Dans un article intitulé « Les actes d'accusation dans l'affaire de Hariri seront prochainement publiés », le Wall Street Journal a indiqué hier que le Tribunal spécial pour le Liban est en voie de poursuivre en justice, d'ici à la fin de l'année, deux à six membres du Hezbollah. Les auteurs de l'article, Jay Solomon à partir de Washington et Margaret Coker à partir de Beyrouth, citent des sources provenant « de personnes qui ont été briefées par le Tribunal sur ses activités ». Les auteurs ne précisent pas toutefois s'il s'agit du groupe de journalistes libanais et internationaux qui se trouvaient la semaine dernière à La Haye, dans le cadre d'un forum sur les médias.
« Parmi les personnes qui font actuellement l'objet d'une enquête, se trouve Moustapha Badreddine, un membre du haut commandement du Hezbollah, et gendre de Imad Moghniyé, l'une des personnes les plus recherchées par le FBI avant sa mort il y a près de trois ans », ajoute l'article, citant les mêmes sources.
« M. Moghniyé, qui a été tué en 2008 dans une voiture piégée à Damas, est soupçonné par les enquêteurs du tribunal d'avoir joué, avec son gendre, un rôle dans l'assassinat de Rafic Hariri », relève encore l'article. Le Wall Street Journal rappelle qu'une partie importante de l'enquête menée par le TSL « repose sur l'interception de communications effectuées en février 2005 entre les assassins présumés, par l'intermédiaire de téléphones mobiles. Les auteurs présumés du crime avaient au départ opéré dans le cadre d'un réseau de téléphones fermé. Cette protection a été cependant compromise lorsqu'un membre du groupe a appelé sa copine », indique l'article qui cite à nouveau la même source.
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