The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

Search This Blog

March 18, 2015

L'orient le jour - Deux militants des droits de l’homme devant le tribunal des imprimés, March 18, 2015

Marie Daunay et Wadih Asmar, représentants du Centre libanais des droits humains (CLDH), ont comparu hier devant le tribunal des imprimés à Baabda, pour « diffamation ». S'ils sont jugés coupables, les deux défenseurs des droits de l'homme encourent une peine d'emprisonnement et le versement d'une amende.
Au cours de cette première audience publique, Marie Daunay et Wadih Asmar ont insisté sur le rôle que doivent jouer les associations des droits de l'homme pour dénoncer les violations faites à ces droits. Ils ont également mis l'accent sur les risques que présentent de tels procès sur l'action des ONG.
Cette première audience publique s'est déroulée en présence de représentants d'associations des droits de l'homme, d'ambassades, de l'Union européenne et des Nations unies, venus soutenir Marie Daunay et Wadih Asmar. La prochaine audience aura lieu le 11 juin prochain.
Rappelons que les deux militants font l'objet, depuis 2011, d'un procès que leur a intenté le président de la Chambre et chef du mouvement Amal, Nabih Berry, à la suite d'un rapport que le CLDH avait publié sur la situation de la torture au Liban, les accusant d'exacerber les dissensions confessionnelles et la discorde entre les composantes de la nation.
Dans ledit rapport, il a été signalé que l'association « avait recueilli des allégations de personnes qui affirment avoir été arrêtées et torturées par Amal et le Hezbollah avant d'être remises aux autorités concernées ». L'ONG a précisé « qu'il n'a pas été possible d'évaluer réellement la fréquence des actes de torture perpétrés par le mouvement Amal et le Hezbollah et que, par conséquent, les conclusions ne peuvent être tirées », tout en estimant qu'il était « de son devoir d'attirer l'attention sur ces cas de torture ».

No comments:

Post a Comment

Archives