Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a convoqué les ambassadeurs des États membres permanents du Conseil de sécurité, afin d'examiner la possibilité d'établir des camps de réfugiés syriens aux frontières. Il a tenu à exposer dans ce cadre la politique de coopération préconisée par le gouvernement à cette fin.
En même temps, le chef de la diplomatie libanaise a convoqué l'ambassadeur de Syrie, Ali Abdel Karim Ali, avec lequel il a également évoqué l'idée pendant près d'une heure. Le diplomate syrien a immédiatement rejeté la proposition.
Le ministre Bassil a en tout cas affirmé que « les discussions sérieuses sur le dossier des réfugiés viennent d'être entamées afin de les renvoyer dans leur pays ». « Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la politique de distanciation du Liban des conflits régionaux », a-t-il expliqué, précisant que « le Liban ne pourra donc pas résoudre seul la crise des réfugiés sans en débattre avec les autorités syriennes afin qu'elles assument leurs responsabilités à ce niveau ».
Mais l'ambassadeur Ali était clair sur le refus de Damas d'établir des camps de réfugiés aux frontières.
« Nous sommes contre ces camps », a-t-il affirmé à l'issue de l'entretien, en réponse à une question. « Les Syriens parviendront à rentrer chez eux. La Syrie est suffisamment vaste pour assimiler tous les citoyens », a-t-il insisté. C'est d'ailleurs sur ce retour que Damas parie, comme l'a assuré son ambassadeur hier.
« La rencontre avec le ministre Bassil a porté sur la coopération entre nos deux gouvernements pour trouver une issue au dossier des réfugiés qui assure les respect de la dignité des Syriens et leur droit de rentrer chez eux, sous des conditions adéquates », a-t-il précisé, saluant « la collaboration du ministre Bassil, qui n'est d'ailleurs pas récente, avec nos demandes de faciliter certaines procédures de séjour, de manière à permettre à un nombre non négligeable de Syriens de rentrer chez eux ou dans des régions plus sécurisées ». L'ambassadeur a estimé dans ce cadre que « la participation massive des réfugiés à la présidentielle syrienne est un gage de leur désir de rentrer au pays ». Interrogé sur l'existence d'un plan effectif pour le retour des réfugiés, Ali Abdel Karim Ali a affirmé qu'un « tel plan est bel et bien mis en œuvre, et nous avons justement discuté de l'exemption des réfugiés des frais administratifs de séjour ». Insistant sur « notre souci de consolider nos rapports fraternels avec le Liban », l'ambassadeur syrien a pourtant répondu par la négative à la question de savoir si un comité mixte a été créé dans le cadre de la coopération bilatérale.
En même temps, le chef de la diplomatie libanaise a convoqué l'ambassadeur de Syrie, Ali Abdel Karim Ali, avec lequel il a également évoqué l'idée pendant près d'une heure. Le diplomate syrien a immédiatement rejeté la proposition.
Le ministre Bassil a en tout cas affirmé que « les discussions sérieuses sur le dossier des réfugiés viennent d'être entamées afin de les renvoyer dans leur pays ». « Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la politique de distanciation du Liban des conflits régionaux », a-t-il expliqué, précisant que « le Liban ne pourra donc pas résoudre seul la crise des réfugiés sans en débattre avec les autorités syriennes afin qu'elles assument leurs responsabilités à ce niveau ».
Mais l'ambassadeur Ali était clair sur le refus de Damas d'établir des camps de réfugiés aux frontières.
« Nous sommes contre ces camps », a-t-il affirmé à l'issue de l'entretien, en réponse à une question. « Les Syriens parviendront à rentrer chez eux. La Syrie est suffisamment vaste pour assimiler tous les citoyens », a-t-il insisté. C'est d'ailleurs sur ce retour que Damas parie, comme l'a assuré son ambassadeur hier.
« La rencontre avec le ministre Bassil a porté sur la coopération entre nos deux gouvernements pour trouver une issue au dossier des réfugiés qui assure les respect de la dignité des Syriens et leur droit de rentrer chez eux, sous des conditions adéquates », a-t-il précisé, saluant « la collaboration du ministre Bassil, qui n'est d'ailleurs pas récente, avec nos demandes de faciliter certaines procédures de séjour, de manière à permettre à un nombre non négligeable de Syriens de rentrer chez eux ou dans des régions plus sécurisées ». L'ambassadeur a estimé dans ce cadre que « la participation massive des réfugiés à la présidentielle syrienne est un gage de leur désir de rentrer au pays ». Interrogé sur l'existence d'un plan effectif pour le retour des réfugiés, Ali Abdel Karim Ali a affirmé qu'un « tel plan est bel et bien mis en œuvre, et nous avons justement discuté de l'exemption des réfugiés des frais administratifs de séjour ». Insistant sur « notre souci de consolider nos rapports fraternels avec le Liban », l'ambassadeur syrien a pourtant répondu par la négative à la question de savoir si un comité mixte a été créé dans le cadre de la coopération bilatérale.
No comments:
Post a Comment