegg
Auparavant, M. Hariri avait rencontré aussi le vice-Premier ministre Nick Clegg en présence du vice-Premier ministre et ministre libanais de la Défense Élias Murr, des ambassadrices Osseirane et Guy, ainsi que de Nader Hariri et des conseillers Chatah et Hammoud. Les discussions ont porté sur les développements dans la région et les relations bilatérales.
De son côté, M. Murr avait reçu le ministre britannique de la Défense Nick Harvey et avait examiné avec lui la coopération militaire entre les deux pays et l'aide que la Grande-Bretagne peut offrir au Liban, notamment à travers des programmes de formation.
En soirée, le Premier ministre a assisté à une réception offerte en son honneur à l'ambassade du Liban. Il a choisi cette occasion pour condamner fermement l'attentat terroriste brutal qui a visé des chrétiens dans une église de Bagdad. « Ces pratiques n'ont rien à voir avec l'islam ou n'importe quelle religion céleste, ou même avec l'humanité », a-t-il jugé.
Le Liban ne tombera pas dans le piège de la discorde et ne sera pas l'otage de menaces de destruction, et la sagesse prévaudra à la fin. Le Liban sera toujours un modèle de coexistence entre toutes les communautés et les sectes », a-t-il dit.
« Surmonter cette phase »
En cours de journée, le Premier ministre avait confié aux journalistes qui l'accompagnaient que la question du TSL sera abordée au cours des entretiens qu'il aura en Grande-Bretagne.
« Le Liban a l'intention d'honorer ses engagements envers les Nations unies à cet égard », a-t-il affirmé.
« Les discussions porteront également sur les moyens de développer les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays, et d'encourager les investissements britanniques dans les domaines de l'électricité, l'énergie et la prospection du pétrole et du gaz en mer, sachant que la Grande-Bretagne a une expérience très avancée et sophistiquée dans ce domaine », a en outre affirmé M. Hariri devant les journalistes
Sur le plan interne
En ce qui concerne la réunion du Conseil des ministres, mercredi, et de du comité de dialogue, jeudi, M. Hariri a affirmé que ces deux importants rendez-vous se tiendront comme prévu.
À l'ordre du jour du Conseil des ministres figurera le dossier des faux témoins, a précisé M. Hariri.
« La question des faux témoins a été soulevée et chacun a son propre point de vue à ce sujet, a-t-il dit. Nous discuterons en Conseil des ministres des solutions proposées. »
« Je suis le président du Conseil des ministres de tout le Liban, et il est de mon devoir de rapprocher les points de vue des Libanais à travers le dialogue, car de profonds désaccords ne profitent à personne et ne conduisent pas à des solutions qui servent l'intérêt du Liban et du peuple libanais », a-t-il conclu.
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