Dans une adresse directe, d'une sagesse surprenante, aux forces de l'opposition, et plus particulièrement au Hezbollah, l'ancien secrétaire général du parti de Dieu, cheikh Sobhi Toufayli, a appelé le camp du 8 Mars à trouver « une formule d'entente » avec les loyalistes, notamment en proposant pour le poste de Premier ministre des personnes « susceptibles d'obtenir l'accord du 14 Mars », et surtout, « en écartant du parti » les personnes que citerait l'acte d'accusation émanant du TSL, afin de « préserver la résistance » et « d'épargner aux chiites du Liban de porter la responsabilité de l'assassinat de Rafic Hariri, aux yeux de la communauté internationale et de ses institutions », même si cela constituerait « un aveu de culpabilité » de la part du Hezbollah.
Poursuivant son appel, cheikh Toufayli a fait remarquer au 8 Mars que toutes « les pressions » exercées sur la famille Hariri n'ont pas arrêté le cours de l'action du tribunal international, soulignant que « ce qu'ils demandent » à Saad Hariri est « plus énorme encore que le meurtre de son père ». De plus, ajoute l'ex-chef du Hezbollah, « suspendre le financement du TSL » et en retirer les magistrats libanais n'aura aucun impact sur la cour internationale.
Le dignitaire chiite a ensuite interpellé les Iraniens et le Hezbollah, leur demandant s'ils ne pensaient pas, comme lui, que « le conflit confessionnel » dans la région est un plan américain, qui serait récompensé par une éventuelle « escalade » de la part du Hezbollah. « Ce plan, a poursuivi cheikh Toufayli, profiterait entièrement aux Américains », parce qu'il justifierait « une intervention » de ces derniers dans la région, sous le prétexte de « protéger » les sunnites contre « le danger chiite ». Cheikh Toufayli a ainsi imputé l'échec des dernières négociations à une intervention américaine, mettant en garde l'Iran et le Hezbollah contre le fait de « servir » le plan américain.
Il a enfin conseillé au camp du 8 Mars de « s'entendre » avec les loyalistes, parce que là réside leur intérêt, « de mettre sur pied » une équipe gouvernementale qui assurerait à l'opposition certaines de ses demandes, dans le but d'édifier un État souverain et un pays stable et prospère, loin de « l'ignorance et des instincts guerriers ».
Sobhi Toufayli a conclu sa conférence de presse en déclarant que « les choix les plus bénéfiques sont souvent les plus durs à faire », souhaitant que la direction iranienne et celle du Hezbollah prennent « les bonnes décisions ».
Le dignitaire chiite a ensuite interpellé les Iraniens et le Hezbollah, leur demandant s'ils ne pensaient pas, comme lui, que « le conflit confessionnel » dans la région est un plan américain, qui serait récompensé par une éventuelle « escalade » de la part du Hezbollah. « Ce plan, a poursuivi cheikh Toufayli, profiterait entièrement aux Américains », parce qu'il justifierait « une intervention » de ces derniers dans la région, sous le prétexte de « protéger » les sunnites contre « le danger chiite ». Cheikh Toufayli a ainsi imputé l'échec des dernières négociations à une intervention américaine, mettant en garde l'Iran et le Hezbollah contre le fait de « servir » le plan américain.
Il a enfin conseillé au camp du 8 Mars de « s'entendre » avec les loyalistes, parce que là réside leur intérêt, « de mettre sur pied » une équipe gouvernementale qui assurerait à l'opposition certaines de ses demandes, dans le but d'édifier un État souverain et un pays stable et prospère, loin de « l'ignorance et des instincts guerriers ».
Sobhi Toufayli a conclu sa conférence de presse en déclarant que « les choix les plus bénéfiques sont souvent les plus durs à faire », souhaitant que la direction iranienne et celle du Hezbollah prennent « les bonnes décisions ».
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