Le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, a effectué hier une visite de 24 heures au Liban où il a eu des discussions avec les présidents de la Chambre, Nabih Berry, et du Conseil, Tammam Salam, au sujet de l'actualité locale et régionale.
Accompagné de l'ambassadeur d'Italie au Liban, Massimo Marotti, M. Gentiloni a été reçu ensuite par son homologue libanais, Gebran Bassil, avec qui il a tenu une conférence de presse conjointe au cours de laquelle il a mis en relief les « problèmes communs » auxquels Beyrouth et Rome sont confrontés. Le ministre italien a principalement évoqué le dossier du terrorisme et celui des réfugiés, « que nous pouvons régler ensemble ».
Il a par ailleurs exprimé l'espoir que le dialogue se poursuivra entre les différentes composantes politiques locales, soulignant l'attachement de son pays à la coexistence au Liban et affirmant que chaque communauté devrait jouer un rôle politique. « Cette diversité est une richesse pour la région entière », a-t-il estimé, avant de s'attarder sur la coopération libano-italienne dans tous les domaines, économique notamment, et d'assurer que son pays accordera un soutien continu au Liban.
M. Bassil a évoqué principalement le dossier des réfugiés syriens, soulignant l'impact négatif sur le Liban de l'exode de centaines de milliers de personnes fuyant les hostilités dans le pays voisin. Après avoir déploré le fait que la communauté internationale ait fermé ses frontières devant ces gens, le ministre a reproché à celle-ci de « vouloir imposer au Liban ce qu'elle refuse d'appliquer dans d'autres États ». « L'octroi de permis de travail et de papiers d'identité aux réfugiés, ainsi que l'enregistrement de leurs enfants auprès de l'état civil sont des signes précurseurs d'une intégration permanente de plus de deux millions d'étrangers sur notre sol. Cette tendance dangereuse constitue une menace pour notre pays et notre identité. C'est le début d'une implantation que nous rejetons dans le fond et dans la forme parce qu'elle va entraîner la disparition du Liban », a-t-il averti.
Selon ses explications, le Haut-Commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR) a commencé à enregistrer les naissances syriennes au Liban, « en dépit de notre objection et de nos réserves passées, avec la collaboration de l'administration libanaise ».
« Ces naissances doivent être enregistrées auprès de l'ambassade de Syrie. L'État libanais ne peut pas fermer l'œil sur des mesures qui peuvent le contraindre plus tard à tolérer l'intégration de ces Syriens dans la société libanaise », a-t-il insisté, avant d'appeler à une action commune contre le terrorisme ainsi qu'à une solution politique en Syrie.
Accompagné de l'ambassadeur d'Italie au Liban, Massimo Marotti, M. Gentiloni a été reçu ensuite par son homologue libanais, Gebran Bassil, avec qui il a tenu une conférence de presse conjointe au cours de laquelle il a mis en relief les « problèmes communs » auxquels Beyrouth et Rome sont confrontés. Le ministre italien a principalement évoqué le dossier du terrorisme et celui des réfugiés, « que nous pouvons régler ensemble ».
Il a par ailleurs exprimé l'espoir que le dialogue se poursuivra entre les différentes composantes politiques locales, soulignant l'attachement de son pays à la coexistence au Liban et affirmant que chaque communauté devrait jouer un rôle politique. « Cette diversité est une richesse pour la région entière », a-t-il estimé, avant de s'attarder sur la coopération libano-italienne dans tous les domaines, économique notamment, et d'assurer que son pays accordera un soutien continu au Liban.
M. Bassil a évoqué principalement le dossier des réfugiés syriens, soulignant l'impact négatif sur le Liban de l'exode de centaines de milliers de personnes fuyant les hostilités dans le pays voisin. Après avoir déploré le fait que la communauté internationale ait fermé ses frontières devant ces gens, le ministre a reproché à celle-ci de « vouloir imposer au Liban ce qu'elle refuse d'appliquer dans d'autres États ». « L'octroi de permis de travail et de papiers d'identité aux réfugiés, ainsi que l'enregistrement de leurs enfants auprès de l'état civil sont des signes précurseurs d'une intégration permanente de plus de deux millions d'étrangers sur notre sol. Cette tendance dangereuse constitue une menace pour notre pays et notre identité. C'est le début d'une implantation que nous rejetons dans le fond et dans la forme parce qu'elle va entraîner la disparition du Liban », a-t-il averti.
Selon ses explications, le Haut-Commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR) a commencé à enregistrer les naissances syriennes au Liban, « en dépit de notre objection et de nos réserves passées, avec la collaboration de l'administration libanaise ».
« Ces naissances doivent être enregistrées auprès de l'ambassade de Syrie. L'État libanais ne peut pas fermer l'œil sur des mesures qui peuvent le contraindre plus tard à tolérer l'intégration de ces Syriens dans la société libanaise », a-t-il insisté, avant d'appeler à une action commune contre le terrorisme ainsi qu'à une solution politique en Syrie.
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