The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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November 1, 2010

L'Orient le Jour - Daoud Sayegh : To impose the alternative « justice or stability » is that of a totalitarian regime - November 1, 2010

« L'attachement aux constantes libanaises a constamment été, et reste toujours, le fondement non seulement de notre entité, mais aussi de notre raison d'être. » C'est ce qu'a déclaré M. Daoud Sayegh, conseiller du Premier ministre Saad Hariri, dans une interview à la LBCI dans le cadre de l'émission Kalam el-nass.
Évoquant la polémique interne déclenchée par le Hezbollah, et le 8 Mars en général, au sujet de l'action du Tribunal spécial pour le Liban, M. Sayegh a dénoncé la position du camp syro-iranien et de leurs alliés locaux qui placent le pays devant l'alternative suivante : la justice (dans l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri et des assassinats qui ont suivi) ou la stabilité. « Imposer comme alternative la justice ou la stabilité est le propre des régimes totalitaires », a déclaré M. Sayegh.
Soulignant la nécessité de rester attaché aux constantes libanaises, M. Sayegh a défini ces constantes comme suit : protéger l'expérience libanaise de toutes sortes de violences, quels que soient son origine ou les moyens utilisés ; ne pas prendre appui sur l'étranger, de même que les pays voisins ou lointains devraient s'abstenir de soutenir des partenaires locaux au détriment des autres factions locales ; ne pas entraîner le Liban dans des alliances extérieures (hier le pacte de Bagdad dont l'Iran du chah faisait partie et aujourd'hui la République islamique) ; rester attaché au principe de la tolérance, le régime confessionnel étant axé sur la tolérance, l'ouverture et le dialogue.
M. Sayegh a, par ailleurs, prôné l'ouverture d'une nouvelle page dans les relations avec Damas, déplorant toutefois que la Syrie tente de relancer les rapports bilatéraux au point où ils avaient été suspendus en 2005, « ce qui dessert les intérêts des deux pays ».
Le conseiller du Premier ministre a, par ailleurs, réaffirmé que « le tribunal international ne sera jamais aboli ». « Dire qu'il constitue un projet israélien ou qu'il place le Liban sous la tutelle étrangère relève du délire, a déclaré M. Sayegh. Ce tribunal a été légalement et constitutionnellement formé. Les ministres chiites qui se sont retirés du gouvernement de Fouad Siniora (lorsque le tribunal a été constitué) ont déclaré le lendemain même qu'ils respectaient toutes les décisions du comité de dialogue national, plus particulièrement en ce qui concerne le tribunal. »

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