La Journée mondiale de lutte contre le tabac a été
marquée hier au Liban par le coup d’envoi d’une campagne nationale de
sensibilisation à la loi 174 sur l’interdiction du tabac dans les lieux
publics. Placée sous le thème « Il est hors de question », la
campagne coïncide avec le début de la mise en application de la loi dans les
institutions et les lieux publics, avec des amendes allant de 135 000 LL
pour l’individu contrevenant à 4 500 000 LL pour les sociétés qui
enfreignent la loi.
Cette campagne est d’autant plus importante qu’une étude menée par le Programme national de lutte contre le tabac en 2011 montre que 17,7 % des adolescents âgés entre 13 et 15 ans fument contre 10,4 % en 2001, soit une augmentation de 85 %. Selon cette même étude, 38,5 % des adultes (46,8 % des hommes et 31,6 % des femmes) fument la cigarette et 22,4 % (23,3 % des hommes et 21,3 % des femmes) le narguilé. Une autre étude menée en 2005 auprès des étudiants en médecine a montré que 27,4 % et 20,6 % d’entre eux fument respectivement la cigarette et d’autres produits à base de tabac.
« La loi 174 a pour objectif de protéger les non-fumeurs des effets néfastes du tabac, minimiser le danger qu’encourent les fumeurs et baisser le nombre de personnes tabagiques », explique le Dr Georges Saadé, directeur du Programme national de lutte contre le tabac, au cours d’une conférence de presse organisée au siège principal de l’Université libanaise, quartier du Musée, par le ministère de la Santé, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Représentant la société civile, Rania Baroud a déclaré que les ONG engagées dans la lutte antitabac sont en train de former un comité de surveillance pour contrôler l’application de la loi 174 sur l’ensemble du territoire.
De son côté, Ziad Mansour, représentant le directeur régional de l’OMS, a constaté que les industries du tabac « multiplient les tentatives pour s’attirer de nouveaux clients et augmenter leurs bénéfices ». Il a noté dans ce cadre que le tabac constitue une véritable poule aux œufs d’or avec des rentrées qui se sont chiffrées à « 614 milliards de dollars en 2009 ». « Chaque année, plus de 6 trillions de cigarettes sont vendues », a-t-il précisé.
Le président de la commission parlementaire de la Santé, Atef Majdalani, a quant à lui rappelé les principales étapes qui ont précédé la promulgation de la loi. Il a en outre affirmé que le tabagisme constitue « un fléau sanitaire et social ». « Chaque année, plus de 3 500 personnes meurent au Liban des suites d’une maladie liée au tabagisme », a souligné le Dr Majdalani, précisant que la facture des soins des maladies liées au tabagisme s’élève à 350 millions de dollars annuellement.
Pour sa part, le ministre du Tourisme, Fadi Abboud, s’est engagé à déployer tous les efforts nécessaires pour un bon contrôle de l’application de la loi.
Prenant la parole en dernier, le ministre de la Santé, Ali Hassan Khalil, a déclaré que la lutte antitabac est « une bataille sérieuse » que « nous devons remporter, en réalisant un taux maximal d’application de la loi ».
Cette campagne est d’autant plus importante qu’une étude menée par le Programme national de lutte contre le tabac en 2011 montre que 17,7 % des adolescents âgés entre 13 et 15 ans fument contre 10,4 % en 2001, soit une augmentation de 85 %. Selon cette même étude, 38,5 % des adultes (46,8 % des hommes et 31,6 % des femmes) fument la cigarette et 22,4 % (23,3 % des hommes et 21,3 % des femmes) le narguilé. Une autre étude menée en 2005 auprès des étudiants en médecine a montré que 27,4 % et 20,6 % d’entre eux fument respectivement la cigarette et d’autres produits à base de tabac.
« La loi 174 a pour objectif de protéger les non-fumeurs des effets néfastes du tabac, minimiser le danger qu’encourent les fumeurs et baisser le nombre de personnes tabagiques », explique le Dr Georges Saadé, directeur du Programme national de lutte contre le tabac, au cours d’une conférence de presse organisée au siège principal de l’Université libanaise, quartier du Musée, par le ministère de la Santé, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Représentant la société civile, Rania Baroud a déclaré que les ONG engagées dans la lutte antitabac sont en train de former un comité de surveillance pour contrôler l’application de la loi 174 sur l’ensemble du territoire.
De son côté, Ziad Mansour, représentant le directeur régional de l’OMS, a constaté que les industries du tabac « multiplient les tentatives pour s’attirer de nouveaux clients et augmenter leurs bénéfices ». Il a noté dans ce cadre que le tabac constitue une véritable poule aux œufs d’or avec des rentrées qui se sont chiffrées à « 614 milliards de dollars en 2009 ». « Chaque année, plus de 6 trillions de cigarettes sont vendues », a-t-il précisé.
Le président de la commission parlementaire de la Santé, Atef Majdalani, a quant à lui rappelé les principales étapes qui ont précédé la promulgation de la loi. Il a en outre affirmé que le tabagisme constitue « un fléau sanitaire et social ». « Chaque année, plus de 3 500 personnes meurent au Liban des suites d’une maladie liée au tabagisme », a souligné le Dr Majdalani, précisant que la facture des soins des maladies liées au tabagisme s’élève à 350 millions de dollars annuellement.
Pour sa part, le ministre du Tourisme, Fadi Abboud, s’est engagé à déployer tous les efforts nécessaires pour un bon contrôle de l’application de la loi.
Prenant la parole en dernier, le ministre de la Santé, Ali Hassan Khalil, a déclaré que la lutte antitabac est « une bataille sérieuse » que « nous devons remporter, en réalisant un taux maximal d’application de la loi ».
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