Le Premier ministre, Tammam Salam, a présidé la réunion de la commission ministérielle chargée du dossier des réfugiés, en préparation à la visite du président de la Banque mondiale qui doit être reçu aujourd'hui au Grand Sérail. Les ministres des Affaires sociales, Rachid Derbas, de la Santé Waël Abou Faour, de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, et des Affaires étrangères, Gebran Bassil, ont pris part à la réunion ayant abouti, au bout de deux heures, aux quatre décisions suivantes :
« L'accueil d'un déplacé sera lié à la condition de l'existence de combats militaires dans les zones proches des frontières libanaises ; le statut de déplacé sera ôté à tout Syrien qui quitte le Liban pour se rendre à son pays ; le suivi du statut de chaque déplacé et sa conformité avec les critères légaux sera assuré par le ministre des Affaires sociales ; enfin, les contacts nécessaires seront entamés en vue d'établir des camps sécurisés à l'intérieur du territoire syrien ou dans les zones-tampon aux frontières libano-syriennes. » C'est sur ces quatre points, décidés hier, que s'articulera le plan établi pour gérer l'entrée et la présence des déplacés syriens au Liban.
« La décision a déjà été prise en Conseil des ministres, nous n'avons fait que décider des mesures d'application », a précisé le ministre Rachid Derbas, lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion. Il s'est par ailleurs rendu hier au siège de la Ligue maronite, où il a déclaré que « la crise des déplacés syriens est la plus dangereuse de l'histoire du Liban ».
La mesure décidée par le ministre de l'Intérieur d'ôter le statut de déplacé à tout Syrien qui se rendrait dans son pays continue toutefois d'être critiquée par le 8 Mars. Pour le Parti social national syrien, il s'agirait d'une « décision politique et réactionnaire, visant à empêcher les Syriens d'exercer leur droit démocratique d'élire leur président ».
En revanche, pour le député du bloc du Futur, Hadi Hobeiche, la solution proposée est « logique ». Le député du même bloc, Ammar Houry, a insisté sur « la conformité de cette mesure avec les chartes et les normes internationales ».
« L'accueil d'un déplacé sera lié à la condition de l'existence de combats militaires dans les zones proches des frontières libanaises ; le statut de déplacé sera ôté à tout Syrien qui quitte le Liban pour se rendre à son pays ; le suivi du statut de chaque déplacé et sa conformité avec les critères légaux sera assuré par le ministre des Affaires sociales ; enfin, les contacts nécessaires seront entamés en vue d'établir des camps sécurisés à l'intérieur du territoire syrien ou dans les zones-tampon aux frontières libano-syriennes. » C'est sur ces quatre points, décidés hier, que s'articulera le plan établi pour gérer l'entrée et la présence des déplacés syriens au Liban.
« La décision a déjà été prise en Conseil des ministres, nous n'avons fait que décider des mesures d'application », a précisé le ministre Rachid Derbas, lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion. Il s'est par ailleurs rendu hier au siège de la Ligue maronite, où il a déclaré que « la crise des déplacés syriens est la plus dangereuse de l'histoire du Liban ».
La mesure décidée par le ministre de l'Intérieur d'ôter le statut de déplacé à tout Syrien qui se rendrait dans son pays continue toutefois d'être critiquée par le 8 Mars. Pour le Parti social national syrien, il s'agirait d'une « décision politique et réactionnaire, visant à empêcher les Syriens d'exercer leur droit démocratique d'élire leur président ».
En revanche, pour le député du bloc du Futur, Hadi Hobeiche, la solution proposée est « logique ». Le député du même bloc, Ammar Houry, a insisté sur « la conformité de cette mesure avec les chartes et les normes internationales ».
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