Le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a discuté avec la représentante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Ninette Kelley, du dossier des réfugiés syriens. Répondant ensuite aux questions de la presse, c'est un véritable cri d'alarme qu'il a lancé, non seulement à cause de l'absence d'aide aux autorités pour leur permettre de gérer ce dossier explosif, mais aussi parce que l'État n'a non plus pas de plan pour le gérer.
« Jusqu'à présent, l'État ne possède pas de plan clair, et le débat qui se poursuit à ce sujet oscille entre des hurlements médiatiques et des propositions pratiques qui n'ont toujours pas été approuvées », a-t-il déploré, avant de lâcher : « Nous tournons dans le même cercle vicieux. » « Il y a trop de cris et peu d'action », a-t-il encore dit, estimant que l'État doit « cesser de geindre et établir des plans ».
Selon M. Bou Faour, ce plan peut être établi sur la base des débats qui ont eu lieu à ce sujet, et le HCR doit s'y associer « parce qu'il n'est pas normal que l'État fasse cavalier seul et que cette organisation œuvre seule avec les ONG ». Le gouvernement, a-t-il ajouté, doit convoquer prochainement un énième Conseil des ministres sur la question. Le ministre a relevé les coûts énormes des frais d'hospitalisation des réfugiés syriens en insistant sur le fait que la situation est devenue insupportable.
Parallèlement, le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, a eu plusieurs entretiens à New York, axés sur le dossier des écoliers syriens.
« Jusqu'à présent, l'État ne possède pas de plan clair, et le débat qui se poursuit à ce sujet oscille entre des hurlements médiatiques et des propositions pratiques qui n'ont toujours pas été approuvées », a-t-il déploré, avant de lâcher : « Nous tournons dans le même cercle vicieux. » « Il y a trop de cris et peu d'action », a-t-il encore dit, estimant que l'État doit « cesser de geindre et établir des plans ».
Selon M. Bou Faour, ce plan peut être établi sur la base des débats qui ont eu lieu à ce sujet, et le HCR doit s'y associer « parce qu'il n'est pas normal que l'État fasse cavalier seul et que cette organisation œuvre seule avec les ONG ». Le gouvernement, a-t-il ajouté, doit convoquer prochainement un énième Conseil des ministres sur la question. Le ministre a relevé les coûts énormes des frais d'hospitalisation des réfugiés syriens en insistant sur le fait que la situation est devenue insupportable.
Parallèlement, le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, a eu plusieurs entretiens à New York, axés sur le dossier des écoliers syriens.
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